Activités

Alpage du Pointet 1'900m, repas en Melley

 Dimanche 18 juin, journée de scrutin populaire avec 5 objets sur la balance. Les prévisions météo sont au beau fixe, 30° sont annoncés dans la vallée.

9h, nous nous regroupons sur le parking de Conthey, le long de la Morge. Nous sommes neuf à avoir répondu à « l'appel de Wolf » - Johanna, Arnaud, Bertrand, Dominique, Franck, Philipp, Renato et Serge.

But du jour : l'alpage du Pointet à l'altitude 1950m (D+ 1400).

Les mollets saillants, la selle relevée, nous entamons l'ascension régulière à travers le vignoble inondé de soleil. En silence, encolonné, chacun cherche le bon rythme. D+ 300m, nous bifurquons sur la route du col du Sanetch. Le couvert de la forêt est bienvenu. Les corps chauffent, les gourdes se tarissent.

A l'altitude 1290m, nous bifurquons sur la route des Mayens de My.

Nous approchons du hameau et mettons pied à terre devant la laiterie. Nous prenons le temps d'une photo de groupe pour raviver le souvenir d'un « rendez-vous manqué avec Volker », lors de l'édition précédente. Vous êtes prévenus, les anecdotes sont écrites à l'encre indélébile dans la mémoire collective du club!

Une pente plus raide surplombe le village des Mayens. Tandis que Wolf et Serge ont la socquette légère, l'écrémage se fait petit à petit à l'arrière du groupe. Nous traversons quelques amas de neige et gagnons l'alpage.

La descente, pas trop technique est rapide. Nous entrons dans le bisse étroit de la Tsandra sous le regard bienveillant de promeneurs. Il nous mène chez Térésa, notre hôte du jour, dans un véritable havre de paix.

La chaleur est accablante. Attentive, Térésa nous propose de nous mettre à l'aise. Bain de pieds dans la fontaine, nous prenons rapidement possession des lieux. La paella préparée avec soin est une pure merveille!

Désinhibés, nous dévalons les chemins creux à travers la forêt et le vignoble.

Une journée riche d'efforts, de partage et de rires s'achève. Sur le chemin du retour, la radio distille les verdicts du peuple. Plus de pesticides, plus de CO2, plus de contrôles. Est-ce bien raisonnable? On verra bien dans dix ans !