Activités

Randonnée alpine, Corse

RANDONNEE ALPINE EN CORSE, du 21 au 28 octobre 2023

Malgré une tempête avec des rafales de 100km/h, une rivière trop grosse pour la traverser, une route coupée par un éboulement ou une entorse, des plans « B » devenus des plans  « A », cette semaine aura été riche en rebondissements…

Nous sommes six, Karin, Dominique, Nicole, Aldo, Keller, l'organisateur de ce séjour, et Françoise, du CAS Genève, exploratrice dans l'âme, à prendre l'avion sur Bastia. Manquent deux participantes en dernière minute.

Notre pied à terre sera, comme il y a 3 ans, l'hôtel Splendid, délicieusement kitch à 150m de la mer et de la terrasse de l'apéro.

Au souper, après la première baignade dans les vagues pour certaines, la stratégie de la semaine : la météo s'annonçant capricieuse : dimanche-lundi beau, mardi ou/et mercredi pluie, jeudi et vendredi variable.

Dimanche sera la course pour se rôder, au San Partéo, lundi LE morceau de la semaine, le Cinto, le plus haut sommet de Corse avec ses 2700m et son itinéraire en T4-T5 engagé. Jeudi et vendredi, les lacs de Melo et Capitello, le refuge de Carruzzo et la passerelle de Spasimata. Pour mardi et mercredi, on verra bien…

Dimanche :

Dimanche, départ de l'Ile Rousse vers 8h00 pour le col de la Bataille. Nous allons suivre la crête qui nous mènera au Monte Tolu et, à sa suite, le San Parteo, qui surplombe la vallée du Regino et Ile Rousse.

La météo est au top, pas trop chaud, un petit vent frais. Après une petite escalade, un chaton sorti d'on sait d'oû, nous accueille au monte Tolu. Le San Parteo, la deuxième montagne du jour, est un peu balisé, et nous mène 600m plus haut que le sommet précédent. Vue imprenable…

Pour la descente nous passerons par une belle église qui nous fait de l'œil depuis le départ.

Et là, à l'église, reste à désigner les volontaires pour aller chercher les voitures au col, 300m plus haut….

La Corse reste la Corse… débouche deux dames, qui savaient d'où nous venions, nous avait vu et entendus et ont deviné où nous voulions aller. Elles nous feront le taxi jusqu'au voitures.

Une petite panachée au superbe village de Speluncatu, et nous rentrons à notre hôtel favori.

Baignade et apéro, demain c'est le gros morceau : départ à 6h15 pour Asco Station, LA station de ski de Corse…

T3, 6h30, 12km, 834m+

 

Lundi :

8h00 pile, départ des voitures depuis Asco station. Le temps est au beau, mais se lève un fort vent de sud, en prémices de la tempête du mardi.

La première heure se passe dans une belle forêt de Pins Lariccios ( ceux avec lesquelles on fabriquait les mâts de galions) arrive le début  de la montée proprement dite, par une heure de dalles à escalader pour arriver à un verrou, débouchant sur une montée à flanc sur un pierrier. Il est décidé, après les dalles , qu'il y aura deux équipes. Un équipe sommet : Françoise, Aldo et Keller. L'autre équipe, composée de Nicole, Dominique et Karin, s'arrêterons au col des Eboulis.

Depuis le col, reste 1h 40 jusqu'au sommet sur une crête « paumatoire », (qui sera le mot de la suite de la semaine…). plus de vent, mais malheureusement, la brume nous privera de la vue sur la mer de chaque côté du sommet. Le retour, après avoir rejoint la première équipe se fera ½ heure avant la nuit !

Pas d'apéro, dodo, et repos le lendemain.

T3 à T5 engagé. Quand même 9h30 de randonnée !, 1600 m+

Mardi :

Pas grand-chose à dire, il pleut, le vent est à la tempête, se sera visite et achats des fromages Corses ! C'est aussi le jour d'aller se tasser la cloche à l' « Escale », restaurant d'une rue piétonne de la ville.

C'est l'occasion pour Nicole, de soigner son entorse et son choc au tibia, dans les cailloux du Cinto

T1, 3km 0m+

Mercredi :

Embellie. L'idée de Nicole d'aller faire le tour de la presqu'île de la Revelata, avec son phare, est acceptée avec enthousiasme. Quelle belle balade, arrosée, ensoleillée, avec de belles couleurs d'automne. C'est aussi l'occasion d'aller faire un tour à la citadelle de Calvi.

T2, 454m+, 4h00

Jeudi :

Les choses sérieuses recommencent avec juste un problème : la route menant aux lacs de Melo et Capitello, le but du jour, a été coupée par un éboulement.

Le chef de course sort une nouvelle exploration de son chapeau : la grotte de Scafa, dans les aiguilles de Popolasca.

Françoise nous ouvrira l'itinéraire en cherchant les cairns, pas toujours présents, dans les genèvriers nains et leurs piquants.

Une vallée au bout du monde, pas une maison, pas un chemin. Au bout de cette vallée, une énorme cavité dans une face, avec bivouac rudimentaire. A nouveau des superbes paysages et couleurs. T2 à T5, 13 km et 1230m de montée.

A notre retour, les vagues, encore plus grosse que d'habitude nous invitent, avant la bière blanche dans le salon de l'hôtel.

Vendredi :

Pour Vendredi, Dominique nous lâche et c'est à 5 que nous décidons de monter aux passerelles de Spasimata, au-dessus du refuge de Carruzzo, dans la forêt de Bonifaciu. On avait dit juste une balade. Là, ils nous a fallu être réactifs : après les orages, impossible de traverser la rivière… Keller se souvient d'un chemin, juste avant le gué qui devrait monter au col de Pittanaghia pour voir le trou du Tafunatu et la falaise de près de 2000m de la Paglia Orba. En route, les Indiana Jones du CAS !.

Le sentier semble avoir été nettoyé. Nous continuons donc, mais il faut plus grimper que marcher.

Nous arriverons à 200m du col, visiblement dans un bivouac de chasseur. Au dessus le chemin continue. Mais , nous nous sommes fixés une heure limite, afin d'être de retour assez tôt pour préparer les bagages de notre retour et les petits achats en ville. Nous ne verrons pas la vallée du Fangu, derrière le col….

T3 -T5 5h30 de randonnée, 900m+

Après la descente, une petite visite ( encore une)  sur la terrasse surplombante de Lumio, au village de Laeticia Casta,!

Et c'est un retour, le samedi, sans plans « B », ça fait tout drôle…