Activités
Ma 29 juil. 2025
Boucle au Pic d'Artsinol
Le Pic d’Artsinol, un sommet avec l’un des plus beaux points de vue dans le Val d’Hérens. Sur 360º on passe de la plaine du Rhône et les Alpes bernoises jusqu’aux prestigieux 4000, Dent-Blanche, Cervin, Dent d’Hérens, Mais ce jour-là, Zeuss accompagne les mardistes, il renonce à l’orage, mais garde les nuages qui ne laissent que quelques échappées sur le barrage de la Dixence, la Rosablanche et le glacier des Pantalons-Blancs. Pour le reste, c’est rideau.
Pourtant tout avait bien commencé avec la montée en télésiège jusqu’à Chemeuille, mais plus le groupe de 9 mardistes s’approchait du sommet, plus les nuages se faisaient denses. Le pique-nique au sommet a été rapidement expédié, car la température était bien loin de celle attendue à fin juillet, même à 3000m. Le retour sur le Col de la Meina se fait par un sentier de chasseurs, dont le tracé n’est pas toujours bien marqué, mais il évite de devoir faire un crochet pour trop descendre et remonter au col. La flore est encore belle et quelques marmottes se laissent volontiers photographier, à côté du chemin. La boucle est refermée au haut du télésiège, il ne reste qu’à redescendre et à clôturer cette course à la petite auberge de Lannaz, en se promettant de revenir avec un ciel dégagé.
François Mermod
Ma 22 juil. 2025
Col de Pillon - Lac Retaud et Arnon - retour par Gsteig
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Ma 15 juil. 2025
Grand-Paradis-Barme-Bonavau
Nous étions 12 participantes bien motivées pour cette sortie dans la région de Champéry. Après avoir laissé nos véhicules au parking du Grand-Paradis, nous marchons dans la fraîcheur, le ciel étant couvert. Du grand Paradis nous suivons la route pour trouver le chemin qui monte bien dans la forêt en direction de Roc Coupé. Nous passons le chalet d’alpage de Rossétan à 1’460 m et continuons en direction de Bonaveau nous passons la passerelle Belle étoile et apercevons la magnifique cascade de la Sauflaz. Nous sommes au pied de magnifiques parois rocheuses avec en arrière fond le Mont Ruan et son glacier. Nous arrivons à la sympathique buvette de Bonaveau pour une petite pause café : il est trop tôt pour le repas. 3 ânes nous observent sans crainte et après avoir fait une photo collective avec les magnifiques massifs fleuris, nous attaquons la montée vers le Signal de Bonavau : 1800 m. Là nos estomacs réclament du carburant et nous pic niquons sur la crête. Après ce ravitaillement nous sommes prêtes à entamer la descente sur Barme en passant sous la Dent. Nous arrivons rapidement à Barme et là nous décidons de continuer la descente jusqu’au Grand Paradis et de nous arrêter sur la terrasse acceuillante du Guest House. Tartes, cafés, bières limonades : nous avons le choix. Il est temps de reprendre nos véhicules pour le retour à la maison.
Les participantes du jour : Christiane, Geneviève, Gisela, Karen, Anne-Claude, Christine, Mona, Cathy, Edith, Prue, Agnès et votre cheffe de course du jour : Yvonne.
Merci à toutes pour votre bonne humeur et votre participation
Ma 8 juil. 2025
autour des Plans sur Bex
Malgré le temps maussade (c’est un euphémisme...) seules 2 participantes sur les 11 inscrits ont renoncé à la course. Et les 2 voitures parties de Villeneuve sont arrivées au parking des Plans-sur-Bex après l’arrêt de la pluie, comme espéré.
Après avoir traversé le village et admiré de superbes chalets aux pelouses bien entretenues et extérieurs magnifiquement fleuris, nous avons quitté le goudron pour entamer la montée dans la forêt. Les travaux sur un affluent de l’Avençon évités, nous ne sommes montés “qu’une fois” et n’avons croisé personne et une seule habitation. Le chemin peu glissant nous a emmené enfin sur une large crête d’où nous devions admirer le Grand Muveran et les sommets alentours. Mais le brouillard apparu entretemps ne l’a pas permis.
Heureusement que notre but, l’alpage de Bovonne était lui bien visible. Le self rempli de fromages a été dévalisé et la grande table accueillante ( à condition de ne pas faire trop de bruit pour que le vacher puisse se reposer) nous a permis un pic-nic TRES rapide. La bise qui cherchait à dissiper les nuages nous a aussi gelé les mains.
La promesse d’une seconde pause à l’arrivée a poussé tout le monde dans la descente. Est-ce que cette nouvelle forêt était vraiment plus glissante ? ou était-ce l’attrait des tartes ? Sans aucun doute c’est le chemin qui a provoqué plusieurs glissades sans gravité. De quoi confirmer les recommandations de la cheffe de course d’être bien équipés.Et c’est grâce à l’expérience de Gisela que la traversée de 2 cours d’eau, bien plus remplis que lors de la reconnaissance, a pu se dérouler efficacement. Le soleil nous a accueilli à notre retour au village ainsi que la vue de la neige sur les sommets, enfin visibles !
Et c’est à Pont-de-Nant qu’a eu lieu le débriefing. Pour une 1ère randonnée comme cheffe de course, j’ai longtemps hésité avant de partir mais les 8 participants ont confirmé mon choix.
Merci donc à Agnès, Antoinette, Christine, Claude, Edith, Gisela, Karen, Prue de m’avoir fait confiance Anne-Claude
Ma 1 juil. 2025
Finhaut
Le long de la route des Diligences, avec ses 51 virages en épingle…
La vallée du Trient, star alpine bien avant Instagram, fut l’une des premières régions suisses à charmer les touristes étrangers, grâce à l’audacieuse route des Diligences, construite entre 1855 et 1861. Elle doit sa renommée à ses paysages spectaculaires et à ses stations élégantes comme Finhaut, qui a conservé de somptueux hôtels Belle Époque.
Dès notre départ de Vernayaz, notre balade a suivi cette route mythique, à l’ombre des arbres et au rythme des bavardages, jusqu’au village de Salvan. Juste avant de dévoiler le point fort de notre randonnée, nous avons pu admirer le charmant village suspendu au bout de la route, Le Trétien. Et voilà que nous nous engageons dans les Gorges de Triège, spectaculaires, étroites, vertigineuses… mais heureusement équipées d’un bon sentier. Un lieu si secret que même Olivier ne le connaissait pas. Rien que pour ça, la rando valait le détour !
À la petite gare du Trétien, nous retrouvons le Mont-Blanc Express, ce petit train rouge et photogénique que nous avions déjà entendu siffler plusieurs fois durant la marche. Après une pause bien méritée à l’ombre pour nous sustenter, nous avons attaqué les 15 derniers virages menant à Finhaut. Malheureusement, aucun bistrot n’a daigné nous servir une boisson rafraîchissante — pourtant bien méritée. Heureusement, notre retour royal à bord du Mont-Blanc Express nous a bercés jusqu’à Vernayaz, entre soulagement, repos et contemplations finales. Le rendez-vous était ensuite donné à L’Échappée à Aigle pour clôturer cette belle journée dans la bonne humeur.
Au final, nous avons tout de même marché 13 km et gravi 1070 mètres de dénivelé, le tout à l’ombre (ou presque) et sous un soleil estival de 33°C en plaine. Autant dire qu’on a frôlé l’exploit sportif — ou en tout cas, le mérite moral !
Un immense merci à Yvonne, Anne-Marie, Gisela, Friederike, Gilles, Claude, Olivier, Antoinette, Christine et Prue pour cette journée pleine de sourires, de découvertes… et de virages.
Regula et Christiane