Activités

Traversée Val d’Anniviers – Turtmanntal – Mattertal

Samedi de St Luc à Turtmannhütte

Samedi matin, un petit groupe de quatre randonneurs à ski s'élançait de St Luc avec funiculaire et tire-fesse, histoire de diminuer un peu les dénivelés de la journée. Après une descente sur les pistes en direction de l’Hôtel Weisshorn nous bifurquons à gauche direction le Tsa du Toûno, zone particulièrement vallonée,  pleine de bosses et de creux, dans laquelle il est un peu compliqué de s'orienter par temps de brouillard. En direction de l'Omen Rosso la visibilité s’améliore petit à petit. Au col nous voyons bien la descente et nous avons pris un grand plaisir de nous lancer sur les belles pentes vers le barrage de Turtmannsee. Enfin, une petite pause pic-nic avant une dernière heure de montée pour atteindre la cabane de Turtmann où nous avons passé une belle soirée.

Dimanche de Turtmannhütte à St Niklaus

Après une nuit écourtée par le changement d’heure, nous sommes partis avec la levée du jour, direction le col de Pipjilicke à 3049m. Nous sommes montés avec les couteaux sur les skis sur la pente raide et dure jusqu’au dernier 15 mètres où nous avons dû finir à pied. Là, une belle et courte descente nous mène à la prochaine montée et, par un épaulement, une nouvelle vallée se présente à nous dans toute sa splendeur. La montée au Jungtaljoch à 3220m et la descente l’autre côté s’est faite à pied et avec l'aide de la corde. Enfin, une longue descente vers Jungu à 1954m dans toutes les conditions imaginables jusqu'à une neige de plus en plus revenue. Le dernier bout se fait dans un couloir caché et à l’ombre, nous permettant de descendre le plus bas possible avant la fin d’enneigement. Avec les skis sur les sacs nous atteignons par le chemin d'été, le mignon village de Jungu et la petite télécabine à quatre places qui nous emmène vers St Niklaus et le train de retour à Montreux.

Un grand merci pour ce magnifique weekend à Cécile, Greg et Frédo !

/Johanna

Course du 26 mars 2025
Nous étions 18 au départ de la gare de Montreux, groupe 1 et 2 réunis.
Le parcours nous a mené à travers les anciens villages de Montreux : 
Vernex, Crin, Sâles, Chaine et Les Planches, jusqu'à Collonge et Territet, au bord du lac. 
Pierre nous a commenté cette visite avec son enthousiasme habituel.
A Territet, commentaires de Pierre au sujet de quelques tombes célèbres de pionniers
de l’hôtellerie, et un clin d’œil à Charly pour l’entretien de ce site
Photo de groupe au bord du lac. Chercher l’erreur
Puis une magnifique promenade permettant d'admirer la vue sur le Haut-Lac ;
au Château de Chillon le groupe deux s’en est allé visiter le fort ;
la situation en Europe motiverait t’elle cette visite ?
Le groupe un lui entame la montée en passant par la clairière de Champ Babau, une des rares châtaigneraie 
des rivages suisses du Léman. 

Après la dernière et rude montée dans la forêt, arrêt pique-nique.
 
 
Puis Glion :
 
Finalement nous avons trouvé la maison de grand-père de Jacky , lequel fut
menuisier.
 Nous prenons un petit café pour terminer cette belle journée dans les 
salons feutrés de l’hôtel Victoria.

Vallon des Vaux

Vallon des veaux ? Mais non ! Vallon des Vaux, car il n’y a pas de risque de croiser un veau dans ce vallon très sauvage où le ruisseau des Vaux creuse son lit dans de la molasse.

La balade commence à la gare d’Yvonand où débarquent 9 mardistes. Après avoir traversé cette bourgade du nord vaudois, nous arrivons à pied d’œuvre, soit sous les piles de l’autoroute. Il suffit alors de remonter la rivière jusqu’au confluent des ruisseaux des Vaux et du Flonzel. Et de là, on grimpe, parfois par des escaliers, jusqu’au plateau où se trouve la Tour St-Martin. Il s’agit du donjon de l’ancien château de St-Martin-du-Chêne, datant 12^e siècle. Il est difficile d’imaginer que sur ce plateau se trouvait aussi un bourg, avec son église et sa cure. Mais, tout a été détruit. Le clou du site, c’est bien sûr l’ascension de la tour de 22 mètres par 69 marches qui alors fait découvrir un superbe panorama avec le lac de Neuchâtel et le Jura. Des panneaux didactiques intéressants renseignent sur les habitats néolithiques du Vallon des Vaux et sur l’histoire du château.

Délaissant les tables de pique-nique, la troupe poursuit son chemin jusqu’à Chêne-Pâquier, village renommé pour son église. Il s’agit là de la première église dédiée au culte protestant, construite par les Bernois en 1667. Sa forme ovoïde est inspirée du Temple du Paradis de Lyon, un des premiers temples huguenots en France.

S’il y a bien une table ronde en granit avec des bancs dans le parc de l’église, la bise incite le groupe à choisir un côté abrité de l’église et à s’asseoir à même le sol pour manger.

Après s’être revigoré, le groupe prend le chemin de Chavanne-le-Chêne par le pont du Covet, un autre trésor du Moyen-âge datant de la même époque que le château de St-Martin-du-Chêne. La gorge est étroite et profonde. Il ne reste plus rien des anciens moulins qui utilisaient l’eau du ruisseau des Vaux.

Plus loin des chemins AF, bétonnés rectilignes, nous conduisent à une forêt, dans laquelle nous changeons de canton. De l’autre côté c’est Arrissoules où nous passons devant une ribambelle de veaux (cette fois-ci) dans leurs petites cabanes individuelles. Le ciel s’assombrit, les nuages deviennent menaçants et c’est à l’entrée de Cheyres que les premières gouttes tombent. Hélas, il n’y a pas de bistrots ouverts proches de la gare, le groupe attend patiemment dans la salle d’attente, en refaisant le monde, l’arrivée du train nous ramenant chez nous.

90 ans, Joyeux anniversaire Émile!

«  A Montagny les Monts, au pied des vieilles pierres,

Deux ânes, deux chevaux, paisibles sur la terre.

Ils t’ont vu , cher Emile, et d’un regard profond,

Semblé dire tout bas : Que ta route soit longue ! »

                                      ChatGpt La Fontaine

 

 

 

 

Les Vétérans à la Conquête de l'Aqueduc Invisible

Par un ciel d’un bleu éclatant et une température parfaite, 18 vétérans, vaillants malgré quelques genoux grinçants et dos récalcitrants, s’élancèrent avec entrain pour leur première marche de l’année. 

Leur mission ? Suivre la rivière Arbogne sous la direction du redoutable legatus (1) de la patrouille 111, Pierre, en quête d’un prestigieux aqueduc romain. Merci Pierre pour l’organisation de cette journée.

(1) Legatus : commandant  d’une légion

Après une avancée héroïque à travers des sentiers  biens larges le groupe se retrouva enfin face à la merveille antique… ou plutôt à un enchevêtrement inextricable de ronces. Il fallut un certain effort d’imagination – et quelques contorsions pour apercevoir, peut-être, un vestige de pierre sous la végétation. Notre archéologue de service étudie la situation...

Oui ! Il est bien là. Pas très imposant mais quand même !

 

Après cette découverte palpitante, la troupe, toujours fringante, poursuivit son périple jusqu’aux ruines d’un château médiéval, réduit aujourd’hui à une seule tour. 

 

Un groupe d’audacieux décida de gravir les marches jusqu’au sommet, espérant un panorama à couper le souffle. Ce qu’ils trouvèrent fut un spectacle bucolique de champs à perte de vue… et une belle occasion de reprendre le souffle perdu dans l’ascension.

L’épopée se termina en beauté au restaurant du seigneur des lieux, qui, en bon maître de cérémonie, imposa à tous une bavette géante – probablement en prévision de batailles culinaires acharnées. 

Un festin de viande sur ardoise scella cette journée mémorable, 

ponctuée d’un toast en l’honneur d’Émile, vétéran parmi les vétérans.

A l’heure du café, il est temps d’écouter une fable de La Fontaine récitée par un Emile particulièrement en forme et que vous pouvez réécouter en cliquant sur le lien. Vous y trouverez quelques photos supplémentaires.

Liens : www.grosfichiers.com/dA3XKEB3QZa

 

La Genève internationale

Hier, le 12 mars, malgré l’élection au Conseil fédéral, ce ne sont pas moins que 20 vétérans qui ont décidé de participer à la première sortie de la saison 2025 de notre groupe, à Genève. Une belle affluence, qui augure bien du taux de participation auquel on peut s’attendre au cours des prochaines sorties !

La matinée a été consacrée à la visite du Musée du CICR, qui met en exergue la formule suivante, « Chacun est responsable de tout devant tous », en écho à celle de Saint-Exupéry pour qui « Chacun est responsable de tous. Chacun est seul responsable. Chacun est seul responsable de tous. »

Le CICR agit dans le respect des sept principes fondamentaux suivants : humanité, impartialité, neutralité, indépendance, volontariat, unité et universalité. Le mot clé est le verbe « agir ». Ce verbe nous rappelle que le CICR est né dans l’action, sur un camp de bataille. Henry Dunant a agi sur place, avant de revenir à Genève pour mobiliser les consciences.

Les piliers de l’exposition permanente du musée sont les suivants (voir les photos): défendre la dignité humaine, reconstruire le lien familial (à l’exemple de ce qui s’est passé après le génocide du Rwanda), limiter les risques naturels. Notre attention a été attirée sur la sculpture d’un savon réalisée par un prisonnier au Myanmar (voir photo), qui illustre une volonté de se surpasser, même   dans les pires conditions.

Plusieurs d’entre nous ont été frappés par le nombre de jeunes visiteurs, une fréquentation encourageante. Il est important que tout le monde soit informé sur les souffrances endurées par certaines et certains, si on veut avoir une chance que de tels développements ne se répètent pas. 

À la fin de la visite, nous sous sommes rendus dans un restaurant local, « La Vie des Champs », caché au milieu d’un bois à l’arrière du CICR. Chacun a apprécié la qualité du repas et du service. Une belle opportunité pour nos vétérans-Mercredistes de reprendre le contact après ces trois mois d’interruption.

Pour continuer la journée, nous nous sommes rendus à l’Organisation météorologique mondiale  (OMM), où on  nous a montré quelques vidéos relativement au changement climatique et à la problématique des glaciers. On a attiré notre attention, notamment, sur l’Atlas international des nuages et sur l’année internationale de la préservation des glaciers, lancée conjointement par l’OMM et l’UNESCO en janvier dernier.

Pour terminer la partie OMM de notre visite, nous nous sommes rendus dans les bureaux de Meteosuisse, dont le centre régional de Suisse occidentale de trouve dans le bâtiment de l’OMM. Chacun a pu poser les questions qu’il souhaitant au collaborateur de Meteosuisse, qui nous a rappelé un numéro de tel important pour des informations meteo précises, le 0900 162 666.

Un grand merci à tous les participants !

Maurice Wagner

 

Ski, éclats de rire et expressions savoureuses

Rendez-vous est donné à Yvorne, cinq skieuses surmotivées décident en deux minutes : On ira à Nax ! Il faut dire qu’avec notre efficacité légendaire, on pourrait organiser une expédition polaire en moins de temps qu’il ne faut pour enfiler une chaussette de ski.

Un bon café s’impose avant d’attaquer les pistes – question de survie. Le ciel joue les mystérieux, un coup nuage, un coup soleil, comme s’il hésitait entre hiver et printemps. Mais nous, on ne doute pas une seconde : on va tout dévaler !

Dès les premières glissades, c’est l’euphorie totale. Une petite couche de trois centimètres de poudreuse tombée dans la nuit suffit à nous transformer en gamines devant un sapin de Noël. Christiane s’exclame :

— C’est le délire pur !

Anne-Marie B., concentrée sur sa trajectoire parfaite, lâche un poétique :

— Je déguste les pistes !

Et Agnès, les yeux rivés sur le panorama grandiose, s’extasie :

— Mais on boit du petit lait !

Pas besoin de longues discussions, on attaque toutes les pistes. On monte, on descend, on enchaîne les virages avec grâce, jusqu’à ce que nos estomacs, bien décidés à se faire entendre, rappellent tout le monde à l’ordre. Pause dîner bien méritée, le temps de recharger les batteries, d’échanger sur nos exploits du matin.

À peine remises en selle (ou plutôt sur les skis), on repart de plus belle. Edith, en pleine contemplation, murmure :

— Je suis au paradis…

Et franchement, difficile de la contredire.

Pour moi, cette journée, c’est la crème de la crème, un moment de pur bonheur comme on en vit rarement. Le genre de sortie où tout est parfait : la neige, le soleil, la compagnie et surtout, notre enthousiasme intact.

Une journée réussie pour cinq mardistes dynamiques et reconnaissantes ! Quelle chance de pouvoir en profiter ainsi… et vivement la prochaine sortie !

Regula

Dent de Morcles

En point de mire de cette première semaine de mars placée sous un soleil intense:  la dent de Morcles, comme prévu.

Huit participants au taquet se rendent à Ovronnaz, dont deux encore plus qui mettent les skis au bas des installations. Ils rejoindront le reste de la troupe à environ 350 m du sommet. Bravo à Henri et Pavel qui n'avait, à l'origine, pas prévu ce dénivelé supplémentaire.

Un soleil radieux accompagne la montée. Le col de Fénestral sera atteint par un versant plus pentu mais qui permettra d'éviter le portage des skis du tracé habituel. On entraîne les conversions puis une petite pause salutaire nous permet de reprendre le chemin jusqu'au sommet.

Là-haut, du vent et une foule de randonneurs, mais surtout l'impression de plonger dans le Rhône chablaisien qui se verse au loin dans le lac Léman. Le panorama est époustouflant.

La descente s'amorce, la neige est plutôt bonne au vu de la chaleur des derniers temps. Après un dernier arrêt pique-nique, on rejoint un dernier col pour une belle descente jusqu'à la station. On prend le temps d'entraîner des conversions en pente et d'appliquer les conseils ski d'Henri (merci!).

 

La dent gardera encore quelques secrets, mais retenons le mot de la fin prononcé à l'arrivée par une âme heureuse : "Vous avez mis de la joie dans mon coeur!"  

Nicole, tu nous a emmené au sommet! Merci pour ta bienveillance et ton guidage avisé!"

Lorraine Dubosson