Activités

 

Une météo splendide est annoncée. La randonnée débute à 8h15 à Plan de Croix (Torgon).  Nous atteignons la frontière Franco-Suisse en progressant  en grande partie dans l’ombre sur un dénivelé de 543m. Après avoir repéré les sommets qui forment notre nouvel horizon comme le Mont Chauffé et  le Mont de Grange, nous apprécions le chemin descendant en pente douce vers la buvette du Mouet. La flore est magnifique alentours. Bien accueillis par le gardien du lieu nous restons là, protégés par de grands parasols autour d’un bon café. Nous sommes sous le charme de ce lieu authentique et bien fleuri, face aux Dents du Midi.

Notre but, le Haut Sé n’est qu’à 200m plus haut.  Bien requinqués par cette pause nous y accédons facilement. Le sommet culmine à 1961m. Après avoir fixé l’instant sur quelques photos, nous empruntons la descente sur le Col de Recon, pente par endroits abrupte, tant redoutée par la cheffe de course. Tout se passe parfaitement bien, le terrain est sec, chacun est concentré et peut être fier d’avoir emprunté ce raidillon.

Après nous être hydratés nous empruntons la route puis le sentier qui mène au Col d’Outanne sur un dénivelé de 124m. Nouvel horizon face au Linleu.  Il est temps de nous restaurer, de faire durer la pause jusqu’à ce que les plus intrépides soient debout sac sur le dos!

Le retour se fait en grande partie dans la fraîcheur d’une végétation généreuse parsemée de fleurs aux couleurs éclatantes. 

L’Hôtel-Chalet de Torgon nous accueille autour d’une grande table ronde, dans l’ombre vivifiante du gros tilleul en fleurs. C’est là qu’Agnes nous réserve un moment festif inoubliable et généreux pour fêter son anniversaire et sceller l’amitié qui règne dans le groupe. 

10 participants : Karen, Evelyne, Gisela, Anne-Claude, Agnes, Gilles, Christine, Antoinette, Christiane et Geneviève.

Parcours de 13km, Montée/descente 850m

Photos de Gisela, Evelyne et Christine, récit de Geneviève

Course à l’Aiguille

Non, ce n’est pas du tricot mais bien un petit sommet au-dessus de Rossinière. Nous devions être 13, mais le destin a voulu que nous ne soyons que 12 Mardistes ! (Mona a confondu 8H43 avec 9H43). Nous sommes donc 12 au départ de Montbovon après un joli trajet en MOB dans cette nature préservée ; une vraie maquette « Märklin ». L’humeur est au beau fixe, même après avoir disserté un peu sur la dernière AG de notre section !

L’itinéraire démarre doucement. Le chef de course se trompe de chemin, erreur heureusement très vite corrigée ! Au bout de 30’, le sentier prend l’ascenseur : montée, montée et enfin … montée. Forêts, pâturages, vaches nonchalantes et sentiers parfois peu visibles (la végétation étant très dense). L’ombre et une légère brise rendent la progression agréable. Le souffle se fait plus court et le T-shirt devient très mouillé. Nous débouchons sur le petit plateau de la Brâ. Au terme des derniers 260 m de montée raide nous atteignons le sommet de l’Aiguille (1'713 m). Vue magnifique, fleurs, soleil et fierté d’avoir gravi 1'000 m d’un trait. Bravo Mesdames … et Monsieur.

 

Le pique-nique est dégusté soit au sommet ou dans la combe qui suit en fonction des envies. La descente est une simple formalité pour l’équipe. Avant de prendre le train à Rossinière, une halte « boissons » s’impose : bières, Rivellas et Cie sauront satisfaire cette petite troupe heureuse de sa journée passée en pleine nature.

En résumé : 12 km – 1'000 m de montée et 900 de descente – 4H30 de trajet sans les pauses - une belle ambiance marquée par le partage, l’amitié et la joie d’être là. Un grand merci à : Alexandra, Antoinette, Anne-Claude, Cathy, Christiane, Christine, Geneviève, Gilles, Gisela, Laura et Yvonne.

Votre dévoué chef de course et responsable des Mardistes : Olivier Trachsel

Photographies : Yvonne Corbaz, Gilles Vuichoud

Une vidéo suivra sur YouTube afin d’immortaliser ces moments rares et précieux

www.youtube.com/@randosrouletabosse

Der de Der 2025 CAS Montreux Pentecôte

Cette année 2025 ce ne sera ni les virus, ni le manque de neige, ni la re-fermeture du Col pour cause de danger d’avalanches qui auront perturbé l’organisation de cette traditionnelle course, mais…les bugs du site internet de la section, et le fait qu’il s’agit d’un week-end avec férié, ce que tout le monde n’avait pas capté à l’inscription…du coup plusieurs clubistes se sont désinscrit-e-s à court terme, ce qui a compliqué mes réservations pour le restaurant, et étalé la Der de Der sur…trois jours !

Donc premier volet le Dimanche de Pentecôte 8 juin passé, le samedi 7 juin étant annoncé tristounet point de vue météo. Kurt et bibi étant déjà sur place avec le camping-bus depuis la veille pour reconnaître les conditions, Fahd nous rejoint à l’aube et nous entamons une première montée au Fourchon, avec zéro minute de portage depuis la grande place de parc, côté italien, à 2288m, un ciel plutôt couvert et une neige molle mais tout à fait correcte. Foule des grands jours, dépôt de skis à l’endroit habituel, queue-leu-leu pour la montée-descente du sommet, en crapahutant dans les rochers, et hélas pas de Mont Blanc en vue en haut, because toujours couvert. Nous descendons ensuite par plusieurs chouettes pentes jusque dans une combe menant au pied Ouest de la Tour des Fous, puis repeautons afin de remonter sur la crête Ouest du Fourchon, cette fois-ci avec un soleil plus généreux. Deuxième descente sur neige un peu plus molle mais toujours skiable. Nous prenons ensuite un repas au Bar du Lac, avec quantités raisonnables, dans une effervescence de week-end d’ouverture : estaminet complet et équipe à 150 à l’heure, comme d’hab’ ! Fahd passe la nuit à l’Hospice, alors que Kurt et bibi rejoignons notre Q.G. côté italien avec le bus, agrémenté d’observations de bouquetins et marmottes.

Deuxième volet Lundi de Pentecôte 9 juin, car plusieurs participant-e-s ne pouvaient venir ni le samedi, ni le dimanche…donc rebelote à l’aube avec Fahd, Susi, Wolf et deux de ses ami-e-s, pour remonter sur une neige plus ferme cette fois-ci, la nuit ayant permis un regel partiel de la matière première. Tandis que Susi et Wolf enchaînent Fourchon et Pain de Sucre, Fahd, Kurt et bibi choisissons de monter sur la crête Est du Fourchon, une douleur féroce au genou droit m’empêchant de faire trop de plans sur la comète. Heureusement la neige est excellente en versant Sud, et la descente est extra pour nous trois. Plusieurs bouquetins et marmottes se laissent admirer, ainsi qu’une flore extraordinaire sur les talus récemment dégarnis de neige. Nous nous retrouvons ensuite les sept au Bar du Lac, afin de re-déguster les délices valdotains proposés par cet excellent établissement.

Troisième volet le…mardi de Pentecôte 10 juin, avec un jour de congé supplémentaire qui me permet de prolonger ce week-end sportif. Jean-Claude, qui n’était libre que ce jour-là, nous rejoint à l’aube et effectue un joli circuit avec Kurt : montée au Col du bon Guide (sans nom sur la carte, à l’ouest de la Fenêtre de Ferret), descente aux lacs de Fenêtre, remontée à la Fenêtre d’en Haut, et descente du versant Sud jusqu’à la galerie avant le Col du St-Bernard, tout ça dans une neige variable mais à nouveau excellente en versant Sud. Pendant ce temps je re-teste mon genou et arrive tout de même d’effectuer deux montées-descentes en solo côté Fourchon-Tour des Fous, ouf. Puis nous ne saurions quitter cette splendide région sans un détour gastronomique par le… Bar du Lac, où nous nous régalons à nouveau de plats typiques de la Vallée, mais raisonnablement, vu que c’est la troisième fois en trois jours pour Kurt et bibi !

MERCI à mes participant-e-s de leur agréable et active présence à cette Der de Der un peu particulière, bon été à toutes et tous, et en juin prochain pour la Der de Der 2026 :o)

_____________la G.O. natalie favre

Der de Der 2025 CAS Montreux Pentecôte

Les Avants- Col de Soladier et grillades à la Planiaz
Deux assistants, une cheffe de course, 9 marcheurs, un grill, un chalet accueillant et le beau temps en prime, voilà la recette pour vivre une journée parfaite dans le Vallon d’Orgevaux.
C’est devant la gare des Avants que nous nous allégeons nos sacs des bonnes choses prévues pour le repas de grillades.  Jasmine met à disposition le coffre de sa voiture et nous précède au chalet avec Gilles le préposé au feu. Tout se mettra en place sous l’œil vigilant de Louis.
Pendant ce temps, nous marchons en direction de Jor sur la route qui mène des Avants au Col de Jaman. Passé le pont qui enjambe la Baye de Montreux nous prenons la direction de la Ferme des Pontets en longeant ce joli torrent qui descend de la chaine des Verraux. Agnes, en bonne cheffe de course a repéré un sentier qu’aucun d’entre nous ne connaissait. Le sentier serpente sur le flanc gauche de la Baye puis nous conduit assez vite à portée de vue du Chalet de la Planiaz. Il est 10h10, la décision est vite prise nous irons de ce pas au Col de Soladier. Ensuite, le gros de la troupe se dirige vers Chessy puis le chalet des bûcherons. Deux d’entre nous choisissons la route pour regagner le chalet.
Là, tout est fin prêt :  le grill est chaud, les verres de l’apéro nous attendent. Salades, chips, taboulé, légumes sont vite déballés pendant qu’un vaste choix de saucisses et brochettes rôtissent sur le grill répandant leur délicieuse odeur de grillades. Chacun pense à régaler son voisin, on goûte à tout dans la plus grande décontraction, l’appétit va bon train. Arrive le moment des desserts et là, impossible de se retenir, trois spécialités maison enchantent nos palets et l’on se sert une nouvelle fois de cake tyrolien puis de cake à la rhubarbe, après avoir goûté la panna cotta aux abricots. L’occasion est trop bonne de se régaler encore en prenant le café. 
Les échanges sont pleins d’attention, la détente est parfaite, les rangements se font sans précipitation. Nous rejoignons le funiculaire de Sonloup après avoir vécu six heures ensemble en toute amitié. Gilles, Jasmine, Agnes vous êtes des anges. Merci à chacun d’avoir organisé une si belle journée pour le groupe des Mardistes.
Ont participé à cette journée sportivo-gastronomique : Anne-Marie, Louis, Christine, Claude, Chantal, Mona, Christoph, Karen, Christine, Geneviève, Gilles, Jasmine et Agnes.

P.S.: Avec un grand merci à Geneviève pour l’écriture du récit !