
Activités
Ma 19 sept. 2023
Tremetta-Le Moléson
A la faveur d’une éclaircie notre groupe constitué de 13 personnes se met vaillamment en marche sur le chemin goudronné qui conduit à l’Alpage de Tremetta. A peine avons-nous emprunté le sentier de montagne qu’une bruine insistante sous forme de pluie fine nous oblige à tâter le fond du sac pour y dénicher la meilleure protection … la surprise du ciel perdura près de 2heures !
On ne voit que le bout de la colonne et encore dans un flou …indescriptible. C’est fichu pour les photos. Personne ne se plaint, une toute petite pause boisson agrémentée d’un Lekerli permet à chacun de reprendre son souffle et d’apprendre que nous marchons désormais sur la crête entre Teysachaux et le Moléson. On ne voit toujours pas à plus de 20m quand tout de même sur notre gauche se dessine une bosse sur laquelle nous nous hissons allégrement. Nous voilà sur le sommet de Tremetta. Clic-Clac ! Un peu plus loin la surprise est de taille plusieurs génisses au poil noir et déjà bourru, n’ont aucune envie de dévier de leur chemin pour nous laisser progresser. Il va falloir se croiser, l’endroit est on ne peut plus délicat, nos chaussures sont embourbées, mais finalement le brouillard aidant on ne voit pas le vide en de-ça. Olivier y va de la voix en vocalisant des hue des oh, tia-tia et ha-ha-ha relayés par d’autres claquements de langue. Mais d'où sort-il tout ça ? In fine les génisses reculent un peu et nous nous croisons à quelques centimètres de leurs ventre bien rond.
Enfin nous arrivâmes au terminus de la télécabine du Moléson, espérant trouver un local pour pique-niqueurs. Confort et chaleur du restaurant sont appréciés de tous, cependant avec nos chaussures carrément provoquantes de saleté, nous faisons profil bas le temps de nous réchauffer. Dehors, les nuages se déchirent laissant béante la vue sur la crête étroite que nous venons de parcourir. Avant de nous aventurer dans la descente une belle photo-souvenir des 13 radieux que nous sommes devenus s’impose au sommet.
Prenant la directissime avec cap sur le chalet du Gros Plané, c’est une descente à la James Bond qui attend les plus craintifs d’entre nous . On s’élance, on retombe sur ses pieds non sans avoir eu une allure des plus incertaine créant des sueurs et tremblements alentours. Finalement après tout cela nous apprécions les éclats de rire et les soins préventifs prodigués par Cathy puis nous avançons gaiement sur “l’autoroute à touristes” qui mène du Gros Plané au Col de Villars.
C’est en faisant cercle au restaurant « La randonnée » aux Paccots, heureux et crottés jusqu’aux genoux que notre équipe de choc se fait face en sirotant qui du thé qui du café : il y a Olivier, Claude (première sortie avec le groupe), Yvonne, Antoinette, Karen, Gisela, Agnes, Cathy, Friederike, Mona, Christiane et Geneviève.
Guide et rapporteur du jour, Geneviève
Photos de Gisela, Christiane et Yvonne








Ma 5 sept. 2023
Villars - Lac des Chavonnes
5 septembre, une journée parfaite!
Certains arriveront directement au départ du parking de la télécabine du Roc d’Orsay et les autres, après une halte pour le co-voiturage à la Tronchenaz, prendront aussi la route pour Villars.
Vers 8h30, les “retrouvailles” de 13 participants sont joyeuses, les échanges et bavardages font bon train. Le ciel est bleu avec une température très clémente. Ce 5 septembre les météorologues ont annoncé “0 degré à 5200m”. … les petites laines resteront donc au fond du sac pour la journée.
Sur les hauts de Villars nous longeons un petit ruisseau bucolique avant de monter par un chemin très bien balisé et bien aménagé. En effet, des ponts en bois confortables ont été construits pour enjamber les endroits marécageux et boueux!
Mona, gentiment accompagnée par Regula, sont montées en train, nous les retrouverons à la halte des Bouquetins, nom du sentier que nous venons d’emprunter.
Nous continuons notre parcours par un petit chemin raide avant de redescendre jusqu’au Lac des Chavonnes, lac qui nous offrent des couleurs turquoises, un régal pour les yeux. Certaines s’y tremperont les pieds tandis qu’une mardiste plus hasardeuse s’y baignera avec délectation en faisant même envie à d’autres!
Le pique-nique est bienvenu et confortable sous les arbres, suivi d’un petit café et douceurs pour les plus gourmands!!!!
Nous reprenons le chemin des Crêtes pour le retour qui se fait dans les babillages… incorrigibles ces dames!
Arrivés en-bas nous retrouvons Louis qui a, lui aussi, passé une belle journée, semble-t-il, et qui est descendu par le même chemin que nous: super Louis!
Journée de rêve, ensoleillée à souhait dans les coeurs y compris, enrichie de bonne humeur: je remercie chacun de vous, Karen, Geneviève, Gisela, Anne Marie-M., Olivier, Anne-Claude, Regula, Anne-Marie B., Mona, Cathy, Edith, Antoinette, qui m’avez accompagnée pour partager cette magnifique journée au Lac des Chavonnes.
(790m de dénivelé et 13km de marche)
Christiane








Ma 22 août 2023
Ovronnaz - Cabane Rambert
Ovronnaz (1368m) – Cabane Robert (2584m) par l’alpage de la Saille – Retour par la Jorasse (1947m), depuis descente en télésiège.
Cette fois ce n’est pas une météo instable qui a fait douter la chef de course pour maintenir la course, mais le dôme de chaleur qui emprisonne la Suisse Romande depuis quelques jours ; 35° et plus en plaine ! Cependant 6 Mardistes, ne se laissant pas décourager, se retrouvent à Ovronnaz, au parking du télésiège de la Jorasse à 08h30.
Christiane, Antoinette, Gérard et Agnes se mettent rapidement en route par un sentier qui part quelques mètres au-dessous, fort heureusement à l’ombre. La montée par la forêt y est même agréable. Une petite heure plus tard c’est une première pause dans un coin d’ombre à l’Alpage de la Saille. Le soleil est maintenant au rendez-vous. Crème solaire et chapeau ou casquette deviennent indispensables ! Mais bonne surprise, très vite une petite brise d’air se lève et caresse notre peau bien rafraichissant…
Entretemps, Karen et Gisela sont montées en télésiège afin d’économiser un peu d’énergie et quelques centaines de mètres de dénivellation. Nous les retrouvons en mi-parcours. Le paysage est majestueux très sauvage… Deux sortes de faux plats se suivent en alternant des sentiers raides qui contournent des passages rocheux. Etonnamment, il y a encore pas mal de fleurs. En levant la tête nous regardons vers le massif des Muverans. En face de nous toute la chaine des Alpes, le Grd. Combin, Cervin, … jusqu’au Mt. Blanc nous dit « bonjour » ! Chacun du groupe monte dans son propre rythme, l’un plus vite que l’autre... Karen prend deux dames Bretonnes, un peu épuisées,




Ma 15 août 2023
La Gemmi - tour du Daubensee
C’est Après 1h 10 de voiture et un ciel bleu que nous nous retrouvons déjà au parking de la téléphérique de la Gemmi prêtes à entamer ce magnifique chemin historique reliant Leukerbad au Col de la Gemmi.Il existait déjà au 13ème siècle et permettait les échanges avec le canton de Berne et le Valais.
Le chemin est bien aménagé et sécurisé. L’approche pour se retrouver directement près du Rocher dure à peu près 40 minutes et le soleil est bien là : il fait déjà chaud à 1'411 m.
Le chemin est ensuite collé à la paroi du rocher et monte en très courts zigzag
Selon les descriptifs nous pouvons lire :
Caractéristiques techniques :
4.3 km seulement
1'000 m de dénivelé + (aïe !)
2h30 à 3h de marche
Difficulté technique facile (chemin large et non exposé)
Difficulté physique intense (fort dénivelé sur faible distance !)
Nous aurons mis environ 2h15 pour arriver au col de la Gemmi en faisant de petites pauses pour admirer le magnifique paysage avec un ciel sans nuages ce matin.
Arrivées au Col à une altitude de 2'270 m : un vrai bonheur et un peu de fraîcheur. Nous continuons ensuite en direction du Daubensee et c’est près du lac et avec appétit que nous attaquons notre pic-nic à 12h00 précises. Après cette pause revigorante nous faisons le tour du lac et prendrons encore un café sur la terrasse du restaurant surplombant la vallée et nous offrant une magnifique vue sur les sommets dégagés.
Juste sous le promontoir du restaurant nous apercevons les installations d’une ferrata acrobatique : pour les personnes ne souffrant pas de vertige et en manque d’adrénaline c’est certainement une belle expérience.
Les marcheuses du jour sont : Geneviève, Agnès, Cathy, Antoinette Loup (une nouvelle recrue pour les mardistes) et Yvonne … cheffe de course du jour.








Ma 8 août 2023
Cabane des Aiguilles-Rouges
Qui a dit que le groupe des mardistes ne concernait que des dames ? Cela ne se vérifiait certainement pas à Arolla où 8 mardistes, à parité égale, se retrouvaient pour une nouvelle course, un peu plus alpine cette fois.
Après une forte chute de température, la neige est tombée à 2’500 m, ce qui n’est pas rare en août. Le temps se remet gentiment, mais le ciel reste avec une couverture en haute altitude. Pas trop chaud, pas trop froid non plus, idéal pour une telle course. Le sens prévu permet de gagner près de 300 m à la montée, avec un parcours étagé et varié. A la poste d’Arolla, le panneau indique une durée de 2h45, mais c’est en 2h30 que le groupe arrivera à la cabane des Aiguilles-Rouges.
Première pause à Pra-Gra, avec la même vue que l’on voit souvent sur des calendriers, l’alpage et son chalet avec pour toile de fond le Mont-Collon et le Pigne d’Arolla. Puis après quelques prises d’eau pour la Dixence, on entre dans un univers plus minéral, avec le passage d’éboulis, puis une traversée plus étroite et par un endroit équipée de chaînes. Une dernière montée et voilà la cabane, anciennement Cabane Waldkirch, qui a appartenu au Club Alpin Académique de Genève et maintenant à une association d’Evolène. A 2'821 m, l’air est frais et le pic-nic est meilleur à l’intérieur avec une soupe ou un thé chaud.
Après un dernier coup d’œil aux sommets environnants, dont la Dent-blanche et le Weisshorn, étêtés par les nuages, le groupe prend le chemin de la descente, plus de 1000 m, d’abord dans la caillasse, puis l’arrivée au lac Bleu reste un émerveillement pour chacun. Mais dommage, il y a trop de monde. Aussi la pause est écourtée et pour éviter les touristes, la descente sur la Gouille se fait par Lú Vartsé.
Il ne reste plus alors qu’à reposer ses genoux à une table du café. Et toujours dans notre champ de vision, le Pigne d’Arolla, le temps de se remémorer quelques vers du poème de Gilles :
Sur le versant de ces montagnes
Que la neige a peint tout en blanc
La voix d’un homme qu’accompagne
D’un mulet le grelot tremblant
Monte avec le jour du village
Au chalet noir en contrebas
Prisonnier du blanc paysage dominant la pente
je vois comme en une estampe chinoise
un pont, des arbres de sépia,
par-dessus le ciel bleu turquoise
sur cette blancheur qu’il y a
Le soleil conquérant l’espace
Se hisse sur des murs de glace
Au fond le Pigne d’Arolla depuis des siècles qu’il est là.
Photos de Yvonne et Agnès








Ma 18 juil. 2023
Stockhorn - Gantrisch
Du Stockhorn au Gurnigel ou du Simmental au Schwarzenburgerland
Les trajets en train sont-ils fastidieux ou longuets ? Que nenni ! Pour les mardistes, de Montreux à Erlenbach i.S, c’est l’occasion d’échanger des idées, de se remémorer des courses ou de refaire le monde. Déjà nous sommes arrivés à Erlenbach. En traversant le village, on admire quelques belles demeures bernoises. Le téléphérique se trouve à l’entrée du village. Cabine moderne sur le premier tronçon qui nous mène à Chindi (prononcez : RRRindi !). Le Stockhorn n’est pas loin, pour certaines, inutile de se fatiguer, on continue avec l’autre cabine, pour deux autres courageuses, les 600 m sont un bon entraînement.
A la station supérieure, il suffit de grimper une vingtaine de mètres pour se trouver au sommet. La vue est magnifique, plongeante sur Thoune et son lac, panoramique sur la rangée des bernoises, cimes pour lesquelles chacun s’essaie à mettre un nom. De l’autre côté, nous pouvons suivre le sentier du lendemain en direction du Gantrisch et au loin, …très loin notre but le « Berghaus » du Gurnigel. Mais les nuages montent, un vent frais nous incite à descendre sur la terrasse du téléphérique pour y pique-niquer. Et là, oh surprise! 4 joueurs de cor des alpes nous régalent d’un concert.
Bientôt nos deux marcheuses nous rejoignent, mais elles ne verront rien de la vue, les nuages enveloppent le sommet et lâchent deux ou trois gouttes. Il ne reste donc qu’à descendre vers Oberstockenalp, où nous sommes attendus pour la nuit. Ce n’est pas une cabane, mais un alpage qui offre gîte et repas. Le dortoir sous le toit est vaste et se situe juste au-dessus de l’étable. La nuit les vaches sont dehors, mais on nous recommande de bien fermer la porte menant aux sanitaires, des effluves des bovins traversant les jointures du plancher !
Quelques mardistes ont déjà repéré un joli lac à un quart d’heure de l’alpage. Après avoir déposé quelques affaires dans le dortoir, elles se dépêchent de le rejoindre et… d’y plonger. 20 degrés, ce n’est pas mal pour un lac de montagne. La présence de vaches aux alentours ne gâche pas leur plaisir, d’autant plus que l’eau est plutôt claire !
Puis c’est le retour à l’alpage où un apéro revigorant nous est servi, avec des rebibes de l’alpage. Le repas qui suit est traditionnel pour la montagne, Bratwurst et Rösti, et il est de plus excellent. Comme l’alpage n’a que des panneaux solaires pour produire de l’électricité, celle-ci est limitée et nous oblige à aller nous coucher à la tombée de la nuit.
Le lendemain, le ciel est nuageux, mais l’espoir est là, car la météo annonce du soleil pour la journée. Après un copieux petit déjeuner, avec bircher-müseli, nous quittons cet alpage bien accueillant, non sans avoir salué les bêtes de l’alpage, dont les cochons heureux et joyeux, qui le seront moins à la fin de cet automne. Un dernier coup d ‘œil au lac du soir précédent et nous passons de l’autre côté du Stockhorn, changeant ainsi de vallée. Celle-ci, assez profonde est axée vers le haut Simmental, ce qui nous permet d’apercevoir au fond les Gastlosen, le Vanil Noir, la Gumfluh et le Niederhorn. Notre sentier monte, descend, passe par d’autres alpages, la pente est parfois abrupte et nous y croisons chèvres et moutons. Après quelques pauses-boisons et pauses-photos, nous atteignons au pied du Gantrisch le « Leiterli », petit col qui va nous faire passer dans le pays de Schwarzenburg. Le vent s’est levé et chasse les nuages, mais le groupe préfère descendre un peu plus bas pour y pique-niquer. Alors que le matin, du côté du Stockhorn nous n’avions guère vu de monde, la possibilité de venir au Gurnigel et de laisser sa voiture à Wasserscheide, incite des familles à faire le tour du Gantrisch.
A la fin du sentier, un alpage faisant aussi buvette nous retient. La fermière nous donne de multiples explications sur ses vaches, en partie schwytzoises, mais qui ont un dos et des flancs blancs, donnant l’impression qu’une couverture blanche a été jetée sur leur dos. Après s’être rafraîchi, le groupe continue d’abord sur une route pierreuse d’alpage, puis sur le béton de la piste militaire. A Wasserscheide, plutôt que de suivre la route principale et d’être assommé par le bruit des motos, nous prenons un sentier parallèle ombragé qui nous mène à notre but. Hélas, l’auberge est fermée et la porte scellée sur ordre judiciaire. Mais heureusement, la terrasse dispose de quelques chaises, sièges bienvenus en attendant le bus qui va nous mener à Thurnen. Ce bus s’arrête à Riggisberg pour une vingtaine de minutes, temps suffisant aux mardistes pour se déchausser et faire tremper leurs pieds dans la fontaine de la place, ce qui n’a pas l’air de plaire à quelques indigènes. Mais contrairement aux fontaines de l’alpage, celle-ci n’est pas destinée à abreuver des vaches.
Belle course pour laquelle il m’a été demandé si « le berger était satisfait de ses six brebis ». Merci à toutes pour l’excellente ambiance.
François, avec Yvonne, Gisela, Geneviève, Karen, Edith et Agnès.








Ma 11 juil. 2023
Randonnée
La météo annonce des températures caniculaires ce mardi 11 juillet : 36 degré en plaine mais rien ne saurait décourager les valeureux mardistes qui espérent trouver un peu de fraîcheur en altitude. Ce sont 9 participants qui partent dès 09h00 de Pont-de-Nant. L’air est encore frais et après 30 bonnes minutes nous atteignons l’alpage du Richard. Cet alpage fait son fromage, garde 2 beaux cochons et un petit troupeaux de chèvres. On peut aussi y faire une petite pause pour se désaltérer. Nous continuons car la suite s’annonce plus exigeante : une bonne montée continue. Chacun trouve son rythme et effectue des petites pauses pour se désaltérer et prendre quelques forces. Et c’est avec plaisir et soulagement que nous atteignons la cabane de Plan-Névé 2’262 m donc un poil plus que 1’000 m de dénivellé : pour certains au bout de 2h10 et pour d’autres 3h15. Nous y retrouvons avec plaisir “Monique”, qui a tenu pendant des années la buvette de Pra Cornet, avec son habituel dynamisme et son acceuil chaleureux. La vue est grandiose, pas un nuage ! Après un bon bol de soupe, quelques photos il est temps de repartir. Nous empruntons le même chemin qu’à la montée jusqu’à la 1ère bifurcation pour l’alpage-buvette de La Vare. En descendant nous avons la vue sur le magnifique et majestueux Miroir de l’Argentine. Arrivés à la Vare : nous nous installons sur une table côté grange bien à l’ombre car … oui, il est 14h00 et le soleil est brûlant surtout que nous sommes maintenant à 1’756 m. Les tenanciers Gérald et Elisabeth nous acceuillent chaleureusement et nous faisons honneur au sirop à l’aspérule fait maison ainsi que la succulente tarte aux abricots du Valais. Après cet arrêt bien venu il nous reste encore une petite heure pour rejoindre nos voitures au Pont – de – Nant. La journée a été belle, mais un vrai challenge pour certains car oui… la montée à la cabane Plan-Névé est courte en distance mais rude car pas de replat pour reprendre son souffle. Les participants du jour : Agnès, Anne-Marie, Christiane, Christoph, Geneviève, Gérard, Gisela, Karen et votre chef de course Yvonne


Ma 4 juil. 2023
Geltenhütte
Nous sommes 12 au départ du Lauenensee alt.1380m. L’air est agréablement frais, la luminosité est parfaite. Ceux qui connaissent le parcours ont hâte de cheminer après plus de 2h en transport public, ils attendent un peu plus loin. Le gros du groupe discute, fait du surplace. Faut-il 2 guides et 2 parcours lorsque les forces et les aspirations sont différentes ? La question est posée.
En quelques minutes le décor change, la pente se relève, d’énormes cascades, ponts et rochers forment un environnement alpin qui surprend et interpelle tout en fixant les esprits sur comment rassembler nos forces pour atteindre le but du jour.
Après une pause boisson nous amorçons la pente raide en lacets par laquelle nous parvenons à la cascade en rideau derrière laquelle nous devrons tous passer. Un pont en bois enjambe le torrent tumultueux tout droit descendu des neiges éternelles qui dans un moment, feront le cadre alpin de la Geltenhütte. C’est sur une pente herbeuse richement fleurie que nous arpenterons les derniers 150m d’accès à la cabane alt.2002m.
Il est 12h30 lorsque nous nous rassemblons pour pique-niquer puis nous faisons honneur aux services de la gardienne pour les boissons. Le départ est donné à 13h15, cette fois nous formons une jolie file indienne colorée sur un sentier panoramique accroché à la pente et extraordinairement fourni en fleurs. Nous progressons calmement et parfois en silence, le parcours est impressionnant, un câble servant de main courante est là pour sécuriser le cheminement. Nous passons tous sans difficulté le cap de l’échelle puis abordons une vaste cuvette herbeuse avant de souffrir un peu ou beaucoup, c’est selon, pour parachever la descente abrupte en forêt entre racines et terrain glissant. Cette dernière heure est sans doute la plus longue de la journée, chacun tait ses bobos et offre une mine réjouie au moment de se quitter.
Nous sommes à temps pour le bus de 15h40 puis le train depuis Gstaad, 4h30 se sont écoulées, nous avons gravi 750m. Sur You Tube un petit film fait par Olivier rapporte cette aventure alpine. https://www.youtube.com/watch?v=waMXFAaZ5fA
Ont participé : Friederike, Karen, Gisela, Anne-Marie B., Mona, Christiane, Yvonne, Agnes, Edith, Olivier, Geneviève et Malika une invitée.
Récit de Geneviève
Photos de Christiane, Geneviève et Gisela





Ma 27 juin. 2023
La Vudallaz
La Vudalla, 27 juin 2023
Il est 8h45 lorsque nous arrivons à Moléson -Village. Le soleil n’est pas au rendez-vous, idéal pour débuter notre ascension. Nous empruntons la route goudronnée qui mène aux fermes d’alpage Les Traverses puis celle du Poyet et des Crosets. Au point 1451 une belle pente herbeuse et fleurie sillonnée par un sentier raide formant de larges lacets nous conduit au sommet de la Vudalla à 1670m . Il est 10h15, nous avons largement le temps de contempler la vue à 360°même si Karen nous presse en disant que son petit-déjeuner pris à 6h ce matin est “échu”.
Vue étendue de tous côtés au de-là des Préalpes fribourgeoises, le lac de Gruyère et bien au-de-là. Un charmant et costaud courreur de fond habitant le village d’Enney, surgit d’en bas, arrête son chrono, puis se doit de nommer au même rythme que sa course, tous les sommets en partageant un morceau de cake aux carottes… Après un moment de contemplation tous azimuts, nous mettons le cap sur la ferme du Gros Moléson en suivant la longue crête magnifiquement fleurie où les vaches ne sont pas encore arrivées. 45’ plus tard nous atteignons une place royale parfaite pour contempler , c’est une sorte d’arène formée à gauche par le Moléson, en face par le départ de la cabine de Plan-Francey, au milieu la Combe descendante et sur notre droite la Vudalla. Nous cherchons chacune le pouf d’herbe le plus confortable possible pour s’y asseoir, le moment est venu de nous restaurer physiquement et gustativement.
Là-bas, près de la ferme du Gros Moléson un troupeau de vaches bien calmes rumine. La cabine du Moléson monte et descend. Un hélicoptère manoeuvre, espèrons-le pour le meilleur sur la Dent de Lys. Pendant ce temps nous nous délectons de sandwiches “maison”, petit pâté , salade de carottes, risotto aux poulet, taboulé aux pois chiches … le tout arrosé d’eau bien fraîche. “Manque le petit café” ose répliquer Yvonne avec son large sourire quand repasse le cake aux carottes!
Une petite bise nous rafraîchit, c’est reparti, la pause café nous la ferons sans hâte sur la terrasse de la Pierre à Catillon. Dans la joie du moment nous faillîmes payer 2 fois nos cafés, merci Anne-Claude. 4h30 se sont écoulées, nous avons gravi 650m sans peine et souvent en silence . Le spectacle offert à tout instant par la nature nous a ravies. Ont partagé les plaisirs de cette randonnée: Karen, Christiane, Yvonne, Cathy , Anne-Claude, Mona et Geneviève.
Récit de Geneviève, photos de Christiane et Yvonne




Ma 20 juin. 2023
Le Mont d'Or
On était quatre Mardistes courageuses qui se sont mises à la montée pour atteindre le sommet du Mont d’Or depuis La Comballaz.
Il faisait assez chaud et un peu lourd, mais on avançait vite jusqu'à la Pierre du Moëllé, où commençait la partie exigeante de la montée par la crête.
Après avoir vu le premier bout du sentier, une des participantes, des fois hantée par des attaques de vertige, a décidé de ne pas continuer.
Par un itinéraire très varié, assez raide, des fois un peu vertigineux, de temps en temps avec das blocs de pierre qu’il fallait surmonter à l'aide des mains, et avec des fleurs magnifiques de chaque côté, Geneviève, Agnes et moi sommes arrivées au sommet après une montée de 3:20 h depuis La Comballaz.
A cause de la brume la vue était un peu restreinte, mais on était dédommagé par la végétation débordante du printemps.
La descente se faisait sans aucun problème et, même si la randonné avait été assez exigeante, nous étions très contentes d’avoir réussi.
Gisela
On était quatre Mardistes courageuses qu ...
Ma 13 juin. 2023
Ballade autour le Molard & Grillades à la Planiaz
Balade autour du Molard et grillades au Chalet de La Planiaz
Notre RDV avec Agnes a lieu à la gare des Avants. Si tôt les congratulations faites, Gérard , Geneviève, Anne-Marie et Anne-Claude se mettent en chemin sur la route du Col de Jaman jusqu’à la bifurcation de la ferme des Pontets. De-Là nous nous dirigeons vers la ferme de Soladier, ce n’est pas tout à fait la bonne direction donc nous faisons une rocade et c’est tant mieux, la flore qui borde le chemin est colorée à souhait.
A près 2h de marche tranquille et +608m nous sommes en vue du Col de Soladier. Les uns souhaitent rejoindre le chalet de La Planiaz, les autres iront jusqu’à la cabane en rondins puis descendront par la Goille aux cerfs.
Tout ce monde (Jasmine, Myriam, Béatrice, Mona et Louis) s’affaire autour du grill dont le chef est Victor, arriveront ensuite Christiane et François puis Cathy.
Finalement nous serons 12 à table, partageant les bonnes choses concoctées par les uns et les autres. Rien ne manquait. Le tout arrosé de vins puis d’un bon café.
Tout est simple quand chacun met la main à la pâte ou offre une bouteille. L’idée d’Agnes de partager un moment convivial pendant la belle saison est à retenir. Merci à nos hôtes : Agnes, Jasmine, Victor et Béatrice, grâce à eux le 13 juin a eu un bel air de fête.




Me 7 juin. 2023
Lac de Lauenen-Gstaad par Whispile
Arrivés à 10h en transport public au Lac de Lauenen, nous empruntons le chemin de contournement du Lac 1381m en direction de Chrine1660m puis un sentier forestier en lacets rapprochés nous conduit à Chrinetritt 1804m. L’herbe pousse, les boutons d’or, orchis et autres fleurs printanières forment un tapis des plus coloré sur fond de sommets partiellement enneigés. Le plus gros de la pente est gravi, c’est sur la large crête de la Wispile que nous progressons, le sentier facile et bien marqué est généreusement bordé de superbes gentianes.
Un peu plus loin, à Vorderi nous décidons de nous poser et reprendre des forces : une ferme, un petit lac et 3 canards sur le lac forment un cadre idéal face aux nombreux sommets encore bien recouverts de neige.
Là, Olivier décide de prendre un peu d’avance, il poursuit toute la crête jusqu’au départ des remontées mécaniques puis descend la pente qui surplombe Gstaad. Sans hâte nous ne lui emboîtons pas le pas. Nous prenons le chemin le plus court par la forêt sur la gauche, puis nous passons sous la remontée mécanique et atteignons Gstaad. Après presque 1000m de descente nous arrivons tous ensemble dans la rue principale de Gstaad. Il reste 45’ avant le départ du train , une aubaine pour lécher les vitrines puis nous attabler autour d’un café et quelques douceurs.
L’humeur est à la joie, au partage, … après avoir vu la nature en fleurs, la pluie arrose notre parcours final sur quelques mètres jusqu’au quai de la gare rien de grave. Nous avons marché 15km dont 600m de montée et 1000m de descente en 4h30.
Merci à Karen, Yvonne et Olivier d’avoir, une fois n’est pas coutume, réservé un mercredi pour participer à cette course mythique.
Récit de Geneviève
Photos d’Yvonne, à voir petit film d’olivier Trachsel sur You Tube https://www.youtube.com/watch?v=HV0v-07iqwU







Sa 3 juin. 2023
Introduction escalade multi-longueurs
Lieu: Aiguilles de Baulmes
8 participants, dont deux-trois débutants
Conditions météo moyennes: averses de pluie intermittentes
Aucune remarque particulière
Lieu: Aiguilles de Baulmes
8 particip ...
Sa 3 juin. 2023
Der de der à ski : Fourchon 2905m & Co
Après un rendez-vous covoiturage à 0600 à Villeneuve et à 0615 à Saint-Triphon, nous filons sans encombre en direction du Col du Grand Saint-Bernard. La météo est annoncée orageuse mais nous sommes confiants.
Garés, équipés, nous commençons notre parcours côté italien sur de longues langues de neige tassée qui s’étendent jusqu’à nos pieds.
On enlève les skis, on enjambe la glissière et on traverse la Strada Statale 27 del Gran San Bernardo.
S’en suit un slalom entre les rochers, le passage de ponts de neige fragiles sur les torrents et la rencontre de plusieurs groupes d’Italiens accompagnés de leurs chiens qui savourent l’instant sans modération.
Les skis glissent, les bâtons s’enfoncent, les marmottes sifflent.
La lumière du soleil nous réchauffe, nous passons le mont sans nom et la pente se raidit.
Les derniers mètres sollicitent notre équilibre et nous offrent un panorama sublime et éphémère.
L’Aiguille des Angroniettes, le Grand Six Blanc, le Val Ferret.
Le ciel, les nuages, les montagnes, nous sommes minuscules.
Une dame d’un âge remarquable nous rejoint au sommet, sa force et sa technique de ski sollicitent toute notre admiration.
À la descente nous visitons un petit refuge tout beau tout neuf qui nous invite à revenir explorer cette arête Mont Fourchon – Pain de Sucre.
La Tour des Fous en ligne de mire, nous savourons de belles sensations de glisse et de liberté.
Après ces instants sauvages nous gagnons la chaleur d’un restaurant italien plein à craquer.
Nous y dégustons tous les mets de la carte que nous partageons jusqu’à la dernière miette.
our parfaire notre chance, les trombes d’eau choisissent cet instant pour s’abattre sur le toit en une agréable musique.
Merci Natalie, Kurt, Carmen, Machiel, Pierre et le club pour cette délicieuse tranche de vie. Simon Lepêtre.
P.S. de natalie : MERCI Simon pour ce chouette récit :o) A noter que 3 participant-e-s ont dégusté deux montées-descentes, sur une neige un peu molle mais tout à fait négociable. Le Fourchon, vraiment une valeur sûre !!







Ma 30 mai 2023
Tour du Lac de la Gruyère
Le tour du Lac de la Gruyère 30 mai 23
Le chemin de randonné autour du Lac de la Gruyère est très bien aménagé, il passe dans la forêt, dans les pâturages et à bord de l’eau, il y a du soleil, de l’ombre et plusieurs jolies places de pic-nic. Il a offert les conditions idéales aux mardistes du 30 mai, une des premières journées estivales de la saison.
Nous sommes parties de bonne heure aux Chevalleyres (Blonay) pour commencer notre marche bien avant 9 heures près de l’usine Cailler à Broc. Le but était de faire le tour de la partie sud du lac. Nous avons suivi la rive ouest du lac jusqu’au pont de Corbières où nous sommes retournés direction Broc par la rive est.
Les panneaux d’informations sur la nature de la région et la présence de beaucoup de fleurs et autre belle plantes a enrichie nos conversations.
Arrivé à Broc nous avons terminé cette journée légère et agréable autour de quelques rafraîchissements dans la cafétéria des visiteurs de l’usine de chocolat Cailler.
Les participantes étaient : Gisela, Yvonne, Edith, Christiane, Anne-Claude, Karen, Agnes, Christoph



Ma 23 mai 2023
Le Pas de la Bosse
Course guidée au pied levé par Gisela Hauschild
Ce matin frais et ensoleillé, parfait pour randonner, quatre Mardistes (Christiane, Karen, Yvonne et moi) nous nous sommes mises en route à 9:30 h pour monter au Pas de la Bosse depuis le parking près des Chalets de Chevenne au dessus de La Chapelle d’Abondance.
Le sentier raide serpentait d’abord dans la forêt où nous étions encouragées par le chant merveilleux des oiseaux de tous côtés.
Sorties de la forêt, nous avons vite gagné les Chalets de la Cheneau en traversant des prés parsemés de fleurs printanières, et tout à coup nous avons aperçu un grand troupeau de bouquetins, dont quelques-uns étaient couchés au soleil, les autres mangeaient ou dominaient sur de gros blocs de rocher. Nous étions très contentes de pouvoir observer ces animaux majestueux de tout près.
En s’approchant du col, changement de végétation: en bas nous avions des orchidées et des gentianes, plus haut, où la neige venait de fondre, nous avons trouvé des soldanelles et des milliers de crocus.
Après avoir traversé de petits restes de neige nous sommes arrivées au col et quelques minutes plus tard au point culminant de la randonnée, la Pointe de la Bosse.
La vue était fascinante, même un peu mystique par les nappes de brouillard, qui vagabondaient entre les sommets.
Comme midi était déjà passé, nous avons décidé s’amorcer la descente jusqu’au chalet de la Combe au Trot où une marmotte nous attendait au coin du bâtiment. Pour nous récompenser, nous avons pris un pique-nique opulent.
Entre temps des nuages noirs avaient surgi, et après une descente rapide nous sommes arrivées au parking à 13.30 h.
Pour terminer cette belle journée, nous avons pris du café et des tartes à Châtel, puis, une forte averse de grêle arriva, mais nous étions déjà en voiture.
Merci beaucoup à Geneviève, qui a eu l’idée de faire cette magnifique sortie, et aux copines qui m’ont accompagnée!
Le récit est de Gisela, les photos de Christiane et Gisela






Ma 9 mai 2023
le circuit des arpilles
Le circuit des Arpilles
qu’on voulait faire le 9 mai n’a pas eu lieu, parce que la rando de reconnaissance a dévoilé que les conditions n'étaient pas bonnes et au surplus la météo n'annonçait pas de trop beau temps.
Heureusement à la dernière minute on a trouvé une boucle de remplacement: L’Étivaz – Plan au Lare – Gros Jable – Les Vuittes – L’Étivaz. 700 m de dénivelé, 10 km de distance, 4 h de marche sans les pauses au versant sud de la Douve et les Salaires.
D’abord dans des pâturages, après dans la forêt un sentier assez raide nous menait à Plan au Lare, depuis où on aurait pu descendre dans la vallée, mais comme les conditions étaient bonnes – pas de neige, pas de sol trop glissant – nous avons continué, maintenant le long de pentes herbeuses sans trop de dénivelé, en admirant des grandes quantités de petites fleurs printanières. Le ciel était couvert en laissant passer des petits rayons de soleil de temps en temps.
Après 2 h 30 de marche nous sommes arrivées au Gros Jable où un pique-nique copieux nous a récompensé pour nos efforts.
La descente raide s'est déroulée bien vite, toutes les participantes étaient de bonne humeur et quand la pluie commençait, on était déjà en train de jouir d’un bon café au Col des Mosses.
Un grand MERCI à Christiane, Karen, Yvonne et Cathy de m’avoir accompagnée à cette course improvisée, mais quand meme belle.
Gisela


Ma 2 mai 2023
Le Bron par le Col du Blanchard
Novel-Col de Blanchard-Le Bron, 2 mai 2023
Notre cohorte faite de 7 bons marcheurs se met en mouvement à Novel 946m. Tandis que nos 2 véhicules restent à proximité de l’Hôtel des Chemins du Léman, Wolf notre guide du jour repère le sentier forestier qui, moyennant un bon nombre virages courts nous conduit assez directement au Col de Blanchard 1452m. Facile ? Le sol est glissant … quelques un-unes vont s’agenouiller ou carrément poser le flanc par terre. En fait personne n’est revenu indemne de boue, nos bas de pantalons et nos chaussures ont bien ramassé !
Au col apparaît un sympathique groupe marcheurs Hauts Savoyards partis de Thollon-les-Mémises. Nous échangeons et faisons chemin commun jusqu’au Bron 1545m. Les premières gentianes percent à travers les herbes sèches leur corolle d’un bleu puissant.
Il n’est jamais trop tôt pour casser la croûte, l’endroit nous convient, le soleil envoie ses rayons sur notre pique-nique, le Pinot gris de Wolf coule généreusement. De-là, la vue plonge sur le tout petit village de Novel que nous avons quitté 1h30 plus tôt. Après la dégustation de 3 sortes de chocolats, il en faut pour tous les goûts … nous nous remettons en file indienne derrière Wolf pour atteindre le Pas de l’Ours puis, plus bas, le hameau des Joincets. Nous nous rapprochons du cours de La Morge en empruntant le fameux GR5 jusqu’à Novel.
A l’Hôtel des Chemins du Léman la propriétaire nous ouvre aimablement la porte de la sympathique salle à manger et là, surprise … Cathy sort une boîte de succulentes pâtisseries libanaises bienvenues avec un bon café ou deux. Rien ne presse, nous sommes tous enchantés. Ont suivi l’agréable tempo de Wolf : Agnes, Cathy, Christoph, Geneviève, Gisela et Yvonne.
Récit de Geneviève



Ma 18 avr. 2023
Mont-Vully
SENTIER HISTORIQUE DU MONT-VULLY, 18 avril 2023
12 mardistes se retrouvent au bord du Canal de la Broye à Sugiez. A peine avoir franchi ce canal, qui contient la dernière portion de la Broye avant le lac de Neuchâtel, le groupe se lance à l’assaut du Vully par un long escalier. Le terme d’assaut n’est pas usurpé, puisque ce mont a servi depuis les Celtes de refuge, de forteresse ou de point d’appui militaire.
Au haut de cet escalier, on retrouve un chemin relativement plat qui surplombe les vignes de Sugiez et Praz, offrant un beau panorama sur le lac de Morat et sa ville.
Après avoir passé le Nant de Praz, on quitte le vignoble et on grimpe vers le sommet, traversant forêts et prés. Un petit détour nous amène à la Tour des Sarrasins, vestige d’un château du XIIe ou XIIIe siècle, sans grand intérêt.
Plus loin, par contre, la reconstitution d’une portion de mur d’enceinte, tel qu’on pouvait l’imaginer à l’époque des Helvètes mérite de s’y arrêter. Ceux-ci ont occupé ce site pendant de nombreuses années, avant de tout détruire lors de leur départ vers la Gaule.
On reprend la montée et peu après le sommet respectable de 651 m est déjà en vue ! Oui de la vue il y en a, malgré la brume qui nous cache de prestigieux sommets sur 160 degrés. Après une courte pause, nous nous dirigeonsvers la Pierre Agassiz ou Pierre du Palet Roulant, un bloc erratique de gneiss, dont l’origine serait la Furka, amené jusque-là à l’époque glaciaire. Ce bloc a permis de confirmer la théorie de la glaciation totale du plateau suisse. Ce bloc a également une connotation « cosmotellurique », un haut lieu vibratoire, qui peut soulager maux de tête et vue défaillante.
Nous ne nous attardons pas et nous nous dirigeons vers une époque plus récente, soit le Réduit du Vully, un ensemble de fortifications et de tranchées partiellement comblées datant de la 1ère guerre mondiale. Les positions sont orientées vers la France, d’où une percée probable était attendue pour contourner les armées allemandes.
Comme sur tout le mont de nombreuses places de pique-nique ont été aménagées, nous avons l’embarras du choix et en choisissons une qui offre un beau dégagement sur le lac de Morat. A proximité se trouve l’emplacement d’un « Chutz », ou feu d’alarme de l’ancien Etat de Berne. Le panneau nous indique qu’en 1748, le réseau bernois comptait 148 feux, dont 67 sur sol vaudois. Il fallait 3 heures pour transmettre une alarme de Genève à Berne ! Sa dernière utilisation l’a été en 1798 lors de l’invasion des troupes françaises.
Après le pique-nique, nous amorçons la descente vers le lac. Encore un arrêt historique à la Lamberta, ou Roches-Grises, paroi de molasse dans laquelle 200 m de galeries, sur plusieurs étages, ont été creusées entre 1916 et 1917. Accessibles (avec lampes de poche), elles font aujourd’hui la joie des enfants pour des parties de cache-cache.
Plus bas nous retrouvons les vignes, puis le village de Praz, avec de belles maisons, dont celle où est né justement Louis Agassiz. A l’embarcadère, il suffit alors de longer le lac par un chemin bucolique, bordé d’un côté par de petites résidences secondaires et de l’autre par des roselières, coupées parfois par un ponton permettant l’accès au lac. On rêverait d’avoir un tel chemin au bord de notre lac.
Enfin c’est l’arrivée à Sugiez et avant de repartir, un petit détour s’impose à la boulangerie pour y gouter un gâteau… du Vully bien évidemment.
François








Me 29 mar. 2023
Balade de la Molasse
Vétérans sortie du 29 mars
La Balade de la Molasse
Jusqu’à ce jour, j’avoue que j’ignorais quelle région on associait aux balades de la Molasse. Je sais maintenant qu’il s’agit en particulier de la région de Moudon que traverse la Broye, cette rivière bien connue qui a d’ailleurs donné son nom à la vallée.
C’est à nouveau Pierre Corajoud qui a partiellement inspiré l’itinéraire choisi aujourd’hui par nos chefs de course, à savoir Pierre (Serex) pour le gr. 1 et Jacky (Rezzonico) pour le gr. 2. Que nos deux amis soient remerciés pour leur planification et leur conduite, en particulier Jacky, puisqu’il a remplacé au pied levé Édouard (Horisberger), qui s’est récemment blessé au niveau du genou. Le gr. 1 (9 marcheurs) a traversé la vieille ville de Moudon, est passé devant le musée avant de faire un arrêt chez … Édouard qui, avec son épouse, nous a reçus avec beaucoup de gentillesse pour un excellent café (influence tessinoise?) et un non moins excellent croissant. Un grand merci à Édouard et à Mme Horisberger pour leur accueil et leur générosité. Le gr. 1 est ensuite monté en direction de la réserve naturelle de Péquinsin, dont la célèbre passerelle a été remise en état en 2021, se familiarisant par la même occasion avec les rivières La Mérine, La Bressone et la Carrouge, qui rejoignent la Broye en amont de Moudon. Après de nombreuses montées et descentes, après avoir longé la Broye, le gr. 1 s’est rendu chez notre nouveau vétéran, Patrick Aubort, où il a retrouvé le gr. 2 (7 marcheurs). Ce dernier a effectué lui aussi un très beau parcours via Chavannes-de-Moudon.
Les deux groupes ont été magnifiquement reçus par Mme Aubort et Patrick avec des choix de boissons, des taillés aux greubons, des biscottes tartinées et un gâteau au chocolat ! Au nom de tous les participants, je remercie Mme Aubort et Patrick pour leur accueil et leur générosité. Vous le voyez, avec les réceptions chez les familles Horisberger et Aubort, la journée est littéralement devenue extraordinaire !
Vous serez étonnés de ne pas trouver Charly Auf der Maur sur les photos. La raison est simple. Charly a eu l’excellente idée de préparer une sortie pour les moins résistants d’entre nous. Il sont partis d’Ouchy en direction de Lutry. Je tiens d’ores et déjà à remercier Charly pour son initiative qui illustre une fois de plus son sens de l’amitié.
Sur le plan poétique, Émile (Dind) nous a lu la fable « Le lion s’en allant en guerre », dont la morale est qu’il ne faut pas mépriser les plus petits ou les plus faibles. Chacun a ses qualités et apporte quelque chose aux autres. J’aime particulièrement cette morale, qui peut aussi être comprise comme signifiant que chacun a un rôle à jouer dans notre société.
Maurice Wagner








Ma 28 mar. 2023
La Combe 1916 m – Bas-Valais
Le Grand Tour de La Chia, 28 mars 2023
Prudents au regard des risques d’avalanche, nous avons opté pour le Grand Tour de La Chia. Notre groupe de 4 personnes entrainées, Cathy, Agnes, Gisela, Geneviève est guidé par Raoul. Nous arrivons sur place à 9h40 soit sur le parking du téléski de La Chia. Notre Guide Raoul observe discrètement les préparatifs, le sol est gelé et l’air vif après les chutes de neige de la veille. C’est sur le versant Sud de la Chia que nous nous engageons pour gravir la pente enneigée. Des traces d’animaux retiennent l’attention de Raoul et de Cathy qui s’avèrent être celles d’un lynx. La neige est légère, fraichement tombée.Il est aisé de progresser d’autant plus que le soleil et la dénivellation nous ont vite réchauffés. La vue est splendide sur Bulle et ses environs , le cirque des Préalpes fribourgeoises se déploie au fur et à mesure de notre progression.
Arrivés au chalet du ski club de La tour de Trême, nous faisons une halte pour admirer ce panorama exceptionnel que chacun se fait plaisir à renommer. Raoul valide et complète sans nous lasser. Puis nous nous dirigeons vers la crête sommitale où la neige est épaisse, recouvrant luxueusement les myrtilliers et les sapins. Après 30 minutes d’avancée en forêt nous nous approchons de la lisière où la vue sur le Moléson est magistrale. Les unes rêvent d’un bivouac ici autour d’un feu de camp, d’autres évoquent les sommets en vue et inscrits au programme de l’été 2023. Là, nous décidons d’ouvrir nos sacs afin de nous régaler de nos picnics. Pendant ce temps, Raoul évoque pour nous d’où vient le mot Moléson: “Moleisun “puis “Moleyson” se rapporteraient à une forêt de mélézes cise en contrebas du Moéson .Une autre source évoquerait un endroit marécageux au pied du Moléson.
Finalement la boucle se ferme après une belle descente par les Maulatreys. Nous faisons halte à la chapelle des Clés puis devant la cascade de la Chia. Nous admirons les fermes d’alpage cossues encore endormies sous leur manteau de neige et atteignons l’herbe verte des prés peu avant nos voitures. Quatre heures au grand air se sont écoulées, nous sommes ravies d’avoir profité de cette belle journée ensoleillée, il y avait tant à voir alentours.
C’est au restaurant de Hôtel le Manoir à Vaulruz que nous refaisons le monde et des plans sur la comète en remerciant chaleureusement Raoul pour son accompagnement très apprécié.
Photos de Gisela et Raoul, récit de Geneviève







Ma 21 mar. 2023
Entreroches
Le Talent des Mardistes, 21 mars 2023
Nul besoin de vous présenter Eclagnens et Le Coudray. Tout le monde connaît évidemment ces deux bourgades. Pour y arriver, pas simple, il faut voyager par train, métro, bus et LEB, que certaines prenaient pour la première fois. Et pour ceux qui ne connaissent pas cette compagnie, plus communément appelée la Brouette d’Echallens, je rappelle la première et dernière strophe d’une célèbre chanson :
Sur le Lausanne-Échallens, |
Pour voyager rapidement, |
A Eclagnens, le groupe descend vers les bords du Talent. Cette rivière au cours calme fait des méandres, comme si elle voulait retarder le moment de se mélanger aux eaux de l’Orbe. On suit un sentier non balisé, sur un sol gras. La petite forêt est sauvage, peu entretenue. Puis, sous l’ancienne fortification préhistorique de Layaz, le sentier remonte vers le Coudray, hameau de Goumoens-le-Jux.
Peu après, nous retrouvons un instant la civilisation avec l’autoroute que nous enjambons, avant d’amorcer la descente vers Eclépens. Le silence et la tranquillité sont revenus lorsque nous traversons un pré, où au loin s’étalent plusieurs parterres de jonquilles sauvages. Ce n’était que le début, car arrivés dans le bois non loin du canal, c’est une pléthore de jonquilles sauvages qui couvre le sol. La proximité de pierres moussues et d’arbres tombés, permet à chacun de cadrer ses photos.
Nous pique-niquons dans une prairie sauvage, au bord de la clôture protégeant ce biotope. Nous sommes au-dessus des tunnels ferroviaires d’Eclépens et le trafic y est intense.
Après la pause, on atteint les restes du canal d’Entreroches, vestiges intéressants, puisqu’il avait été construit par des hollandais en 1637, pour acheminer des marchandises des Pays-Bas, alors espagnols, vers l’Espagne en évitant la France. Mais les sous manquèrent et le canal ne relia qu’Yverdon à Cossonay. Il servit jusqu’en 1829, de voie de transport pour les vins vaudois et le sel de Bex destinés à LL.EE de Berne. Mais l’avènement du chemin de fer tua le canal et il fut remblayé par les matériaux excavés du tunnel ferroviaire. Aujourd’hui, une toute petite portion a été rétablie, avec des murs de l’époque, et l’on peut se rendre compte que seules de petites barques pouvaient l’emprunter. Des panneaux en rappellent l’histoire.
Au bout du canal, le bruit de la cimenterie d’Eclépens se fait entendre. Nous l’évitons et grimpons alors en direction du Mormont, haut sommet de 604 m et dont la crête fait office de partage des eaux. Pas incommodé par le bruit et les nombreux promeneurs, une trentaine de chamois paissent tranquillement non loin du chemin. Nous renonçons au sommet, car il se trouve en pleine forêt et ne présente aucune vue. C’est alors que nous entendons le son d’une corne qui nous avertit qu’un coup de mine va avoir lieu. L’explosion retentit et le sol tremble jusque sous nos pieds.
Pendant que nous commençons à descendre, la fin de l’alarme est sonnée. Nous arrivons à la Birette et surplombons tout d’un coup les carrières d’Eclépens. Celles-ci sont peu visibles depuis la plaine, mais là, c’est une fosse béante, immense, à plusieurs niveaux qui s’offre à nos yeux. Nous restons baba devant ce spectacle surprenant. Il y a vraiment de quoi se faire du souci avec l’extension prévue.
Sur le chemin qui mène à La Sarraz, nous apercevons le Mont-Blanc et nos villages vaudois de Pompaples, Orny, Bavois. Au loin, c’est la boucle de la Venoge, qui nous rappelle « qu’en passant par la Sarraz, elle a vu qu’un rien de plus elle était sur le versant nord et, quand elle a vu l’Orbe sa sœur filer tout droit par Yverdon vers Olten, elle a dit, pardon, le nord c’est un peu froid pour moi, j’aime mieux mon soleil vaudois ».
Jolie balade où nous avons côtoyé nature, histoire, archéologie, campagne et industrie.
François








Sa 18 mar. 2023
Week-end à Moiry
Sortie Zinal-Les Haudères, chef de course Frédéric
Bulletins météo et avalanche consulté, billet de train téléchargé, pic-nic acheté, sac à dos chargé, crème solaire tartinée, chaussures de skis aux pieds, nous voilà à embarquer dans cette télécabine toute neuve à Zinal.
Parmi tous les randonneurs de la région, nous sommes cinq à longer l’arrête de la garde de Bordon au sommet des installations de Zinal, pour basculer du côté de Moiry. La neige est « skiable », pour une météo ensoleillée sur ce tracé sauvage qui plonge sur la zone du bout du lac de Moiry côté cabane. Pic-nic pour tous et bouffée d’air frais pour Greg.
Nous remontons le long de la moraine ouest dans une jolie poudreuse qui colle bien aux peaux (n’est-ce pas Johanna ?) en écoutant les pierres qui tombent pas loin de nos traces. Nous traversons alors le glacier en nous encordant, gardant une bonne distance sur ce glacier dont les crevasses sont invisibles. Nous mettons ensuite le cap sur la cabane dans le pierrier juste assez recouvert.
L’entrée dans la cabane nous réserve la bonne surprise d’une chaleur incroyable dans la salle à manger ! Une chaleur toutefois pas suffisante pour faire cuire notre riz ! Nous allumons alors un feu dans le poêle pour passer la température ambiante à 29 degrés et pour faire fondre une dizaine de litres à partir de la neige cultivée sur la terrasse en notre absence. Apéro, puis rizotto aux morilles, chocolat, un délice ! Et hop au lit assez tôt pour savourer une nuit dans le plus beau des décors.
Tellement efficaces dans le rangement de notre désordre, nous partons avec une demi-heure d’avance sur le programme. Skis au pied, nous atteignons le col du Pigne sans avoir besoin des couteaux. Crampons aux pieds, le sommet et gagné sans difficultés.
Descente en direction du glacier sur une jolie couche de neige agréable à skier, un vrai régal.
Traversée du glacier rapide puis rechaussage des peaux pour remonter en direction du col de Bréona… et là c’est un peu plus tendu ! La météo se gâte, le temps se couvre, la neige commence à tomber avant d’avoir atteint le col, mais surtout les conditions d’enneigement, quelques petits signes d’alerte, nous invitent à quelques détours qui rallongent notre tracé. Fredéric en vrai chef nous mène avec sécurité jusqu’au col. Il s’offre même le luxe de perdre des forces en disparaissant dans un trou sûrement créé par la fonte de la neige le long d’un rocher, faille recouverte de neige tombée ces derniers jours. Pierre venu à son secours disparait aussi. Solidaires, nous les encourageons de loin sans nous approcher... Nous avons tout le temps, la poste est prévue pour 15h15.
Pour la descente sur Les Haudères, c’est une autre histoire : visibilité nulle, il neige, jour blanc. Nous nous suivons de près. Fredéric en tête s’aide de son GPS et surtout des traces des skieurs des jours précédents. En s’approchant des Haudères, la neige se fait rare et nous finissons à pied pour prendre la poste qui nous ramène à Sion.
Retour en train en vidant les restes de pic-nic, on se croirait de retour de grandes vacances !
Merci Frédéric pour ce super week end, c’est toujours du vrai plaisir
Pour le récit de course, Nicole





Me 15 mar. 2023
Boucle du Boiron
Course du 15 mars Le long du Boiron
Comme vous l’a écrit Pierre (Serex) il y a quelques jours, nous avons entamé aujourd’hui une trilogie (j’aurais préféré une...tétralogie!!!) le long du Boiron, dans la région de Morges. Cette trilogie a été commentée par Pierre Corajoud, qui a décrit de nombreuses balades dans la région lémanique. Pierre Corajoud est notamment l’auteur du guide intitulé « Étonnantes rivières vaudoises », qui a donné à Hans Friedli l’idée de la course de ce jour. Le message principal de Pierre Corajoud est tout simple mais tellement vrai : « Remonter une rivière c’est un peu comme remonter à la source des choses. »
Nos deux chefs de course du jour étaient Pierre (Serex) et Hans (Friedli). Les 14 participants remercient vivement Pierre et Hans de nous avoir préparé un bel itinéraire, de nous avoir permis de nettoyer nos semelles grâce à une rivière au niveau d’eau étonnant malgré la sécheresse actuelle, d’avoir organisé un excellent repas au restaurant thaï de Denens, et de nous avoir offert les boissons. Première cerise sur le gâteau, ils nous ont assuré un magnifique soleil, avec vue claire en direction du Mont-Blanc.
Arrivé à Morges, le groupe a marché en direction du Boiron, dont il a remonté le cours en direction de Lully. À noter que les communes concernées ont construit des marches d’escalier dans le lit du Boiron, non pas pour les bipèdes que nous sommes, mais pour...permettre aux truites de remonter plus facilement le lit de la rivière. À noter également que nous sommes passés à la Maison de la rivière, une institution fort intéressante, que ce soit sur le plan des visites que sur le plan des projets scientifiques auxquels elle participe. Nous avons par ailleurs fort apprécié les nids de héron qui se détachaient superbement dans le ciel bleu !
Nous sommes alors arrivés à Lully, avant de rejoindre Denens et son restaurant thaï. Après le repas, seconde cerise sur la gâteau: nous avons en effet eu le plaisir de savourer une nouvelle fable de La Fontaine, "l’Ivrogne et sa femme". La morale figure au début de la fable : "Chacun a son défaut, où toujours il revient : Honte ni peur n'y remédie." Un bel encouragement à l’humilité, sinon au découragement...Mille mercis à toi aussi, cher Émile pour ta contribution comme toujours très appréciée à notre réflexion.
Quelques vétérans ont marché jusqu’à Vufflens-le-Château, d’où ils ont continué en train, alors que les autres ont continué à pied jusqu’à Morges.
Pour rappel, et pour répondre à une question que nous nous sommes posée, l’animal que l’on trouve sur les armoiries de Denens est un chouca. Personne à la commune de Denens ne sait pourquoi cet chouca a été choisi...Peut-être trouverons-nous une réponse dans un avenir plus ou moins proche!
Maurice Wagner








Ma 7 mar. 2023
Moints Chevreuils
Journée de rêve pour monter aux Monts-Chevreuils.
En effet ce mardi matin, le soleil brille de tous ses feux et nous sommes 5 mardistes à effectuer la montée, tranquillement, sans raquettes (avons fait le choix de ne pas porter nos raquettes les 2/3 du parcours), nous laissant le temps d’admirer les sublimes paysages environnants. À mi-parcours, le lac de l’Hongrin et son imposant barrage se dévoilent avant la montée finale qui nous hisse jusqu’au sommet à 1’749 mètres d’altitude où le panorama est sublime.
Nous descendons cahin-caha, sans raquettes c’est un peu plus épineux, jusqu’à la buvette où la grande terrasse accueillante des Monts Chevreuils nous permettra de profiter des rayons du soleil… entre autres !!!
En effet, Edith affirme haut et fort qu’il est plutôt l’heure de l’apéro que l’heure du pique-nique!
Sitôt dit sitôt fait, la bouteille est déjà sur la table: nous trinquons, mangeons, échangeons avec des discussions qui peuvent même être pimentées, rigolons, un grand moment de bonheur!
Comme les gâteaux ont l’air alléchants, nous craquons. Ce dessert va mettre une “douce” note dans la joyeuse équipe des mardistes du 7 mars.
Il faut toutefois penser que la Lécherette est à quelques kilomètres!
Aucun soucis nous voilà en route … presque aussi légères qu’à l’arrivée!!!
Avant de partir nous admirons la splendide vue qui se dégage sur la vallée du Pays-d’Enhaut et du village de Château-d’Oex.
Le soleil se voile mais l’ambiance reste ensoleillée.
Nous traversons des pâturages alpins sans neige, passons près des fermes isolées et tranquilles sans bétail, pour revenir à notre point de départ.
Magnifique journée. Merci Karen, Geneviève, Gisela et Edith.
Christiane








Ma 28 fév. 2023
Corne des Brenlaires 1879 m – Butte boisée qui domine L'Etivaz
Sous la conduite de Raoul, notre groupe de 8 personnes se met en marche raquettes aux pieds à 10h15 . Nous sommes à l’Arsaz 1408m, entre les Mosses et La Lécherette. Le but du jour est la Corne des Brenlaires en passant par le plateau de Pra Cornet. Sans hâte nous progressons, cherchant le rythme qui convient à tous. Un groupe de chevreuils pâture sur les espaces libres de neige à l’abri des sapins. La montée se fait plus raide, quelques vêtements rejoignent nos sacs. Arrivés sur le vaste espace du plateau que nous prenons le temps d’admirer, Raoul nous explique la suite du trajet, ce sera la crête qui domine le la ferme d’alpage du Soere puis la cime de la Corne des Brenlaires en laissant les raquettes sur la crête. La montée est raide, le sol est dur .Du sommet à 1879m, la vue est splendide. Le groupe est précédé par Raoul qui taille un joli cheminement dans la pente. Tous rejoignent deux d’entre nous restées à l’alpage du Soere. Le soleil est toujours de la partie, bien calés contre le mur de la ferme tels des lézards, c’est le moment de deviser sur le bonheur d’être là, sur la beauté et le silence. Le plateau de Pra Cornet nous appartient. Personne en vue de toute la journée.
L’heure est à la descente direction L’Etivaz. Raoul en tête , nous osons progresser sur des pentes vertigineuses, puis vient la forêt et ouf, l’asphalte … Plus c’est dur plus nous nous sentons pleins de ressources. Quand il le faut un arrêt permet d’échanger une paire de raquettes avec celles de Raoul et c’est reparti de plus belle pour une descente à la James Bond. Il est presque 15h lorsque nous arrivons à l’arrêt du bus . Il reste 20 minutes pour faire quelques achats à la Fromagerie de L’Etivaz, du plaisir local pour plus tard. C’est aux Mosses autour d’une boisson chaude que s’achève cette belle aventure, 2 autochtones partagent notre bonne humeur. Que du bonheur! Merci à Raoul Martz, merci à tous: Karen Armstrong, Cathy Berthoud, Gisela Hauschild, Christiane Gavillet, Agnes Wauters, Olivier Trachsel et la sous-signée . Cette course aura révélé les forces vives encore bien présentes chez des Mardistes. Une fois de plus n’est pas de trop: merci Raoul de nous faire vivre de belles sensations en toute sécurité hors des sentiers battus.
Récit de Geneviève Osinga, Photos de Christiane






Sa 25 fév. 2023
Région Mayen de My
Bel oiseau, transformé en col des Ecandies, le 25 février
Il en aura fallu des questionnements pour décider de la course du jour.
Col du bel oiseau, après avoir été sur place pour le départ et voir que c’était pas terrible, se dire qu’il y avait autre chose à faire que le Mont Tellier…
A 7h20, sur le parc de Montreux, il est décidé d’aller au col des Ecandies. Annik, Michael, Christophe, Pierre et Simon ne connaissant pas la course, mis a part Susi, Aline et Keller, les chef(fe) de course c’est tout schuss en direction de Champex.
Quelques absents de marque pour blessure et maladie Marco, Claude, Nicole, Régula, Rachelina.
Départ du parc du télésiège de la Breya à 9h00.
Départ rapide, le froid est mordant et tout le monde veut se réchauffer. C’est clairement une randonnée rapide qui sera “envoyée” vite fait, après 3h15 de montée et 1h de descente.
Nous n’en sommes pas là: nous profitons de ce vallon d’Arpette juste magnifique, soupoudré d’un petit peu de poudre tombée durant la nuit. Au restaurant d’Arpette une petite halte pour enlever des couches, puis une pause un peu plus conséquente à la limite des sapins. Les nuages jouent à nous offrir des jeux de lumière à ces montagnes nous entourant. Nous rejoignons d’autres groupes avec des têtes connues. Il est vrai que pour le moment, avec les conditions idéales (sans trop de neige, il est vrai,) soit : beau temps, 5-10m de poudreuse et un temps froid, les amateurs de ski de randonnée sont nombreux.
Deuxième arrêt sur la moraine, par un froid glacial, pour manger et boire un petit quelque chose. Et c’est reparti pour les derniers 400m de montée. Et c’est toujours une vue spectaculaire, que la vue depuis ce col. D’un côté, Weisshorn, Zinalrothorn, Dent Blanche, Wildhorn. De l’autre côté, panorama sur le glacier du Tour et de ses aiguilles , le Buet, le Cheval Blanc. Le bémol est , bien sûr, une diminution visible du glacier, qui d’année en année recule.
Le pic nic se fera au soleil, après la moitié de la descente, dans le début des mélèzes. Descente, ma fois, bonne. Le petit peu de neige fraiche recouvre quelques pièges, mais que du bonheur.
La pause de midi, au soleil, nous a permis de goûter quelques spécialités et de se sustenter avant la fin de la descente . Elle s’est faite très rapidement: un chocolat chaud « mont Blanc » était prévu au tea-room/boulangerie près du lac de Champex!
Et ensuite, rentrée dans quelques bouchons sur la route du retour. Sans casse et une nouvelle course pour les « nouveaux ».
Ça a été un plaisir et quelques belles photos d’hiver , et oui, il y a encore de la neige…
Keller







Ma 21 fév. 2023
Isenau
Sortie en raquettes des mardistes du mardi 21 février
Départ : des Diablerets à 1'191 m pour arriver à Isenau à 1'766 m
Nous arrivons sur le parking du départ des jolies cabines rouges qui menaient les skieurs à Isenau jusqu’en 2017 à 09h30.
Juste à côté sur un petit promontoire se dresse la bucolique petite église réformée des Diablerets.
Nous décidons au vu du peu de neige sur les pentes ensoleillées devant nous de partir sans raquettes.
C’est à 09h45 que débute notre randonnée, nous suivons sur quelques mètres la route du Pillon pour trouver un petit chemin à notre gauche qui nous amène vers la forêt : l’itinéraire est aussi le sentier pédestre d’été . Nous montons en zigzag dans la forêt : pas de neige pour l’instant. Nous suivons ensuite la Crête : le ciel est bleu, le soleil bien agréable et le panorama est époustouflant. Nous sommes déjà bien montées et là un peu de neige subsiste encore.
C’est après 2 heures de montée que nous arrivons sur la terrasse du restaurant d’Isenau. Nous sommes récompensées : la vue panoramique sur les sommets est juste magnifique : nous voyons la passerelle du Glacier des Diablerets, le Chamossaire, les Tour d’Aï , les Dents-du-Midi et tant d’audres sommets. Des chaises sont là à notre disposition pour notre confort et l’appétit se faisant sentir nous attaquons notre pic-nic sans plus attendre.
La descente se fera par la Manèche puis les Moilles et là nous avons rencontrons encore passablement de neige et … nos pieds s’enfoncent dans bien 30 cm de neige. Sur ce bout de parcours nos raquettes auraient été bienvenues ! C’est dans les rires et la joie que nous arrivons vers les premiers chalets : tous plein de charme. Depuis là, la petite route complètement sèche nous permet de rejoindre le parking que nous atteignons vers 14h30.
Nous prendrons encore le temps de nous arrêter à la boulangerie – tea-room près du Pont et de déguster pour les unes une panachée bien fraîche et pour moi un délicieux vin chaud.
Merci Mona pour cette belle sortie : les participantes du jour :
Mona, Cathy Berthoud, Geneviève, Gisela, Agnès et Yvonne.







Ma 14 fév. 2023
Haut de Crêt 1551 m – région Gruyère
Perplexes, les 9 randonneurs sortent de leurs 3 voitures en interpellant Raoul notre guide “ mais c’est le bout du monde”? Puis, en silence ils se demandent bien ce qui les attend au départ du parking du Pralet sur la route forestière qui longe le Motélon et que nous avons empruntée à la sortie de Broc sur la droite. Gisela et Olivier sont aimablement accroupis aux pieds de nos 2 jeunes invités ukrainens Mariia et son fils Sviat pour les aider à chausser la paire de raquettes prêtées pour partager une belle journée avec les habitants du pays qui les accueille depuis le 27 janvier.
Raoul donne le départ, il trace de belles courbes et nous suivons en gardant un oeil sur nos invités qui se mettent vite au rythme des mordus de la raquette. La vallée du Motélon est encaissée, nous sortons de l’ombre après 45’ d’ascension. De-là, nous devinons notre sommet Le Haut de Crêt. La pause offre un répit salutaire puis c’est le départ en tenue plus légère et lunettes de soleil. La neige se fait rare, Raoul sait où la trouver. Les sommets alentours jaillissent de toutes parts … le bout du monde nous délivre ses secrets. Les uns y reconnaissent la Dent de Broc, la Dent du Bourgo, un bout du lac de Montsalvens, la jolie crête qui mème de Vacheresse au Van, en face au loin le Jura …Raoul complète discrètement lorsque nous hésitons sur le nom d’un sommet. Ici à 1447m la vue offre aujourd’hui un panorama exceptionnel sur fond de ciel indéfectiblement bleu : bien choisi Raoul!
Pas un souffle de vent, il n’y a que la vue et le soleil de toutes parts. Une mongolfière se rapproche , en silence nous ouvrons nos pic-nic. Nous sommes “chez Gégé 2022” indique une plaquette sur la pile de bois, clin d’oeil à notre ami Gérard K. qui est probablement sur d’autres pentes. Raoul nous fait déguster un Etivaz, fromage fait à l’alpage, il est délicieux, il sent la vache. Quelques minutes s’écoulent Raoul revient vers nous avec un vieil Etivaz, cette bouchée “d’authentique” nous habite le palais et le nez jusqu’au passage du choclat… merci Raoul pour ce moment bien choisi puisque nous sommes adossés au bois qui chauffera le chauderon plein du lait des vaches des pâturages de Haut de Crêt durant la prochainne saison. Faut-il redescendre de ce paradis pour randonneurs? Raoul ouvre le chemin de descente carrément pentu, la neige est ramollie. Certains zigzaguent d’autres font quelques pirouettes de joie sans gravité par-dessus les raquettes puis nous apercevons le chemin forestier emprunté le matin. Nous nous quittons en congratulations et promesses de se revoir bientôt pour d’autres Aventures Alpines avec Raoul. Ces randonnées sont ouvertes à tous les membres de la section disponibles le mardi.
Ont partagé les plaisirs de cette journée: Yvonne, Cathy, Christiane, Mariia, Sviastolav, Fançois, Olivier, Gisela, Geneviève et Raoul.
Photos de Christiane, Gisela, Cathy et Geneviève, récit de Geneviève. Un magnifique petit film rythmé de façon humoristique par Olivier est disponible sur youtube https://youtu.be/Tyy2XFssrB8







Ma 31 jan. 2023
Ski piste, lieu à définir suivant enneigement
ANZERE, ski de piste 31.01.2023
Nous nous retrouvons tous à Anzère (1’500m) à 9h30 puisqu’une voiture est partie de St-Triphon et l’autre de Villeneuve.
En montant, nous traversons une zone nuageuse qui ne nous fait même pas peur puisque le ciel bleu perce déjà. Pourtant, lorsque nous atteignons le sommet le “Pas de Maimbre” (2’362m), une couche impressionnante de brouillard s’étale à nos pieds si bien que, depuis notre perchoir, nous profitons d’un spectacle merveilleux.
A sept skieurs nous voilà dévalant les pistes, tout de suite à un rythme soutenu ce qui nous réchauffe car la température fraiche nous “pique le nez”!
Daniel a envie de descendre jusqu’à Anzère mais la “neige canon” sous nos pieds est plus dure que sur les hauteurs, aussi nous ne renouvellerons pas cette descente sauf pour le retour.
Au soleil, nous prendrons le repas de midi sur la terrasse abritée, superbe …. toutefois, nous ne nous éterniserons pas, le café avalé nous voilà déjà repartis en direction des “Rousses” (1’770m).
Ici, le télésiège n’est pas très rapide et long, le vent nous rafraichit vraiment, il y fait froid, aussi même si la piste est très belle nous reviendrons assez rapidement au soleil …. qui s’est voilé entretemps!
Il y a peu de monde sur les pistes, elles sont très belles mais ne rêvons pas, elles ne sont pas poudreuses, peu importe nous faisons un ski du tonnerre.
L’heure avance et Jasmine nous a très aimablement invitée pour le thé dans son chalet.
L’accueil dans son chalet cosy est très chaleureux où une table est dressée avec des spécialités toutes meilleures les unes que les autres: fromages, viande de cerf fumée, pain de seigle, douceurs… un vrai régal.
Encore merci à Jasmine et à vous six participants qui m’ont accompagnée: Agnès, Anne-Marie, Regula, Karin, Catherine et Daniel D., pour cette formidable et longue journée de ski chapeautée de rires et de bonne humeur du matin au soir …. en effet, il est passé 19h lorsque nous arrivons chez nous!!
MERVEILLEUX! de tels moments, MERCI.
Christiane







Di 29 jan. 2023
Promenade par Taney
Après deux désistements, Fredo est venu joindre notre groupe pour une belle sortie ce dimanche.
Il fallait composer avec le vent de ces derniers jours et le soleil “qui tappe” ce dimanche, pour faire le choix qui nous permettra de faire du beau ski.
La face S du Grammont : au mois de janvier avec le fort vent de ces 10 derniers, c’est croûté-carton pas bon… mais avec ce soleil que ce veut chaudement caressant, ça va décailler, il faut y croire…
Et on y a cru !
Une montée régulière et tranquille nous a permis de joindre le sommet en moins de 3 heures ; pose bien méritée pour faire un exercice de géographie sur le repérage des sommets alentours et laisser décailler, avant de chausser les skis pour une belle descente en poudre “crème fouettée”, très agréable à skier.
C’est quatre beaux sourires qui arrivent vers le “buggy” qui nous attend au Flon, avant d’aller déguster un rafaîchissement, avec tripes maisons et colrave (sisi) au resto des Cornettes.
Quel beau dimanche…
Merci à vous trois et bonne saison
Après deux désistements, Fredo es ...
Ma 10 jan. 2023
Mont Tendre 1679 m - Point culminant du Jura vaudois
Après une journée et une nuit bien pluvieuses, la décision est prise: nous irons au sommet du Pralet et tenterons le tour du Barlattey. En deux temps et trois mouvement notre guide Raoul étudie le nouveau parcours et nous voilà au départ en bordure de la route du Lac des Joncs où aucun parking n’est déblayé, la neige fraîche tombée cette nuit recouvre tout le paysage. Quelque espaces de ciel bleu sont de bonne augure. Notre cohorte colorée et joyeuse se met en ligne,raquettes aux pieds, derrière Raoul. Un skieur et 2 skieuses nous ont devancé, ils nous frôlent fièrement dans leur folle descente du Pralet dans la poudreuse.
A la hauteur du chalet de Borbuintze nous laissons le Pralet sur notre gauche, nous buvons un coup et nous délestons de queques habits. Le soleil est bien présent, les branches de sapins chargés de neige nous caressent la tête en passant. La trace n’est plus faite, Raoul travaille dur jusqu’à la bifurcation vers la pente qui mène au Pralet. Une pause respiratoire est bienvenue. Nous sommes face à la Dent de Lys. C’est le moment pour notre guide de capter notre attention par le récit d’un miracle rapporté par le seul survivant d’une cordée de 4 alpinistes qui a décroché à la Dent de Lys il y a de cela bien des années. En invocant Marguerite Base, cet alpiniste a survécu à ce terrible accident. Concentrées sur l’issue de ce récit nous avons repris notre souffle et repartons légères jusqu’au sommet. Un vent froid nous glace, le spectacle est fabuleux quel jour béni nous vivons! Un skieur de la section Gruyère est requis pour prendre la photo finale.
Le reste du parcours n’est qu’enchantement. Le paysage alpin est dégagé de toutes parts, une petite bosse de plus et nous voilà en position dominante en deça de la ferme d’alpage de Paccot-Dessous. de là Raoul évoque tous les sommets alentours du Moléson au Col de Soladier sans nous lasser.
12h15, 2h se sont écoulées le moment est venu de nous aguiller le mieux possible contre la ferme face au soleil resplendissant. Quelques échanges gastro passent d’une main à l’autre: la tomme au miel et aux amandes de Morges, le filet mignon de porc séché, les fondants de Mona , le vin chaud Que du bonheur!
Le froid nous saisit , nous nous mettons en marche descendante dans le vaste cirque que constituent les alpages environnants. Le plus long c’est la fin de la route des Crêtes … nos voitures n’ont pas bougé. Avec l’énergie restante nous nous délestons avec soulagement de nos raquettes. Il est 14h45. Une verrée nous rassemble au chaud dans le sympathique café-restaurant “La randonnée” face à l’office du tourisme des Paccots. Merci, merci à toutes et à Raoul pour tant de beautés partagées.
Ont participé : Christiane Gavillet, Yvonne Corbaz, Cathy Berthoud, Mona Giobellina et Geneviève Osinga.








Ma 13 déc. 2022
Marche et visite culturelle à Bern avec les Mardistes du CAS-Genève
Vingt deux membres du CAS issus des sections genevoise et montreusienne se retrouvent au sortir du train à la Gare de Bern par un jour de décembre bien froid. Après d’ultrarapides reconnaissances de tous ces visages emmitoufflés nous avons hâte de bouger . Nous quittons l’Aarberggasse pour descendre les escaliers qui conduisent à notre cheminement au bord de l’Aar sur sa rive gauche puis nous passons un pont en bois pour atteindre la rive droite. Le courant est à peine visible, l’eau est limpide quelques barques plates, des rampes d’escaliers nous rappelent qu’en saison plus clémente on se baigne dans l’Aar à cet endroit. Pour le moment nous fixons le sol afin d’éviter les plaques de glace, ce serait dommage de glisser, l’eau doit être bien froide … Nous longeons les quartiers autrefois occupés par les artisans, puis nous passons à nouveau sur la rive droite au niveau du parc aux ours. La vue sur la haute ville de Berne s’ouvre à nous jusqu’à notre arrivée sous le Kirchenfeldbrücke. Il faut parfois y croire très fort en franchissant un talus couvert de glace épaisse. Après quelques rampes nous voilà arrivés à l’Helvetiaplaz. Le Musée Alpin est bien chauffé. Nous faisons davantage connaissance en dégustant un délicieux risotto au safran garni de légumes locaux. Viennent ensuite la visite des deux expositions phares du Musée: Femmes et montagne puis Heimat sur le thème actuel du déracinement programmé des habitants du village de Mitholz. Forts de ces moments de découvertes, des contacts établis et des projets en cours, nous nous séparons pour profiter à loisir des beautés de la vieille ville de Bern.
Les animateurs de cette journée: Valeria Sulmoni de Genève, Pierre Serex et Geneviève Osinga de Montreux.








Di 11 déc. 2022
Ski de randonnée
pointe de Bellevue, 11 décembre
Les dieux furent avec nous: jusqu’à jeudi soir, il n’y avait pas de neige, le dimanche, 30 cm de poudreuse étaient tombée, de quoi se faire plaisir, en skiant léger…
C’est une petite équipe composée de Sophie, Annelyse, Delphine, Claude, Michael et votre chef de course.
Station de Morgin encore fermée, c’est depuis le parc que nous mettons les skis par un petit -11°, sans vent et un grand ciel bleu.
Nous ne sommes pas tout seuls… La montée est tracée et retracée. Au soleil, petite pause pour enlever gros gants et la “doudoune”
Que dire… tout le monde était content de remettre les skis, au soleil, et dans de la petite poudreuse toute légère.
Arrivée au sommet, la vue mérite le nom du sommet: “Bellevue”.Rencontre avec Rachelina et Aless qui, elles, ont fait toute la crête depuis la porte de Culet
C’est l’heure de la descente, quelques cailloux et un chef de course peu à son affaire… en effet, la direction de la scierie n’est pas la bonne direction pour retourner vers les voitures. Pas grave, on traversera les paravalanches. Loupé...il y a des barrières. Une descente dans les mottes de terres et neige jusqu’en bas des fameux paravalanches, un grand flan coteau et retour sur la piste de montée.
Arrivée à Morgins, quelques chocolats chauds clôture cette première sortie.
CKler




Ma 15 nov. 2022
Tour du Molard - Soupe au chalet
La traditionnelle balade au Molard avec arrêt indispensable au chalet de la Planiaz pour
la soupe à la courge + le buffet dessert
RDV à la Cergnaulaz à 09.30 h. Météo grise mais temps sec. Pour l’instant, pas de neige en vue. Karen fait la récolte des multiples desserts et monte avec Anne-Catherine et Jasmine directement en voiture au chalet. Les autres se mettent en route pour un tour classique du Molard, via le chalet de la Forcla et le couloir de la Flêche, ainsi nommé par les skieurs en hiver. Mais semble-t-il, ce n’est pas si habituel que ça…. Plusieurs dames découvrent la montée au Molard depuis ce côté-là !! Cequi nous fait dire qu’il n’est jamais trop tard pour apprendre. Photo de groupe au sommet. Un petit courant d’air et quelques gouttes nous poussent à la descente par la Goille aux Cerfs.Le sentier est sec, très étonnant au vu de la pluie de ces derniers jours. La Goille nous sourit comme une grande pierre précieuse… Une petite flaque d’eau presque magique reflète nos habits colorés, de même que nos sourires épanouis. Suit un moment d’admiration devant le nouveau petit chalet de la Goille avec son toit végétal, un vrai chef d’œuvre des bûcherons! La Planiaz nous accueille dans toute sa splendeur vers 11.45 h., pile à l’heure de l’apéro. Merci à l’équipe d’intendance pour leurs préparations : réfectoire chauffé, tables soignées et bonne odeur de soupe qui vient titiller nos narines et réveiller notre appétit. Victor est monté pour son compte. De ce fait, 16 personnes profitent de ce repas aussi convivial que joyeux, une délicieuse soupe à la courge, accompagnée d’un verre de vin, suivi par une multitude de gâteaux, tartes, tourtes ou cannelés accompagnés de cafés, expresso ou thés. Tout pour nous faire du bien.Vers 15h., les premières personnes reprennent la route du retour …. en recommandant de renouveler cette sortie d’automne pour l’année prochaine.
Merci à tous les participants/tes pour leur enthousiasme tout au long de cette belle journée. Les marcheurs/euses: Yvonne, Christiane, Geneviève, Anne-Marie, Olivier, Mona, Régula, Anne-Claude, Gérard, Béatrice, Victor, Gisela et moi-même.
Un grand merci à l’équipe qui m’a épaulée pour la mise en œuvre de cette journée : Karen, Jasmine et Anne-Catherine.
Agnes Wauters





Ma 25 oct. 2022
Etang de Trente-Pas
Trente-Pas
Il faut être bien optimiste et croire aux prévisions météorologiques. Malgré un lundi maussade, avec fortes pluies, vents, orages, comment s’imaginer que le lendemain matin tout était nettoyé. Une fois de plus les mardistes ont été gâtés par les dieux, Seul le fonds de la vallée entre Martigny et Sion était couvert de nuage, mais au-dessus, quelle merveille ! Un ciel bleu, des mélèzes flamboyants, des sommets saupoudrés d’un blanc manteau.
Mais les chauffeurs ne peuvent trop s’attarder sur le paysage, car au-dessus des mayens de My, la route, ou plutôt la piste, est cahoteuse, jalonnée de nids de poules.
Mais les 11 mardistes arrivent en bonne et due forme à l’alpage de Pointet, départ de la boucle. Celle-ci nous mène à l’étang de Trente-Pas, sous le Mont Gond, puis au col de l’Achia. Si le terrain est gras, on trouve au col un superbe paysage, d’un côté sauvage, avec les hauts de Derborence, le glacier, ou vu ce qu’il en reste, les lapiaz de Tsanfleuron et au fond l’Oldenhorn. Et de l’autre côté quelle splendeur ! Du Monte-Leone au Grand-Combin, huit quatre-milles sont en face, sans parler des nombreux sommets que d’aucun se plaise à reconnaître.
De retour à l’étang de Trente-Pas, bien remplis, mais d’une eau boueuse, on pique-nique toujours devant ce beau paysage. Puis la descente se fait par l’alpage de Flore, avant de revenir aux voitures à Pointet, puis de partager une boisson à Conthey. Décidemment cet automne nous réserve de belles surprises.
Merci à Gisela et Geneviève pour les photos
François








Ma 18 oct. 2022
Bel-Coster avant les éoliennes
9 mardistes quittent le bus à Ballaigues et s’engagent sous les frondaisons aux belles couleurs d’automne. Aux Cernys, la buvette d’alpage est ouverte, le temps d’y prendre un café. Alors que la météo annonçait un grand beau temps, le soleil est fréquemment caché par d’épais nuages. Nous traversons forêts et pâturages, tout en longeant la frontière, marquée par un seul mur de pierres sèches et quelques panneaux, Et nous voici au point culminant de la journée, Bel Coster, 1416 m. La butte est déjà occupée par un groupe de marcheurs de Pro Senectute, le pique-nique se fera plus loin. Après avoir admiré le paysage sur 360° avec les Alpes bernoises, le Mont-Blanc, la Dent-de-Vaulion et le Haut-Doubs, nous nous arrêtons aux abords de l’alpage du Grand Bel Coster, face au Suchet. Puis c’est la descente sur Lignerolle le long de toblerones et de bunkers. La course était intitulée »Bel Coster avant les éoliennes », nous avons pu constater qu’aucun travaux n’étaient en cours et les personnes rencontrées nous ont dit que ce n’était pour demain, ni même après-demain, les oppositions des deux côtés de la frontière étant assez vives. Même si le coin est bien venté, l’installation de mats enlèverait du charme à ce site.






Ma 11 oct. 2022
Des Salines de Bex à Villars en boucle
Ma 4 oct. 2022
La Crevasse en traversée (Chemin Dessus à Sembrancher)
Après une semaine pluvieuse, la journée s’annonce radieuse. Nous sommmes 11 Mardistes qui se retrouvent dans le train pour Martigny puis le bus postal pour Chemin Dessus. L’envie de marcher et d’échanger est patente. Tous les feux sont au vert ! La première partie de la course nous emmène au col des Planches. Les couleurs charment nos yeux : le blanc des sommets, le vert des pâturages et la gamme des rouges, orange et jaune des arbres. Depuis le col des Planches, nous abordons la montée un peu engagée vers le sommet de la Crevasse. Les discussions s’estompent peu à peu, signe que l’effort devient plus soutenu. L’arrivée au sommet est un pur enchantement avec une douce chaleur fort agréable. C’est au tour de la descente de nous tendre les bras. Dans un clairière exposée au soleil, sur des pierres propices à la détente, la joyeuse petite troupe va dîner. Il est bientôt 13 H nous repartons pour la suite de la descente en direction du Levron, Cries et Vollèges. L’ambiance est un mélange de joie, de détente, de partage et d’émerveillement. Le chef de course (votre serviteur), propose une variante pour le retour. Nous prenons le train à Etiez au lieu de Sembrancher avec un gain d’une heure. L’équipe du jour était composée de : Anne-Marie Bonzon, Anne Marie Martin, Christiane Gavillet, Françoise Trachsel, Geneviève Osinga, Monica Giobellina, Regula Divorne, Yvonne Corbaz, Gérard Kraehenbuhl, Wolfgang Martz et le guide du jour Olivier Trachsel.
Merci à toutes et tous pour votre compagnie super agréable.
Données techniques : Durée 5H10 (pauses comprises) – distance 13-14 km – 670 m de montée et 1’000 m de descente – niveau T1 à T2





