
Récits
Ma 28 mar. 2023
La Combe 1916 m – Bas-Valais
Le Grand Tour de La Chia, 28 mars 2023
Prudents au regard des risques d’avalanche, nous avons opté pour le Grand Tour de La chia. Notre groupe de 4 personnes entrainées, Cathy, Agnes, Gisela, Geneviève est guidé par Raoul. Nous arrivons sur place à 9h40 soit sur le parking du téléski de La Chia. Notre Guide Raoul observe discrètement nos préparatifs, le sol est gelé et l’air vif après les chutes de neige de la veille. C’est sur le versant Sud de la Chia que nous nous engageons pour gravir la pente enneigée. Des traces d’animaux retiennent l’attention de raoul et Cathy qui s’avèrent être celles du lynx. La neige est légère, fraichement tombée.Il est aisé de progresser d’autant plus que le soleil et la dénivellation nous ont vite réchauffés. La vue est splendide sur la ville Bulle et ses environs , le cirque des Préalpes fribourgeoises se déploie au fur et à mesure de notre progression.
Arrivés au chalet du ski club de Bulle nous faisons une halte pour admirer ce panorama exceptionnel que chacun se fait plaisir à renommer. Raoul valide et complète sans nous lasser. Puis nous nous dirigeons vers la crête sommitale où la neige est épaisse, recouvrant luxueusement les myrtilliers et les sapins. Après 30 minutes d’avanceée en forêt nous nous approchons de la lisière où la vue sur le Moléson est magistrale. C’est là que nous décidons d’ouvrir nos sacs afin de nous régaler de nos picnics tout en en devisant et évoquant celles et ceux qui n’ont pas pu se joindre à nous.
Finalement la boucle va se fermer après une belle descente . Passage à la chapelle des clefs puis devant la cascade de la Chia. Nous admirons les fermes d’alpage encore endormies sous leur manteau de neige et atteignons l’herbe verte des prés peu avant nos voitures. Quatre heures au grand air se sont écoulées, nous sommes ravies de notre journée.
C’est au restaurant du chaleureux Hôtel le Manoir à Vaulruz que nous refaisons le monde et des plans sur la comète en remerciant Raoul autour d’une boisson fraîche ...
Photos de Gisela, Raoul , récit de Geneviève


Ma 21 mar. 2023
Entreroches
Le Talent des Mardistes, 21 mars 2023
Nul besoin de vous présenter Eclagnens et Le Coudray. Tout le monde connaît évidemment ces deux bourgades. Pour y arriver, pas simple, il faut voyager par train, métro, bus et LEB, que certaines prenaient pour la première fois. Et pour ceux qui ne connaissent pas cette compagnie, plus communément appelée la Brouette d’Echallens, je rappelle la première et dernière strophe d’une célèbre chanson :
Sur le Lausanne-Échallens, |
Pour voyager rapidement, |
A Eclagnens, le groupe descend vers les bords du Talent. Cette rivière au cours calme fait des méandres, comme si elle voulait retarder le moment de se mélanger aux eaux de l’Orbe. On suit un sentier non balisé, sur un sol gras. La petite forêt est sauvage, peu entretenue. Puis, sous l’ancienne fortification préhistorique de Layaz, le sentier remonte vers le Coudray, hameau de Goumoens-le-Jux.
Peu après, nous retrouvons un instant la civilisation avec l’autoroute que nous enjambons, avant d’amorcer la descente vers Eclépens. Le silence et la tranquillité sont revenus lorsque nous traversons un pré, où au loin s’étalent plusieurs parterres de jonquilles sauvages. Ce n’était que le début, car arrivés dans le bois non loin du canal, c’est une pléthore de jonquilles sauvages qui couvre le sol. La proximité de pierres moussues et d’arbres tombés, permet à chacun de cadrer ses photos.
Nous pique-niquons dans une prairie sauvage, au bord de la clôture protégeant ce biotope. Nous sommes au-dessus des tunnels ferroviaires d’Eclépens et le trafic y est intense.
Après la pause, on atteint les restes du canal d’Entreroches, vestiges intéressants, puisqu’il avait été construit par des hollandais en 1637, pour acheminer des marchandises des Pays-Bas, alors espagnols, vers l’Espagne en évitant la France. Mais les sous manquèrent et le canal ne relia qu’Yverdon à Cossonay. Il servit jusqu’en 1829, de voie de transport pour les vins vaudois et le sel de Bex destinés à LL.EE de Berne. Mais l’avènement du chemin de fer tua le canal et il fut remblayé par les matériaux excavés du tunnel ferroviaire. Aujourd’hui, une toute petite portion a été rétablie, avec des murs de l’époque, et l’on peut se rendre compte que seules de petites barques pouvaient l’emprunter. Des panneaux en rappellent l’histoire.
Au bout du canal, le bruit de la cimenterie d’Eclépens se fait entendre. Nous l’évitons et grimpons alors en direction du Mormont, haut sommet de 604 m et dont la crête fait office de partage des eaux. Pas incommodé par le bruit et les nombreux promeneurs, une trentaine de chamois paissent tranquillement non loin du chemin. Nous renonçons au sommet, car il se trouve en pleine forêt et ne présente aucune vue. C’est alors que nous entendons le son d’une corne qui nous avertit qu’un coup de mine va avoir lieu. L’explosion retentit et le sol tremble jusque sous nos pieds.
Pendant que nous commençons à descendre, la fin de l’alarme est sonnée. Nous arrivons à la Birette et surplombons tout d’un coup les carrières d’Eclépens. Celles-ci sont peu visibles depuis la plaine, mais là, c’est une fosse béante, immense, à plusieurs niveaux qui s’offre à nos yeux. Nous restons baba devant ce spectacle surprenant. Il y a vraiment de quoi se faire du souci avec l’extension prévue.
Sur le chemin qui mène à La Sarraz, nous apercevons le Mont-Blanc et nos villages vaudois de Pompaples, Orny, Bavois. Au loin, c’est la boucle de la Venoge, qui nous rappelle « qu’en passant par la Sarraz, elle a vu qu’un rien de plus elle était sur le versant nord et, quand elle a vu l’Orbe sa sœur filer tout droit par Yverdon vers Olten, elle a dit, pardon, le nord c’est un peu froid pour moi, j’aime mieux mon soleil vaudois ».
Jolie balade où nous avons côtoyé nature, histoire, archéologie, campagne et industrie.
François








Ma 7 mar. 2023
Moints Chevreuils
Journée de rêve pour monter aux Monts-Chevreuils.
En effet ce mardi matin, le soleil brille de tous ses feux et nous sommes 5 mardistes à effectuer la montée, tranquillement, sans raquettes (avons fait le choix de ne pas porter nos raquettes les 2/3 du parcours), nous laissant le temps d’admirer les sublimes paysages environnants. À mi-parcours, le lac de l’Hongrin et son imposant barrage se dévoilent avant la montée finale qui nous hisse jusqu’au sommet à 1’749 mètres d’altitude où le panorama est sublime.
Nous descendons cahin-caha, sans raquettes c’est un peu plus épineux, jusqu’à la buvette où la grande terrasse accueillante des Monts Chevreuils nous permettra de profiter des rayons du soleil… entre autres !!!
En effet, Edith affirme haut et fort qu’il est plutôt l’heure de l’apéro que l’heure du pique-nique!
Sitôt dit sitôt fait, la bouteille est déjà sur la table: nous trinquons, mangeons, échangeons avec des discussions qui peuvent même être pimentées, rigolons, un grand moment de bonheur!
Comme les gâteaux ont l’air alléchants, nous craquons. Ce dessert va mettre une “douce” note dans la joyeuse équipe des mardistes du 7 mars.
Il faut toutefois penser que la Lécherette est à quelques kilomètres!
Aucun soucis nous voilà en route … presque aussi légères qu’à l’arrivée!!!
Avant de partir nous admirons la splendide vue qui se dégage sur la vallée du Pays-d’Enhaut et du village de Château-d’Oex.
Le soleil se voile mais l’ambiance reste ensoleillée.
Nous traversons des pâturages alpins sans neige, passons près des fermes isolées et tranquilles sans bétail, pour revenir à notre point de départ.
Magnifique journée. Merci Karen, Geneviève, Gisela et Edith.
Christiane








Ma 28 fév. 2023
Corne des Brenlaires 1879 m – Butte boisée qui domine L'Etivaz
Sous la conduite de Raoul, notre groupe de 8 personnes se met en marche raquettes aux pieds à 10h15 . Nous sommes à l’Arsaz 1408m, entre les Mosses et La Lécherette. Le but du jour est la Corne des Brenlaires en passant par le plateau de Pra Cornet. Sans hâte nous progressons, cherchant le rythme qui convient à tous. Un groupe de chevreuils pâture sur les espaces libres de neige à l’abri des sapins. La montée se fait plus raide, quelques vêtements rejoignent nos sacs. Arrivés sur le vaste espace du plateau que nous prenons le temps d’admirer, Raoul nous explique la suite du trajet, ce sera la crête qui domine le la ferme d’alpage du Soere puis la cime de la Corne des Brenlaires en laissant les raquettes sur la crête. La montée est raide, le sol est dur .Du sommet à 1879m, la vue est splendide. Le groupe est précédé par Raoul qui taille un joli cheminement dans la pente. Tous rejoignent deux d’entre nous restées à l’alpage du Soere. Le soleil est toujours de la partie, bien calés contre le mur de la ferme tels des lézards, c’est le moment de deviser sur le bonheur d’être là, sur la beauté et le silence. Le plateau de Pra Cornet nous appartient. Personne en vue de toute la journée.
L’heure est à la descente direction L’Etivaz. Raoul en tête , nous osons progresser sur des pentes vertigineuses, puis vient la forêt et ouf, l’asphalte … Plus c’est dur plus nous nous sentons pleins de ressources. Quand il le faut un arrêt permet d’échanger une paire de raquettes avec celles de Raoul et c’est reparti de plus belle pour une descente à la James Bond. Il est presque 15h lorsque nous arrivons à l’arrêt du bus . Il reste 20 minutes pour faire quelques achats à la Fromagerie de L’Etivaz, du plaisir local pour plus tard. C’est aux Mosses autour d’une boisson chaude que s’achève cette belle aventure, 2 autochtones partagent notre bonne humeur. Que du bonheur! Merci à Raoul Martz, merci à tous: Karen Armstrong, Cathy Berthoud, Gisela Hauschild, Christiane Gavillet, Agnes Wauters, Olivier Trachsel et la sous-signée . Cette course aura révélé les forces vives encore bien présentes chez des Mardistes. Une fois de plus n’est pas de trop: merci Raoul de nous faire vivre de belles sensations en toute sécurité hors des sentiers battus.
Récit de Geneviève Osinga, Photos de Christiane






Sa 25 fév. 2023
Région Mayen de My
Bel oiseau, transformé en col des Ecandies, le 25 février
Il en aura fallu des questionnements pour décider de la course du jour.
Col du bel oiseau, après avoir été sur place pour le départ et voir que c’était pas terrible, se dire qu’il y avait autre chose à faire que le Mont Tellier…
A 7h20, sur le parc de Montreux, il est décidé d’aller au col des Ecandies. Annik, Michael, Christophe, Pierre et Simon ne connaissant pas la course, mis a part Susi, Aline et Keller, les chef(fe) de course c’est tout schuss en direction de Champex.
Quelques absents de marque pour blessure et maladie Marco, Claude, Nicole, Régula, Rachelina.
Départ du parc du télésiège de la Breya à 9h00.
Départ rapide, le froid est mordant et tout le monde veut se réchauffer. C’est clairement une randonnée rapide qui sera “envoyée” vite fait, après 3h15 de montée et 1h de descente.
Nous n’en sommes pas là: nous profitons de ce vallon d’Arpette juste magnifique, soupoudré d’un petit peu de poudre tombée durant la nuit. Au restaurant d’Arpette une petite halte pour enlever des couches, puis une pause un peu plus conséquente à la limite des sapins. Les nuages jouent à nous offrir des jeux de lumière à ces montagnes nous entourant. Nous rejoignons d’autres groupes avec des têtes connues. Il est vrai que pour le moment, avec les conditions idéales (sans trop de neige, il est vrai,) soit : beau temps, 5-10m de poudreuse et un temps froid, les amateurs de ski de randonnée sont nombreux.
Deuxième arrêt sur la moraine, par un froid glacial, pour manger et boire un petit quelque chose. Et c’est reparti pour les derniers 400m de montée. Et c’est toujours une vue spectaculaire, que la vue depuis ce col. D’un côté, Weisshorn, Zinalrothorn, Dent Blanche, Wildhorn. De l’autre côté, panorama sur le glacier du Tour et de ses aiguilles , le Buet, le Cheval Blanc. Le bémol est , bien sûr, une diminution visible du glacier, qui d’année en année recule.
Le pic nic se fera au soleil, après la moitié de la descente, dans le début des mélèzes. Descente, ma fois, bonne. Le petit peu de neige fraiche recouvre quelques pièges, mais que du bonheur.
La pause de midi, au soleil, nous a permis de goûter quelques spécialités et de se sustenter avant la fin de la descente . Elle s’est faite très rapidement: un chocolat chaud « mont Blanc » était prévu au tea-room/boulangerie près du lac de Champex!
Et ensuite, rentrée dans quelques bouchons sur la route du retour. Sans casse et une nouvelle course pour les « nouveaux ».
Ça a été un plaisir et quelques belles photos d’hiver , et oui, il y a encore de la neige…
Keller







Ma 21 fév. 2023
Isenau
Sortie en raquettes des mardistes du mardi 21 février
Départ : des Diablerets à 1'191 m pour arriver à Isenau à 1'766 m
Nous arrivons sur le parking du départ des jolies cabines rouges qui menaient les skieurs à Isenau jusqu’en 2017 à 09h30.
Juste à côté sur un petit promontoire se dresse la bucolique petite église réformée des Diablerets.
Nous décidons au vu du peu de neige sur les pentes ensoleillées devant nous de partir sans raquettes.
C’est à 09h45 que débute notre randonnée, nous suivons sur quelques mètres la route du Pillon pour trouver un petit chemin à notre gauche qui nous amène vers la forêt : l’itinéraire est aussi le sentier pédestre d’été . Nous montons en zigzag dans la forêt : pas de neige pour l’instant. Nous suivons ensuite la Crête : le ciel est bleu, le soleil bien agréable et le panorama est époustouflant. Nous sommes déjà bien montées et là un peu de neige subsiste encore.
C’est après 2 heures de montée que nous arrivons sur la terrasse du restaurant d’Isenau. Nous sommes récompensées : la vue panoramique sur les sommets est juste magnifique : nous voyons la passerelle du Glacier des Diablerets, le Chamossaire, les Tour d’Aï , les Dents-du-Midi et tant d’audres sommets. Des chaises sont là à notre disposition pour notre confort et l’appétit se faisant sentir nous attaquons notre pic-nic sans plus attendre.
La descente se fera par la Manèche puis les Moilles et là nous avons rencontrons encore passablement de neige et … nos pieds s’enfoncent dans bien 30 cm de neige. Sur ce bout de parcours nos raquettes auraient été bienvenues ! C’est dans les rires et la joie que nous arrivons vers les premiers chalets : tous plein de charme. Depuis là, la petite route complètement sèche nous permet de rejoindre le parking que nous atteignons vers 14h30.
Nous prendrons encore le temps de nous arrêter à la boulangerie – tea-room près du Pont et de déguster pour les unes une panachée bien fraîche et pour moi un délicieux vin chaud.
Merci Mona pour cette belle sortie : les participantes du jour :
Mona, Cathy Berthoud, Geneviève, Gisela, Agnès et Yvonne.







Ma 14 fév. 2023
Haut de Crêt 1551 m – région Gruyère
Perplexes, les 9 randonneurs sortent de leurs 3 voitures en interpellant Raoul notre guide “ mais c’est le bout du monde”? Puis, en silence ils se demandent bien ce qui les attend au départ du parking du Pralet sur la route forestière qui longe le Motélon et que nous avons empruntée à la sortie de Broc sur la droite. Gisela et Olivier sont aimablement accroupis aux pieds de nos 2 jeunes invités ukrainens Mariia et son fils Sviat pour les aider à chausser la paire de raquettes prêtées pour partager une belle journée avec les habitants du pays qui les accueille depuis le 27 janvier.
Raoul donne le départ, il trace de belles courbes et nous suivons en gardant un oeil sur nos invités qui se mettent vite au rythme des mordus de la raquette. La vallée du Motélon est encaissée, nous sortons de l’ombre après 45’ d’ascension. De-là, nous devinons notre sommet Le Haut de Crêt. La pause offre un répit salutaire puis c’est le départ en tenue plus légère et lunettes de soleil. La neige se fait rare, Raoul sait où la trouver. Les sommets alentours jaillissent de toutes parts … le bout du monde nous délivre ses secrets. Les uns y reconnaissent la Dent de Broc, la Dent du Bourgo, un bout du lac de Montsalvens, la jolie crête qui mème de Vacheresse au Van, en face au loin le Jura …Raoul complète discrètement lorsque nous hésitons sur le nom d’un sommet. Ici à 1447m la vue offre aujourd’hui un panorama exceptionnel sur fond de ciel indéfectiblement bleu : bien choisi Raoul!
Pas un souffle de vent, il n’y a que la vue et le soleil de toutes parts. Une mongolfière se rapproche , en silence nous ouvrons nos pic-nic. Nous sommes “chez Gégé 2022” indique une plaquette sur la pile de bois, clin d’oeil à notre ami Gérard K. qui est probablement sur d’autres pentes. Raoul nous fait déguster un Etivaz, fromage fait à l’alpage, il est délicieux, il sent la vache. Quelques minutes s’écoulent Raoul revient vers nous avec un vieil Etivaz, cette bouchée “d’authentique” nous habite le palais et le nez jusqu’au passage du choclat… merci Raoul pour ce moment bien choisi puisque nous sommes adossés au bois qui chauffera le chauderon plein du lait des vaches des pâturages de Haut de Crêt durant la prochainne saison. Faut-il redescendre de ce paradis pour randonneurs? Raoul ouvre le chemin de descente carrément pentu, la neige est ramollie. Certains zigzaguent d’autres font quelques pirouettes de joie sans gravité par-dessus les raquettes puis nous apercevons le chemin forestier emprunté le matin. Nous nous quittons en congratulations et promesses de se revoir bientôt pour d’autres Aventures Alpines avec Raoul. Ces randonnées sont ouvertes à tous les membres de la section disponibles le mardi.
Ont partagé les plaisirs de cette journée: Yvonne, Cathy, Christiane, Mariia, Sviastolav, Fançois, Olivier, Gisela, Geneviève et Raoul.
Photos de Christiane, Gisela, Cathy et Geneviève, récit de Geneviève. Un magnifique petit film rythmé de façon humoristique par Olivier est disponible sur youtube https://youtu.be/Tyy2XFssrB8







Ma 31 jan. 2023
Ski piste, lieu à définir suivant enneigement
ANZERE, ski de piste 31.01.2023
Nous nous retrouvons tous à Anzère (1’500m) à 9h30 puisqu’une voiture est partie de St-Triphon et l’autre de Villeneuve.
En montant, nous traversons une zone nuageuse qui ne nous fait même pas peur puisque le ciel bleu perce déjà. Pourtant, lorsque nous atteignons le sommet le “Pas de Maimbre” (2’362m), une couche impressionnante de brouillard s’étale à nos pieds si bien que, depuis notre perchoir, nous profitons d’un spectacle merveilleux.
A sept skieurs nous voilà dévalant les pistes, tout de suite à un rythme soutenu ce qui nous réchauffe car la température fraiche nous “pique le nez”!
Daniel a envie de descendre jusqu’à Anzère mais la “neige canon” sous nos pieds est plus dure que sur les hauteurs, aussi nous ne renouvellerons pas cette descente sauf pour le retour.
Au soleil, nous prendrons le repas de midi sur la terrasse abritée, superbe …. toutefois, nous ne nous éterniserons pas, le café avalé nous voilà déjà repartis en direction des “Rousses” (1’770m).
Ici, le télésiège n’est pas très rapide et long, le vent nous rafraichit vraiment, il y fait froid, aussi même si la piste est très belle nous reviendrons assez rapidement au soleil …. qui s’est voilé entretemps!
Il y a peu de monde sur les pistes, elles sont très belles mais ne rêvons pas, elles ne sont pas poudreuses, peu importe nous faisons un ski du tonnerre.
L’heure avance et Jasmine nous a très aimablement invitée pour le thé dans son chalet.
L’accueil dans son chalet cosy est très chaleureux où une table est dressée avec des spécialités toutes meilleures les unes que les autres: fromages, viande de cerf fumée, pain de seigle, douceurs… un vrai régal.
Encore merci à Jasmine et à vous six participants qui m’ont accompagnée: Agnès, Anne-Marie, Regula, Karin, Catherine et Daniel D., pour cette formidable et longue journée de ski chapeautée de rires et de bonne humeur du matin au soir …. en effet, il est passé 19h lorsque nous arrivons chez nous!!
MERVEILLEUX! de tels moments, MERCI.
Christiane







Di 29 jan. 2023
Promenade par Taney
Après deux désistements, Fredo est venu joindre notre groupe pour une belle sortie ce dimanche.
Il fallait composer avec le vent de ces derniers jours et le soleil “qui tappe” ce dimanche, pour faire le choix qui nous permettra de faire du beau ski.
La face S du Grammont : au mois de janvier avec le fort vent de ces 10 derniers, c’est croûté-carton pas bon… mais avec ce soleil que ce veut chaudement caressant, ça va décailler, il faut y croire…
Et on y a cru !
Une montée régulière et tranquille nous a permis de joindre le sommet en moins de 3 heures ; pose bien méritée pour faire un exercice de géographie sur le repérage des sommets alentours et laisser décailler, avant de chausser les skis pour une belle descente en poudre “crème fouettée”, très agréable à skier.
C’est quatre beaux sourires qui arrivent vers le “buggy” qui nous attend au Flon, avant d’aller déguster un rafaîchissement, avec tripes maisons et colrave (sisi) au resto des Cornettes.
Quel beau dimanche…
Merci à vous trois et bonne saison
Après deux désistements, Fredo es ...
Ma 10 jan. 2023
Mont Tendre 1679 m - Point culminant du Jura vaudois
Après une journée et une nuit bien pluvieuses, la décision est prise: nous irons au sommet du Pralet et tenterons le tour du Barlattey. En deux temps et trois mouvement notre guide Raoul étudie le nouveau parcours et nous voilà au départ en bordure de la route du Lac des Joncs où aucun parking n’est déblayé, la neige fraîche tombée cette nuit recouvre tout le paysage. Quelque espaces de ciel bleu sont de bonne augure. Notre cohorte colorée et joyeuse se met en ligne,raquettes aux pieds, derrière Raoul. Un skieur et 2 skieuses nous ont devancé, ils nous frôlent fièrement dans leur folle descente du Pralet dans la poudreuse.
A la hauteur du chalet de Borbuintze nous laissons le Pralet sur notre gauche, nous buvons un coup et nous délestons de queques habits. Le soleil est bien présent, les branches de sapins chargés de neige nous caressent la tête en passant. La trace n’est plus faite, Raoul travaille dur jusqu’à la bifurcation vers la pente qui mène au Pralet. Une pause respiratoire est bienvenue. Nous sommes face à la Dent de Lys. C’est le moment pour notre guide de capter notre attention par le récit d’un miracle rapporté par le seul survivant d’une cordée de 4 alpinistes qui a décroché à la Dent de Lys il y a de cela bien des années. En invocant Marguerite Base, cet alpiniste a survécu à ce terrible accident. Concentrées sur l’issue de ce récit nous avons repris notre souffle et repartons légères jusqu’au sommet. Un vent froid nous glace, le spectacle est fabuleux quel jour béni nous vivons! Un skieur de la section Gruyère est requis pour prendre la photo finale.
Le reste du parcours n’est qu’enchantement. Le paysage alpin est dégagé de toutes parts, une petite bosse de plus et nous voilà en position dominante en deça de la ferme d’alpage de Paccot-Dessous. de là Raoul évoque tous les sommets alentours du Moléson au Col de Soladier sans nous lasser.
12h15, 2h se sont écoulées le moment est venu de nous aguiller le mieux possible contre la ferme face au soleil resplendissant. Quelques échanges gastro passent d’une main à l’autre: la tomme au miel et aux amandes de Morges, le filet mignon de porc séché, les fondants de Mona , le vin chaud Que du bonheur!
Le froid nous saisit , nous nous mettons en marche descendante dans le vaste cirque que constituent les alpages environnants. Le plus long c’est la fin de la route des Crêtes … nos voitures n’ont pas bougé. Avec l’énergie restante nous nous délestons avec soulagement de nos raquettes. Il est 14h45. Une verrée nous rassemble au chaud dans le sympathique café-restaurant “La randonnée” face à l’office du tourisme des Paccots. Merci, merci à toutes et à Raoul pour tant de beautés partagées.
Ont participé : Christiane Gavillet, Yvonne Corbaz, Cathy Berthoud, Mona Giobellina et Geneviève Osinga.








Ma 13 déc. 2022
Marche et visite culturelle à Bern avec les Mardistes du CAS-Genève
Vingt deux membres du CAS issus des sections genevoise et montreusienne se retrouvent au sortir du train à la Gare de Bern par un jour de décembre bien froid. Après d’ultrarapides reconnaissances de tous ces visages emmitoufflés nous avons hâte de bouger . Nous quittons l’Aarberggasse pour descendre les escaliers qui conduisent à notre cheminement au bord de l’Aar sur sa rive gauche puis nous passons un pont en bois pour atteindre la rive droite. Le courant est à peine visible, l’eau est limpide quelques barques plates, des rampes d’escaliers nous rappelent qu’en saison plus clémente on se baigne dans l’Aar à cet endroit. Pour le moment nous fixons le sol afin d’éviter les plaques de glace, ce serait dommage de glisser, l’eau doit être bien froide … Nous longeons les quartiers autrefois occupés par les artisans, puis nous passons à nouveau sur la rive droite au niveau du parc aux ours. La vue sur la haute ville de Berne s’ouvre à nous jusqu’à notre arrivée sous le Kirchenfeldbrücke. Il faut parfois y croire très fort en franchissant un talus couvert de glace épaisse. Après quelques rampes nous voilà arrivés à l’Helvetiaplaz. Le Musée Alpin est bien chauffé. Nous faisons davantage connaissance en dégustant un délicieux risotto au safran garni de légumes locaux. Viennent ensuite la visite des deux expositions phares du Musée: Femmes et montagne puis Heimat sur le thème actuel du déracinement programmé des habitants du village de Mitholz. Forts de ces moments de découvertes, des contacts établis et des projets en cours, nous nous séparons pour profiter à loisir des beautés de la vieille ville de Bern.
Les animateurs de cette journée: Valeria Sulmoni de Genève, Pierre Serex et Geneviève Osinga de Montreux.








Di 11 déc. 2022
Ski de randonnée
pointe de Bellevue, 11 décembre
Les dieux furent avec nous: jusqu’à jeudi soir, il n’y avait pas de neige, le dimanche, 30 cm de poudreuse étaient tombée, de quoi se faire plaisir, en skiant léger…
C’est une petite équipe composée de Sophie, Annelyse, Delphine, Claude, Michael et votre chef de course.
Station de Morgin encore fermée, c’est depuis le parc que nous mettons les skis par un petit -11°, sans vent et un grand ciel bleu.
Nous ne sommes pas tout seuls… La montée est tracée et retracée. Au soleil, petite pause pour enlever gros gants et la “doudoune”
Que dire… tout le monde était content de remettre les skis, au soleil, et dans de la petite poudreuse toute légère.
Arrivée au sommet, la vue mérite le nom du sommet: “Bellevue”.Rencontre avec Rachelina et Aless qui, elles, ont fait toute la crête depuis la porte de Culet
C’est l’heure de la descente, quelques cailloux et un chef de course peu à son affaire… en effet, la direction de la scierie n’est pas la bonne direction pour retourner vers les voitures. Pas grave, on traversera les paravalanches. Loupé...il y a des barrières. Une descente dans les mottes de terres et neige jusqu’en bas des fameux paravalanches, un grand flan coteau et retour sur la piste de montée.
Arrivée à Morgins, quelques chocolats chauds clôture cette première sortie.
CKler




Ma 15 nov. 2022
Tour du Molard - Soupe au chalet
La traditionnelle balade au Molard avec arrêt indispensable au chalet de la Planiaz pour
la soupe à la courge + le buffet dessert
RDV à la Cergnaulaz à 09.30 h. Météo grise mais temps sec. Pour l’instant, pas de neige en vue. Karen fait la récolte des multiples desserts et monte avec Anne-Catherine et Jasmine directement en voiture au chalet. Les autres se mettent en route pour un tour classique du Molard, via le chalet de la Forcla et le couloir de la Flêche, ainsi nommé par les skieurs en hiver. Mais semble-t-il, ce n’est pas si habituel que ça…. Plusieurs dames découvrent la montée au Molard depuis ce côté-là !! Cequi nous fait dire qu’il n’est jamais trop tard pour apprendre. Photo de groupe au sommet. Un petit courant d’air et quelques gouttes nous poussent à la descente par la Goille aux Cerfs.Le sentier est sec, très étonnant au vu de la pluie de ces derniers jours. La Goille nous sourit comme une grande pierre précieuse… Une petite flaque d’eau presque magique reflète nos habits colorés, de même que nos sourires épanouis. Suit un moment d’admiration devant le nouveau petit chalet de la Goille avec son toit végétal, un vrai chef d’œuvre des bûcherons! La Planiaz nous accueille dans toute sa splendeur vers 11.45 h., pile à l’heure de l’apéro. Merci à l’équipe d’intendance pour leurs préparations : réfectoire chauffé, tables soignées et bonne odeur de soupe qui vient titiller nos narines et réveiller notre appétit. Victor est monté pour son compte. De ce fait, 16 personnes profitent de ce repas aussi convivial que joyeux, une délicieuse soupe à la courge, accompagnée d’un verre de vin, suivi par une multitude de gâteaux, tartes, tourtes ou cannelés accompagnés de cafés, expresso ou thés. Tout pour nous faire du bien.Vers 15h., les premières personnes reprennent la route du retour …. en recommandant de renouveler cette sortie d’automne pour l’année prochaine.
Merci à tous les participants/tes pour leur enthousiasme tout au long de cette belle journée. Les marcheurs/euses: Yvonne, Christiane, Geneviève, Anne-Marie, Olivier, Mona, Régula, Anne-Claude, Gérard, Béatrice, Victor, Gisela et moi-même.
Un grand merci à l’équipe qui m’a épaulée pour la mise en œuvre de cette journée : Karen, Jasmine et Anne-Catherine.
Agnes Wauters
Ma 25 oct. 2022
Etang de Trente-Pas
Trente-Pas
Il faut être bien optimiste et croire aux prévisions météorologiques. Malgré un lundi maussade, avec fortes pluies, vents, orages, comment s’imaginer que le lendemain matin tout était nettoyé. Une fois de plus les mardistes ont été gâtés par les dieux, Seul le fonds de la vallée entre Martigny et Sion était couvert de nuage, mais au-dessus, quelle merveille ! Un ciel bleu, des mélèzes flamboyants, des sommets saupoudrés d’un blanc manteau.
Mais les chauffeurs ne peuvent trop s’attarder sur le paysage, car au-dessus des mayens de My, la route, ou plutôt la piste, est cahoteuse, jalonnée de nids de poules.
Mais les 11 mardistes arrivent en bonne et due forme à l’alpage de Pointet, départ de la boucle. Celle-ci nous mène à l’étang de Trente-Pas, sous le Mont Gond, puis au col de l’Achia. Si le terrain est gras, on trouve au col un superbe paysage, d’un côté sauvage, avec les hauts de Derborence, le glacier, ou vu ce qu’il en reste, les lapiaz de Tsanfleuron et au fond l’Oldenhorn. Et de l’autre côté quelle splendeur ! Du Monte-Leone au Grand-Combin, huit quatre-milles sont en face, sans parler des nombreux sommets que d’aucun se plaise à reconnaître.
De retour à l’étang de Trente-Pas, bien remplis, mais d’une eau boueuse, on pique-nique toujours devant ce beau paysage. Puis la descente se fait par l’alpage de Flore, avant de revenir aux voitures à Pointet, puis de partager une boisson à Conthey. Décidemment cet automne nous réserve de belles surprises.
Merci à Gisela et Geneviève pour les photos
François








Ma 18 oct. 2022
Bel-Coster avant les éoliennes
9 mardistes quittent le bus à Ballaigues et s’engagent sous les frondaisons aux belles couleurs d’automne. Aux Cernys, la buvette d’alpage est ouverte, le temps d’y prendre un café. Alors que la météo annonçait un grand beau temps, le soleil est fréquemment caché par d’épais nuages. Nous traversons forêts et pâturages, tout en longeant la frontière, marquée par un seul mur de pierres sèches et quelques panneaux, Et nous voici au point culminant de la journée, Bel Coster, 1416 m. La butte est déjà occupée par un groupe de marcheurs de Pro Senectute, le pique-nique se fera plus loin. Après avoir admiré le paysage sur 360° avec les Alpes bernoises, le Mont-Blanc, la Dent-de-Vaulion et le Haut-Doubs, nous nous arrêtons aux abords de l’alpage du Grand Bel Coster, face au Suchet. Puis c’est la descente sur Lignerolle le long de toblerones et de bunkers. La course était intitulée »Bel Coster avant les éoliennes », nous avons pu constater qu’aucun travaux n’étaient en cours et les personnes rencontrées nous ont dit que ce n’était pour demain, ni même après-demain, les oppositions des deux côtés de la frontière étant assez vives. Même si le coin est bien venté, l’installation de mats enlèverait du charme à ce site.






Ma 11 oct. 2022
Des Salines de Bex à Villars en boucle
Ma 4 oct. 2022
La Crevasse en traversée (Chemin Dessus à Sembrancher)
Après une semaine pluvieuse, la journée s’annonce radieuse. Nous sommmes 11 Mardistes qui se retrouvent dans le train pour Martigny puis le bus postal pour Chemin Dessus. L’envie de marcher et d’échanger est patente. Tous les feux sont au vert ! La première partie de la course nous emmène au col des Planches. Les couleurs charment nos yeux : le blanc des sommets, le vert des pâturages et la gamme des rouges, orange et jaune des arbres. Depuis le col des Planches, nous abordons la montée un peu engagée vers le sommet de la Crevasse. Les discussions s’estompent peu à peu, signe que l’effort devient plus soutenu. L’arrivée au sommet est un pur enchantement avec une douce chaleur fort agréable. C’est au tour de la descente de nous tendre les bras. Dans un clairière exposée au soleil, sur des pierres propices à la détente, la joyeuse petite troupe va dîner. Il est bientôt 13 H nous repartons pour la suite de la descente en direction du Levron, Cries et Vollèges. L’ambiance est un mélange de joie, de détente, de partage et d’émerveillement. Le chef de course (votre serviteur), propose une variante pour le retour. Nous prenons le train à Etiez au lieu de Sembrancher avec un gain d’une heure. L’équipe du jour était composée de : Anne-Marie Bonzon, Anne Marie Martin, Christiane Gavillet, Françoise Trachsel, Geneviève Osinga, Monica Giobellina, Regula Divorne, Yvonne Corbaz, Gérard Kraehenbuhl, Wolfgang Martz et le guide du jour Olivier Trachsel.
Merci à toutes et tous pour votre compagnie super agréable.
Données techniques : Durée 5H10 (pauses comprises) – distance 13-14 km – 670 m de montée et 1’000 m de descente – niveau T1 à T2






Ma 30 août 2022
La Grande Garde et la Seya (Ovronnaz)
Partis de bon matin, nos 6 héroïnes et héros du jour se retrouvent au pied de la première difficulté du jour à 8H30. La météo qui aura occupé la tête du chef de course s’annonce correcte et même bonne. La montée vers le sommet “Grand Garde” est variée et très bucolique, quand bien même exigeante. La joyeuse petite troupe, mine de rien, grimpe à un très bon rythme. Les vues sur les montagnes et la plaine du Rhône émerveillent nos yeux. Aux alentours de 10H20, le premier sommet est vaincu. C’est un enchantement pour la petite troupe d’autant plus que le ciel est evenu bleu et le soleil bien présent. La suite de la course nous permet de faire toute la crête en direction de la Seya. Montées, descentes se succèdent jusqu’à ce point de vue panormamique. C’est sur ce sommet que nous prenons le repas tiré du sac. Commence alors la descente, en premier lieu nous atteignons “Petit Pré” puis “Jorasse” et son télésiège. Personne ne va utiliser ce moyen mécanique pour redescendre (en outre c’est la pause). Nous poursuivons la descente et rejoignons l’itinéraire de la cabane Rambert (au lieu dit “Saille”). La dernière partie, plus “roulante” nous amène directement aux voitures.
Données techniques : ± 14 km ± 1’000 m de montées puis descentes 4H30 de marche effective et 1 journée entière de bonheur partagé. Merci à Agnès, Christiane, Gisela, Yvonne et Gérard d’avoir bien voulu suivre les lubies du chef de course du jour : Olivier T.
Récit écrit par Olivier Trachsel






Sa 27 août 2022
Grand Cornier 3962m
Récit de course alpi à la Furkapass
(cours de remplacement pour le Grand Cornier)
26-27 août 2022
Nous étions six à partir de Villeneuve le samedi matin dans le bus de OJ pour la Furkapass. Les prévisions météo n’avaient pas arrêté de changer, mais la décision a été prise pour bien tenter notre chance avec une sortie pas trop longue avec des échappatoires le samedi. Le bus était garé sur la route de Furka sous la cabane Sidelenhütte et nous commençons la montée vers l'arête Chli Bielenhorn - Schildkrötengrat AD à 2040m. Il faisait beau tout autour sauf sur l'arête où un nuage s'est bien installé pour offrir une atmosphère plus mystérieuse et un poil plus froid qu’on a eu tout l’été. La grimpe en grosses chaussures et en trois cordées bien équilibrées avançait bien et avec un immense plaisir sur un granit magnifique tout du long.
Faute de place dans les cabanes, nous passons la nuit dans le Tiefenbach Hôtel. Départ tôt pour une journée plus longue le dimanche à l'arête sud de Gletschhorn 3305m, aussi AD. Nous avons eu la chance de passer un endroit avec plusieurs caves avec des cristaux, les noms des gens qu’ils ont trouvé indiqué sur le lieux, et les outils à côté. Dans le topo c’était aussi indiqué de faire attention de ne pas se tromper sur la voie et aller vers les cordes installées
pour les chercheurs de cristaux…. La voie était très belle avec de jolis passages ou il fallait bien réfléchir comment passer, un grand plaisir ! A un passage particulier j’ai réussi de coincé une de mes chaussures dans une fissure, et j’étais obligé de demander une corde très sec, bien pendu dans mon harnais j’ai enlevé la chaussure et tiré avec les deux mains pour la faire sortir…. Quand je l’avais dans mes mains j'étais soulagée, une grimpette et descente de plus de 1000 m avec une seule chaussure n’aurait pas été très confortable ! Une belle vue depuis le sommet et descente avec quelques rappels avant de mettre pied sur un névé et après la marche de retour.
Merci beaucoup à notre guide Serge et à l’équipe joyeuse de grimpeur Nicole, Maéva, Joël et mon compagnon de cordée Loïc ! Un très bon weekend qui restera longtemps dans mes souvenirs !
Johanna / cheffe de course
Ma 23 août 2022
Le Bisse de Savièse ou Torrent Neuf
Certes, lors de cette course nous n’avons pas avalé des centaines de mètres de dénivellation… Cependant, tout au long du parcours de ce bisse nous nous sommes imprégnées de sa beauté, du génie et du courage de nos ancêtres. En plus il faut y ajouter, notre admiration pour les travaux de restauration de l’Association pour la Sauvegarde du Bisse de Torrent-Neuf.
"Construit au début du XVème siècle, ce bisse a été réhabilité et présente un parcours spectaculaire à travers des parois vertigineuses… », actuellement remplacé par 5 ponts suspendus !
La météo était magnifique, la lumière était nette. Notre balade offrait ainsi un festival de couleurs pour nos yeux ébahis… Un bouquetin solitaire, dans une des parois, ne semblait pas être dérangé par ces multiples visiteurs…
La grande surprise pour quasiment tout le groupe, c’était la visite guidée de la dernière partie restaurée du bisse (entrée SFR5) par un personnage attachant, « enfant du pays ». Ce monsieur (excusez-moi, je n’ai pas retenu son nom) nous a expliqué l’histoire du bisse, les défis à vaincre, autant pour nos ancêtres que pour les responsables actuels du bisse. Il nous a montré la scierie (reconstruite sur sa place d’origine), la maison du marteau (se trouvant à l’époque au début du bisse) l’écluse du Prabé où, normalement, l’eau est répartie, selon les conditions météorologiques, entre ses différents usages (arrosage, scierie, …). Hélas, à la suite de la sécheresse exceptionnelle de cet été, toutes ces constructions étaient à sec et donc en arrêt. Mais cela n’a pas diminué notre enthousiasme, surtout après avoir traversé le passage des Branlires , avec les derniers restes du bisse d’origine. C’était fascinant…
Quelle joie d’être ensemble ce jour-là … Quelques bougies dans les chapelles de Ste Marguerite et de Notre Dame du Torrent-Neuf (au début et à mi-parcours) ont été allumées en pensant à notre ami Hartmut, gravement malade. Durant notre pique-nique dans le pré sous la buvette au fond du bisse, nous apprenons par Geneviève qu’il s’en est allé vers son dernier voyage… Avoir pu partager cette triste nouvelle ensemble, dans ce paysage somptueux, semblait apaiser un peu nos cœurs fortement remués…
Pour une partie du groupe le retour en plaine passe encore par une visite de la magnifique église de St. Germain à Saviège : battisse impressionnante, construite et reconstruite de multiples fois depuis le 12ième siècle. Célèbre pour ses vitraux et ses mosaïques, réalisés par Ernest Biéler lors des rénovations de 1934.
Merci à toutes les participantes pour votre bonne humeur et votre enthousiasme : 1. Karen Armstrong ; 2. Yvonne Corbaz ; 3. Mona Giobellina ; 4. Christiane Gavillet ; 5. Anne-Marie Bonzon ; 6. Catherine Genton ; 7. Geneviève Osinga ; 8. Gisela Hauschild ; 9. Jasmine Chapuis ; 10. Dominique Franscescato ; 11. Catherine Thorin (invitée) ; 12. Agnes Wauters (chef de course)
Ma 9 août 2022
Lac de Darbon (1837m)
La journée s’annonce chaude, nous nous mettons en marche dés 8h15 au départ du parking de La Planche au dessus de Novel (France) à 1210m. Accueillis par les sonnailles du bétail nous empruntons le sentier pentu direction Col de Pavis. Nous sommes à l’ombre ce qui nous permet d’atteindre facilement Les Chalets de Neuteu immergés dans les épilobes en fleurs à 1702m. Le soleil tappe, notre ascension entre la pointe des Pavis sur notre gauche et le Château d’Oche sur notre droite croise un troupeau de bouquetins à peine dérangés par notre présence. Au Col de Pavis à 1944m débute notre descente vers le Lac de Darbon. Superbe! Le reflet du Château d’Oche invite un moment à la contemplation sur la berge du Lac.
Attiré par plus de découverte Gérard nous invite à poursuivre la montée au Col de Floray à 1955m . De-là, nous voyons que le contournement de la pointe des Pavis pour revenir par le Col de Bise (1915) nécessiterait de descendre au point 1502 Refuge de Bise (1502m) soit un effort énorme par cette journée bien chaude. D’un commun accord nous rentrons par le même chemin.
Nous pique-niquons face au Lac Léman , au loin nous reconnaissons le Grammont. Il fait chaud … nos voitures sont à 1h20. La descente est amorcée … en pensées nous avons la certitude d’un rafraîchissement sur la terrasse de l’Hôtel des Chemins du Léman à Novel. Voilà qui arrive à point: 6h se sont écoulées, 14km de sentiers et 943m de dénivelé.
Nous n’étions pas seuls sur ce lumineux parcours alpin. Cathy, Mona, Catherine G., Gisela, Béatrice H., Yvonne, Gérard et Geneviève formaient notre joyeuse cohorte. C’est pour Harmut que nous prenons la pause, nous lui envoyons nos amicaux messages et remerciements pour avoir inspiré cette course toute en beauté.
Photos de Béatrice, Gisela, Mona et Yvonne. Récit de Geneviève






Ma 2 août 2022
Les Agittes La Joue verte
Les Agittes 2 août 2022
Cette course n’est pas comme les autres car elle commence par une descente et se termine par une montée !
Nous laissons les voitures sur la Route de l’Hongrin (1525m), env. 1 km après les tunnels, et nous commençons la descente vers le Plan Girard (1260m) en passant par les alpages « Le Grand Chalet » et la « Veillarde ». Les pâturages plutôt bruns que verts et le petit cours d’eau presque sec nous montrent très clairement que nous sommes dans une période de sécheresse !
Arrivés au Plan Girard, nous prenons la direction de la Tête Ronde (1150m). Ce chemin qui passe au-dessus des anciennes carrières de Roche comporte le seul passage difficile, chemin très étroit et peu stable, mais sécurisé avec une chaîne dont nous faisons bon usage !
A partir d’ici, le chemin est large et confortable et permet les échanges et discussions entre les participant(e)s et presque sans nous en rendre compte nous avons déjà entamé la montée.
Sur la « Belle Place », nous faisons arrêt pour la première fois pour nous désaltérer, nous reposer et admirer cette belle clairière.
Nous suivons l’Eau froide encore pendant une bonne demi-heure avant d’arriver à l’endroit des anciennes écluses des Joux Verte. Un panneau nous explique l’utilisation de cette écluse dont on voit encore des restes, et un nouveau pont nous mène sur l’autre côté de l’Eau froide. Heureusement qu’il n’y a que peu d’eau qui coule dans la rivière car un bâton est tombé depuis le pont et il a pu être récupéré sans beaucoup de difficultés par Regula !
C’est ici que la montée commence vraiment, mais nous ne transpirons pas trop car le chemin se trouve presque toujours dans l’ombre des sapins.
Le pique-nique se fait à la lisière d’une forêt en dessous du « Plan d’en Bas » ce qui permet à chacun(e) de trouver sa place idéale entre soleil et ombre.
Après le repas, nous montons à travers de forêts et d’alpages jusqu’à la Route de l’Hongrin, et nous admirons la vue splendide sur la plaine du Rhône, la Riviera vaudoise et le Léman.
Cette belle sortie se termine sur la terrasse de Anne-Marie et Mona à Corbeyrier avec de la glace et des boissons. Un grand Merci à elles !
Les participant(e)s : Mona, Gisela, Anne-Marie, Geneviève, Jasmine, Regula, Christoph



Ma 26 juil. 2022
Le Patraflon (Lac Noir) 1915m
Il est 8h45 lorsque la course débute au Pré de L’Essert. L’herbe est humide, le brouillard va et vient. Le sommet convoité est à 2h50 de marche.
Notre cheminement suit de larges courbes, nos compagnes les génisses s’approchent puis certaines, craintives dévalent la pente … il ne doit pas y avoir beaucoup de passage. Nous passons une chapelle puis une grosse ferme d’alpage et atteignons un point de vue magnifique sur le Lac Noir non sans avoir zigzagué entre les bouses de ces demoiselles. Le brouillard cache le sommet.
Puis, le sentier herbeux se redresse, les lacets se font plus serrés entre les rochers, plus un mot ne s’échappe de notre colonne. Enfin la dernière pente herbeuse nous amène sur le Col du Chamois qui est en fait une crête. Il est presque midi. Notre élévation est de 830m! Petite restauration sortie du sac, un joli-gentil chien patou vient nous renifler , un troupeau joue à saute-moutons, le ciel est dégagé, nous voyons partout alentours. C’est gagné: fraîcheur pour monter et vue à 360° au Col. L’envie nous vient d’escalader le Patraflon sur un sentier blanc-bleu … le temps de déguster un carré de chocolat et le voilà encapuchonné de brouillard. Déception ou soulagement?
Nous amorçont la descente qui durera 2h. Nous avons marché 14km. Il est temps de nous asseoir pour clore en “douceurs” cette découverte sportive au coeur del a Gruyère. La terrasse et la façade de l’Hôtel Cailler sont fleuris à souhait. C’est le ravissement général pour Agnes, Christiane, Gisela, Mona, Yvonne et Geneviève qui a guidé sur une idée d’Hartmut.







Me 20 juil. 2022
Derborence-Solalex-Azeindaz








Ma 19 juil. 2022
Le Linleu
Le Linleu 19 juillet 2022
Les 7 mardistes se retrouvent à 8 heures au parking ALDI, le covoiturage est vite organisé (nous laissons 2 des 4 voitures sur place), et on part pour Torgon, Plan de Croix.
La météo ne laisse pas le moindre doute que la journée sera chaude, ce mardi est le jour le plus chaud de la canicule en cours !
Une bonne heure après notre départ à pied nous sommes déjà sur le Col de Recon à 1735m. Le plus dure est derrière nous, quel bonheur de se reposer à l’ombre des sapins après cette montée sur la pente tant ensoleillée !
Nous suivons la crête en direction du nord, toujours un pied sur France et l’autre en Suisse. Tout en admirant le paysage composé d’alpages, de forêts, de vallées, d’innombrables sommets et de quelques pylônes et câbles - nous sommes dans le domaine skiable des Portes du Soleil - nous marchons sans arrêt jusqu’au sommet du Linleu à 2094m.
Après la séance photos d’usage, merci aux 2 touristes de jouer aux photographes, nous explorons l’autre sommet du Linleu qui se trouve à environ 200 mètres au nord du sommet « officiel » avec la croix.
Nous retournons sur le Col d’Outanne et nous tournons en direction de l’est puis nous descendons à travers d’alpages et de forêts pour trouver la table prévue pour le pic-nic. Mais l’absence d’arbres qui nous donneraient de l’ombre à cet endroit fait que nous décidons de chercher une meilleure place, qui est vite trouvée.
Nous poursuivons la descente, en bonne partie dans la fraîcheur de la forêt, et nous retrouvons le point de départ vers 14 heures.
Sous un immense tilleul de la terrasse d’un sympathique restaurant à Torgon, nous profitons de quelques rafraîchissements bienvenus, et c’est aussi l’occasion d’échanger des nouvelles et autres informations avant de se dire : Au revoir et à la prochaine sortie des mardistes !
Les participants : Karen, Agnès Yvonne, Geneviève, Gisela, Olivier et Christoph




Ma 12 juil. 2022
rando au Molard
Par une belle météo estivale, nous nous retrouvons aux Avants. Avec un peu de retard, nous commençons notre marche. Tout d’abord, à la surprise générale, une petite descente en direction de Glion. Olivier M. nous avait préparé un joli itinéraire hors des sentiers battus. Nous empruntons un petit chemin dans la forêt qui nous conduit en-dessous de Nermont. Aucune mardiste ne connaissait ce parcours. Ce qui veut dire que tout près de chez nous, il y a encore beaucoup de sentiers à découvrir.
Ensuite une petite montée à travers champs et nous voici aux Gresaleys. Nous poursuivons jusqu’au Paccot. Là, le chemin est très caillouteux, la montée très raide et nous transpirons beaucoup. Nous faisons une pause boisson et continuons sous la dent de Jaman jusqu’au col, très joli sentier et avec un panorama magnifique.
Arrivées au col, nous faisons la pause pique-nique. Nous avons même l’occasion de goûter le fromage de Jaman qui est fabriqué et vendu sur place.
Ensuite le prochain objectif est le Col de Soladier. En chemin, nous profitons d’admirer une belle flore et de magnifiques papillons. Arrivées au Col, la fatigue se faisant sentir, nous décidons de faire deux groupes. Trois personnes descendent directement sur La Planiaz, La Cergnaule et les Avants.
Les sept autres partent pour Le Molard. Au passage, nous goûtons les myrtilles qui sont presque à maturité. A prévoir une autre date pour la cueillette. Au sommet, nous rencontrons Justine, OJ du CAS, qui se fait un plaisir de prendre une photo de groupe. Nous modifions un petit peu notre itinéraire et redescendons par la Goille aux Cerfs, La Cergnaule, Sonloup, Les Avants.
Après six heures et demie de marche, 17 km, env. 800 m. de dénivelé, nous nous retrouvons toutes sur une terrasse pour boire un jus bien mérité. Sylvia et Olivier M. nous rejoignent également pour nous dire un petit bonjour.
Magnifique journée en compagnie de Anne-Claude, Agnes, Christiane, Geneviève, Gisela, Jasmine, Karen, Mona, Yvonne
Anne-Marie




Ma 5 juil. 2022
La Montagnette
Randonnée des mardistes, 05.07.2022 à La Montagnette (1628m)
Le train de 7h50 nous emmène, Gisela, Anne-Marie M., Agnès, Yvonne, Sylvie, Olivier et moi à Château d’Oex où nous retrouvons Mona et Anne-Marie B.
La météo restera stable? Nous l’espérons bien car tout d’abord on nous annonçait un ciel radieux, toutefois l’orage violent de cette nuit a amené de l’humidité si bien que l’anorak fait partie de notre équipement ce matin, heureusement il n’a même pas été déplié!
Nous voilà partis et empruntons rapidement le Pont Turriant, pont construit en 1883, qui est le plus ancien pont suspendu de Suisse romande et l'un des derniers encore existant. Il traverse la Sarine aujourd’hui brune avec un fort courant alors que d’habitude le bleu de la rivière tranquille est remarquable.
La montée est tout de suite soutenue, elle n’est pas de tout repos, et le chemin est rendu glissant par la pluie de cette nuit! Aussi, chacun monte à son rythme, les plus rapides prennent un cran d’avance…..!
La forêt sent bon avec toute cette humidité et les oiseaux chantent, ce qui n’est pas notre cas car le souffle manquerait… peut-être? Même les conversations sont courtes.
Le haut du parcourt est plus aisé car nous nous retrouvons sur la route nous emmenant vers quelques fermes où les vaches paissent tranquillement à proximité. Puis on passe à côté de la petite Cabane de la Sarouche. D’ici nous devrions voir les sommets des Préalpes Fribourgeoises mais les nuages les camouflent, plus pour très longtemps d’ailleurs.
Nous arrivons à la Montagnette à l’heure pile où les estomac crient famine, c’est parfait! Le restaurant construit dans les années 1960, fermé depuis longtemps, apparemment, a laissé aux randonneurs ses tables et bancs en bois qui feront notre bien-être pour le pique-nique bienvenu comme d’habitude.
Nous nous préparons pour la descente avec un panorama superbe devant nous, Château d’Oex… loin… tout en bas! En effet, au total, nous aurons parcouru plus de 12km et 800m de dénivelé!
Les sentiers sont toujours très mouillés et glissants mais nous arriverons en bas!
Un grand soulagement pour Sylvie et nous aussi. Un merci particulier à Agnès et également à Gisela.
Une boisson rafraîchissante sur la terrasse du Buffet de la gare, avant de reprendre le train, sera un nectar!
Christiane






Ma 28 juin. 2022
Sentier panoramique des Paccots
Changement de destination sur le Chemin du 700ème au départ du parking des Motalles
La météo nous prédit quelques heures sans pluie nous en profitons pour différer la marche glissante prévue sous la Dent de Lys au profit d’une déambulation sur chemin forestier large avec comme modeste but un grand bol d’air frais. Ont été gagnants : Anne-Claude, Christiane, Karen, Christoph, Sylvie, Yvonne, Verena et votre rédactrice-guide Geneviève.
Dés la sortie du parking des Motalles nous empruntons le joli chemin en caillebottis, bordé par un épais champ de fleurs d’été où dominent les tiges et fleurs de reine des près. Un peu plus loin la forêt de pins intacte est tapissée de myrtillers et plantes variées au vert contrasté. Arrivant près du coeur du marais nous admirons la Sarracénie ou plante carnivore.Elles sont en fleurs. Elles se sont multipliées presque à perte de vue. Différents panneaux didactiques nous expliquent où se trouve la fosse de tourbe et comment elle se forme.
Après cette pause culturelle nous passons la ferme de Prantin puis suivons les indications “chemin du 700éme” en légère pente descendante. Au loin nous apercevons la pinte des Mossettes. Le large chemin forestier permet de marcher 4 par 4 en échangeant d’intéressants propos. Arrivés un peu avant la fontaine des Pautex nous empruntons un sentier raide en direction du chalet des Pautex . Nouvelle petite pause puis nous poursuivons en forêt sur le chemin de l’Hermite pour revenir vers les plantes carnivores et regagner le parking. C’est l’heure du café , 2h30 se sont écoulées. Nous nous installons sur la vaste terrasse du “1209”, échangeant sans se lasser avec Verena la sympathique marcheuse qui nous a rejoint pour la première fois ce matin et nous intéressant aux visites culturelles faites ça et là par les uns et les autres.
La crainte de la pluie a été bénéfique, parce ce parcours est accessible en toute saison (nous vons croisé une poussette) … et puis le bol d’air avait bon goût!








Ma 21 juin. 2022
La dent de Vaulion en boucle [Copie]
Sur une idée de Olivier Trachsel, cette course est dirigée par Gérard et son chœur de jeunes, joyeuses et fringantes choristes, nous avons interprété la course du jour:



Ma 14 juin. 2022
La Grubenberghütte
C’est un jour lumineux à souhait pour effectuer cette course. Notre cohorte de 10 participants se lance à l’assault de la pente au point 1478 lieu-dit Undere Ruedersberg. Après mûre réflexion, nos 3 voitures sont mises à l’abri des troupeaux un peu plus loin sur la route qui va de Abländschen à Saanen. La pente est progressive à flanc de montagne. Cinquante minutes plus tard nous atteignons le joli chalet fleuri au point 1685. Il reste 30 minutes de marche pour apercevoir la Grubenberghütte 1839m . Certains se reposent là, les autres atteignent en 20’ le chalet Le Savigny, précisément sous la Dent de Savigny. Là, les imposants Gastlosen sont partiellement faits de roches roses: impressionnants et superbes.
Dés notre retour nous pique-niquons ensemble à quelques mètres au dessus de la Grubenberghutte. La visibilité est optimale, c’est un privilège de voir tous les sommets alentours. Rien ne presse nous reprenons le même chemin et atteignons en silence nos voitures. C’est à Jaun sur la terrasse de l’Hôtel de la Cascade que nous faisons cercle autour de rafraîchissements et cafés. D’autres belles balades sont évoquées pendant ce moment convivial.
Ont découvert ce parcours facile et fleuri: Mona, Anne-Marie, Yvonne, Karen, Jasmine, Nicolette, Anne-Claude , Hartmut, Geneviève. Avec nous il yavait un sympathique invité de la section Jaman: André Perrenoud . C’est Hartmut un bon connaisseur de cette région qui nous a donné l’idée de ce parcours. Merci Hartmut!
Récit de Geneviève


Me 25 mai 2022
Moudon - Ecublens- Rue
Nous étions 16 heureux mercredistes à avoir entrepris la balade au Château de Rue sous un temps merveilleux et ensoleillé.
Le groupe 1 est partie de Moudon, qui constitue un ensemble architectural exceptionnel du Moyen-Âge. Nous sommes passé devant l’église gothique de St. Etienne, et puis la Grenette, marché couvert au grain et sa boucherie, et puis nous avons admiré la fontaine de la Justice des Hommes. Nous avons ensuite monté le long de la Rue du Château avec ses anciennes maisons en pierre de molasse et puis la maison dite « Bernoise » avec son imposant avant toit et son avant poteau en bois. Et puis devant la fontaine de la Justice des Dieux. C’est là que nous avons rencontré notre ami Edouard, qui marchait en direction de la gare pour rejoindre son groupe 2 à la gare d’Ecublens. Nous avons admiré la maison d’Edouard et nous avons continué notre marche sur La Ville Haute et puis descendu au bord de la Broye que nous avons longé jusqu’à Bressonnaz. Nous avons franchi le Bressonne en prenant l’ancien pont historique du XVII siècle.
Le groupe 2 est partie depuis la gare d’Ecublens Rue en direction du Château de Rue en empruntant le chemin qui passe par Promasens et Riombochet. Au lieu-dit « Au Saulgny » les deux groupes se sont rencontrés à la croisée de leurs balades. Cette rencontre n’avait pas été planifié. Ce fut un pur hasard. Les deux groupes ont continué leur balade ensemble vers le Château de Rue. Nous sommes passé au lieu-dit « La Tannerie » et puis nous avons attaqué la dernière montée sur Rue et son Château.
Arrivé au Château nous avons été reçus par Marianne et Pascal Traber qui nous ont préparé un délicieux apéritif dinatoire avec des plats de charcuterie et de fromage provenant de la boucherie et laiterie d’Ursy accompagné d’excellente bouteilles de blanc de rouge. Assis à l’ombre dans la belle cour du château nous avons tous appréciés la bonne ambiance.
M. Roger Perriard, nous a ensuite guidé au tour du château, où nous avons pu visiter le puit qui fait 45m de profondeur, le donjon, les caves et puis la partie résidence. Ces commentaires sur l’histoire du château et la région ont été très apprécié par tous.
Après la visite du château le café accompagné de ses gâteaux à la rhubarbe et pruneaux nous attendaient. Et ce fut le moment de dire adieux à nos hôtes et notre guide et d’entreprendre le retour au bord du Léman.
Ce fut une belle journée et comme toujours l’esprit de camaraderie et la bonne humeur des mercredistes nous accompagnait.
Pierre Serex








Ma 17 mai 2022
Randonnées et culture au Soleil
Pour débuter, la liste des participant(e)s:
Karen Armstrong
Jasmine Chapuis
Monica Giobellina
Benilde Costa Moreira
Bernadette Chiovenda
Lucien Rentznik
Silvia Bonetti
Marianne Desartens
Christiane Gavillet
Suzette Gavillet
Béatrice Haemmerli
Laurent Jemelin
Agatha Steffen
Agnès Wauters
Sandra et Wolfgang Martz
Anne-Marie et Olivier Martin
Edith et Daniel Willi
Gisela et Heribert Hauschild
Mardi 17 mai
Arrivée à l’aéroport de Catane où notre guide et le bus nous attendent. D’abord des discussions concernant les langues et on décide que le guide va parler allemand et Laurent et Wolfgang vont traduire en français. Pause-café en route et check-in à notre premier hôtel (Mareneve à Linguaglossa) au pied de l’Etna.
Mercredi 18 mai
Excursion d’environ 3 heures au versant nord de l’Etna en compagnie d’un géologue. On entendait bien les grondements du volcan actif et des gros nuages de fumé étaient visibles (depuis notre hôtel on voyait même les éruptions et l’écoulement de la lave sur les flancs du volcan dans la nuit). Dans l’après-midi visite de Taormina, perle de la mer Ionienne, avec son théâtre grecque et sa vue spectaculaire sur la mer.
Jeudi 19 mai
Après un bon déjeuner, nous quittons l'hôtel à 8h30. Le car nous mène sur une autoroute bordée de Laurier rose : direction la nécropole de Pantalica. Le paysage vallonné nous offre des couleurs vert pastel. Notre car conduit habilement par Antonio s'engage ensuite sur une route sinueuse longée de coteaux rocailleux et fleuri par des Valériane et Sulla rouge, magnifique campagne. Nous traversons un grand canyon verdoyant avant d'arriver à Ferla, petite ville aux ruelles étroites. Puis, à 5 km, nous arrivons à la nécropole. Nous quittons le car et nous marchons sur un long sentier de pierres bordé d'un terrain très fleuri. Aux abords, des tombes datant de l'époque de bronze, de 1200 av-JC. creusées dans la roche blanche. Nous avons visité une grotte qui servait d'église. Le long du parcours, nous avons croisé plusieurs groupes d'élèves. Le temps était agréablement chaud et sec. De retour à Ferla, après avoir pris des photos devant l'église St Sebastiano, nous partageons le repas de midi sur une terrasse ombragée du village. Et l'après-midi, nous prenons la route pour Syracuse. Notre guide nous communique des informations sur Sainte Lucie et sa place en forme d'œil. Lucie aurait été traînée par des chevaux à travers la ville et comme elle a survécu à ce supplice, son prétendant, dont elle avait repoussé ses avances, lui aurait fait arracher les yeux. D'où la place en forme d'œil. Nous profitons de notre visite libre pour visiter la source Aréthuse, rôder et se rafraichir. A notre retour, le long de l'autoroute, nous pouvons voir l'Etna en feu et couler de ses braises. Le spectacle restera mémorable. Retour tardif à l'hôtel ou nous sommes attendu pour le souper.
Vendredi 20 mai
Journée culturelle sous l’emblème de l’UNESCO. Visite de Piazza Armerina avec la villa impériale de Casale dont une trentaine de pièces ont des sols décorés de magnifiques mosaïques. On poursuit vers Agrigento où nous visitons la Valle dei Templi, temples doriques dans une enceinte de plantes méditerranéennes. Le soir nous arrivons à notre hôtel (Scala dei Turchi) au bord de la mer, ou une falaise tout à fait blanche descendante dans la mer attire nos regards.
Samedi 21 mai
Aujourd'hui départ tardif avec notre bus à 9h30. Bord de mer, Agrigente. Après 1h30 de route premier stop pour café, glaces ou jus d'orange dans la localité de Cammarata. Ensuite arrêt du bus en lisière de Forêt, à environ 850m et début de notre rando par une montée de 45' groupés jusqu'à un refuge où nous prendrons le repas de midi. Mona et Jasmine effectuent le trajet en voiture en raison du claquage de Mona.... Les plus motivés optent pour monter au sommet du Monti Cammarata à 1578m. Le groupe éclate sous l'impulsion Wolf. 30 min plus tard, au vu du repas prévu et du trajet qui nous mènera encore jusqu'à Palerme, nous renonçons au sommet pour privilégier le partage à table. Et quel partage...gargantuesque : 12 sortes d'antipastis, chauds, froids, légumes, fromages, viande, champignons, etc. Table débarrassée. Changement d'assiettes, Ravioli, pâtes variées, puis table à nouveau débarrassée et desserts, salade de fruits, puis pâtisseries, et finalement le café avec lemoncello au bar. De quoi nous retaper pour la suite de la journée, voire plus…
Heureusement qu'une marche agréable pour rejoindre notre bus nous assure un bon début de digestion. Finalement nous reprenons la route vers 16h20 dans la bonne humeur via San Giovanni Domini en direction de Palerme.
Arrivée vers 19h à notre hôtel, directement en bord de mer, et plein de surprises.
Dimanche 22 mai
Départ du bus à l’hôtel à 8:00 h. Heureusement c’est dimanche et il ne faut pas traverser Palermo pendant les heures de pointe, où il y a toujours des grands bouchons les jours ouvrables. On arrive vite à l’entrée sud de la Réserve Naturelle Lo Zingaro, qui s’étend sur une longueur d’environ 10 kilomètres depuis Scopello et San Vito Lo Capo dans la province Trapani au nord-est de la Sicile.
Ici commence notre rando de 8 kilomètres le long de la côte Tyrrhénienne. Sous le soleil brillant nous entamons le sentier serpent à demi-hauteur les montagnes. Il y a plusieurs petites montées et descentes, et des fois le chemin est assuré par des balustrades en bois quand la pente est très raide. La vue sur la mer du Golfo di Castellamare est époustouflante et après chaque virage on découvre des nouvelles surprises. La flore est magnifique, on dit qu’on trouve environ 650 espèces d’arbres et d’autres plantes dans cette région. À part des cactus en floraison, des chardons à fleurs jaunes et des acanthes, on voit même des orchidées. Des lézards verts s’enfuient devant nos pieds et en aval du sentier se trouvent des baies avec de l’eau claire en couleur turquoise et bleu foncé. Après environ deux heures on arrive à la baie Tonnarella dell’Uzzo où il est temps de faire une pause pour nager et se reposer. L’eau est bonne mais encore un peu frais, ce que n’empêche pas les amateurs de natation de s’y plonger. La pause terminée, on reprend le sentier et une demi-heure plus tard on retrouve le bus qui nous mène à San Vito Lo Capo où nous attend un déjeuner bien mérité. On fait la sieste en rentrant à notre hôtel en bus.
Lundi 23 mai
Ce matin départ de Trabia situé à l’est de Palerme. Direction Cefalù petite ville moyenâgeuse sur la côte nord. Après une visite du Dôme avec son iconographie éblouissante représentant dans sa coupole la figure du Christ Pantocreator faite de mosaïques sur fond d’or. La charpente en bois marque le passage des normands alors que des vitraux contemporains symbolisent la création. Quelques marcheurs grimpent ensuite jusqu’à La Rocca alors que d’autres visitent les boutiques. Le car nous emmène ensuite au centre de l’Ile, à Enna, par une autoroute se faufilant le long d’une vallée verte, dont un très long tronçon est construit sur piliers. A Enna, au pieds de la forteresse, l’hôtel imposant et sa piscine fraîche nous accueillent pour notre dernière nuit sicilienne.
Mardi 24 mai
Visite du marché aux poissons à Catania et après un dernier café, Apérol Spritz, verre de blanc etc. à la Piazza del Duomo. Transfert à l’aéroport et adieux de notre guide et notre conducteur avec beaucoup de remerciements, mais aussi avec un peu de tristesse. Surprise peu avant de monter en avion: le vol n’a pas lieu à cause de grève. Après plusieurs changements de temps du décollage, on quitte Catania à 18:30 h. Enfin on arrive à Montreux à minuit, fatigué mais content d’avoir fait un très beau voyage.



Ma 10 mai 2022
Le Mont Bifé, le Vanil des Cours
La journée commence bien : soleil radieux et marcheurs en nombre (14) se retrouvent à 8h30 sur le parking des Chevalleyres à Blonay. Quarante minutes plus tard nos voitures sont alignées face à l’église de Cerniat commune du Val de Charmey. Après un aller/retour sur le bitume pour rien, nous empruntons face à l’église la route bordée d’authentiques chalets en direction de Crésus au lieu-dit les Clusets, après 10 minutes de montée nous empruntons une route de montagne réservée aux agriculteurs. La pente est raide. Les conversations vont bon train, c’est un moyen efficace pour progresser sans trop se soucier de la pente. Nous parvenons à la ferme d’alpage de la Crause où les sympatiques propriétaires se préparent à accueillir le bétail. Nous les informons de la présence d’un important essaim d’abeilles sur la clôture à quelques dizaine de mètres en de-ça. Le propriétaire des lieux est content de voir notre intérêt pour les 2 grands tas de bois qui alimenteront le chaudron.
Quelques mètres plus haut nous bifurquons à gauche vers le Mont Bifé 1482m. Vingt minutes plus tard nous atteignons le sommet rocheux où il n’y a de place que pour deux personnes à la fois. Wouah la vue ! A nos pieds nous admirons l’entier du lac de Gruyère et son eau turquoise.
Notre élan ne s’arrête pas là, après une courte descente nous suivons la crête qui monte en direction du Vanil des Cours 1404m. Un banc, une belle croix nous attendent après 35 minutes de sentier rocheux raide. II est 11h 30, l’endroit est ensoleillé c’est ici que nous sortons nos pique-niques.
La descente escarpée nous conduit vers une clairière. La ferme de La Guille est en vue nous nous y dirigeons. Après une courte pause, le groupe amorce le gros de la descente qui nous ramène au village de Cerniat par la route goudronnée. C’est là que Cathy nous dit au revoir.
Dénivellation 585m, temps de marche 4h.
Une halte boissons sur la vaste terrasse du restaurant de l’Hôtel de ville de Broc nous fait grand bien. Autour de la table : Hartmut, Karen, Nicolette, Mona, Christoph, Agnes, Jasmine, Christiane, Anne-Claude, Geneviève; Catherine Cochard et Hilde Leeman-Boutens nous ont fait le plaisir de leur première participation. Rolf Koch était l’invité du jour.
Récit de Geneviève, photos de Mona, Rolf et Christiane






Ma 3 mai 2022
Vionnaz-Torgon-Miex-Vouvry
3 mai 2022 : départ pour une boucle exigente et variée : Vionnaz-Torgon- Miex-Vouvry-Vionnaz.
C’est une équipe 100 % féminine de 10 personnes très motivées qui se sont retrouvées à Vionnaz pour la course du jour.
Le Ciel est très gris au-dessus de nous et nos applications météo annoncent de la pluie dès 12h00.
La première partie de la course ne présentant aucune difficulté : nous nous mettons en route et après l’Eglise et le cimetière de Vionnaz nous sommes sur “le vieux chemin” et passons le charmant hameau de Beffeux.
De 1700 à 1920 les hommes de Beffeux et de Bonne – Année (autre hameau) ont exploité la carrière “la Plâtrière”de pierres à gypse (à chaux), ancêtre du ciment. Les murs des anciennes maisons sont encore enduits de chaux. Le chemin était emprunté par des mulets et de ce fait est très agréable et bien préservé.
Nous traversons ensuite le hameau de Mayen où nous faisons une pause sur la place du village avec sa jolie fontaine. Le hameau de Mayen a été détruit par un incendie dans la nuit du 13 au 14 novembre 1946. Sur les 10 maisons familiales, granges et écuries existantes : seule la première maison à l’entrée du village en a réchappé. 80 personnes se sont trouvées sans logis et furent hébergées dans les villages environnants.
Après nous être désaltérées nous continuons à monter passons le hameau de Revereulaz avec son imposante église construite entre 1899 et 1901 : elle est le fruit des corvées des habitants des hameaux environnants. Notre sentier continue après Revereulaz dans la forêt et après avoir longé un pré nous arriverons au bas du village de Torgon 1085 m : 700 m de dénivellé depuis notre départ de Vionnaz.
Nous trouvons une belle place à la Volière ( bâtiment et jardin pour colonies de vacances) pour faire notre pause pic-nic avec une vue magnifique sur la plaine et ses champs de colza d’un jaune éclatant et du bout du lac.
Le ciel était un peu bleu, il s’est recouvert et nous hésitons …. la traversée Torgon – Miex n’est pas à faire en temps de pluie mais finalement nous partons car la région de Vouvry est encore sous ciel bleu.
Le chemin est escarpé, étroit et par endroit glissant avec des passages un peu techniques mais bien équipés : chaînes, échelles. Chacune y est bien arrivée et finalement le ciel redevenu bleu nous rassure. Une bonne heure pour cette traversée et au bout avant la descente nous trouvons “un carrousel” qui nous tend les bras pour une petite pause bien méritée.
Notre sentier part avant le village de Miex, en forêt le long du ruisseau le “Fossau” . Les couleurs de la forêt sont gaies et joyeuses car il y a beaucoup de feuillus d’un vert tendre et avec les rayons du soleil passant à travers c’est féérique. La fin du chemin de descente vers Vouvry est moins agréable : route forestière caillouteuse et pentue.
Nous arrivons à Vouvry et finissons notre parcours par un joli sentier dans la forêt au sol tapissé d’Alliaires.
Sur notre parcours nous avons pu observer de belles fleurs : telles qu’ Ancolies, Dentaires, Alliaires (ail des ours) Orchis Bouffon, etc..
Après 6 heures de marche, 700 m de dénivellé, un peu plus de 20 km de marche : nous arrivons au parking, un brin fatiguées mais des étoiles plein les yeux.
Merci à chacune pour votre participation et bonne humeur : j’ai passé une merveilleuse journée et j’espère que vous aussi.
Les participantes sont : Mona, Anne-Marie, Cathi, Agnès, Karen, Jasmine, Christiane, Anne-Claude, Nicollette et
Yvonne : cheffe de course du jour








Ve 15 avr. 2022
Ski de Randonnée, Italie, Valgrisenche
Week end de Pâques au Valgrisenche 15 au 18 avril
Vendredi 15 avril
Après 3 ans d’annulations, cette fois ça y est. Départ pour les 4 jours dans la vallée de Valgrisenche, en dessus d’Aoste. Pour situer, derrière les montagnes de la cabane, c’est Val d’Isère. Nous sommes une fine équipe.
Le mauvais temps, lui, ne s’est pas invité. Le soleil tape fort, et il sera ainsi pour les 4 jours. Pas un nuage n’a osé nous approcher. La neige ayant fondu entre Bonne et le bout du lac, c’est en voiture que nous avons pu rejoindre Uselières, départ pour notre montée à la cabane Bezzi.
En 2h30 (1 heure de gagné grâce à la voiture…) nous atteignons le fond de la vallée. Nous prenons possession des petits dortoirs et c’est l’heure de la première bière sur les bancs, devant le refuge.
Souper, (italien, donc bon et en quantité…) topo sur la montagne du lendemain et dodo.
Samedi 16 avril
Becca di Traversière, 3330m, un grand classique. (1020m+)
7h45, avec 15 minutes d’avance et une équipe motivée, nous remontons la vallée jusqu’au pied du glacier.
En fait, la difficulté du jour sera de passer le verrou du glacier. La pente est courte mais raide, et surtout gelée avec la nuit.
Voilà, c’est fait, après quelques conversions hasardeuses, le soleil s’est levé sur le glacier, et la pause est bienvenue.
Devant nous, pour la suite : un grand pan de neige débonnaire et notre sommet du jour.
La discussion s’installe : soit faire le sommet, ou la grande combe, vierge à droite de la pyramide.
2 groupes sont formés, un groupe de 3 « alpinistes » pour la crête en mixte et le groupe « skieur » pour faire les 200m de combe. Notre Anne Marie d’abord un peu lasse, a mis le couteau entre les dents et est du groupe« skieur ». Elle nous dira plus tard, que pour rien au monde, elle aurait loupé ces 200 m de poudreuse`! Quelques-unes sont même montées deux fois. Aless, elle, est descendu plus bas, pour aller chercher son ski…
Le groupe « alpiniste » n’est resté que peu de temps à la croix : un vent glacial y soufflait.
Une descente qui n’en finis pas, pic-nic au soleil et c’est le retour sur la cabane. 13h15 a été un bon timing pour la neige : juste revenue.
Bière et animation (nous n’en dirons pas plus…) sur les bancs dehors, face au glacier, partie de cartes et c’est le souper. Topo pour le lendemain et son « mur » de 450m juste en dessus du refuge.
Les chefs (fes) de courses ont fait honneurs aux divers genepi, mais ont dû aller se coucher quand même : le bar fermait…
Dimanche17 avril,
Truc blanc, 3405m aussi un grand classique. ( 1100m +)
A nouveau un départ avec de l’avance. La stratégie du début de journée a été de faire partir les plus lents 45 mn avant le reste du groupe, ce qui nous faisait un regroupement pour le premier arrêt, à la fin du “mur”, au soleil. Pour la suite, une longue montée dans une neige brillante comme un miroir jusqu’au col du Truc Blanc.
Là, 2 randonneuses, Rachelina et Maeva nous quittent pour descendre sur Uselières. Topo sur la remontée au col de Ghiasson et la descente du glacier. Tout c’est bien passé pour ces exploratrices, comme des grandes, accompagnées par un local.
Depuis le col, douce arrivée en écharpe au belvédère du Truc blanc. Une vue sur le Grand Paradis, massif du Mont Rose, Cervin, Mont Blanc , Alpes Penniques, La Grande Casse.
Il est 13h15, l’heure de la descente a sonné dans une neige à point.
Aline nous trouve, pour la fin de la course, un étroit, raide et long couloir qui surplombe le refuge, histoire de frimer un peu…
2 amatrices de baignade en eau froide s’éclipsent un moment, histoire de profiter d’une grosse gouille un peu cachée, aux alentours du gite.
Re-souper et re-genepi. Dans les avis, l’élixir de rhubarbe est moyen. Il est vrai que cela ressemble plutôt à de la suze ( sans coca).
Lundi 17 avril
Col de Ghiasson 3100m, Bec de Ghiasson 3215m, descente sur Uselières 1785m.
A nouveau la même stratégie, 2 groupes pour la première montée. Après, à vue nous mettons nos talents de recherche d’itinéraire jusqu’au col. Qu’il est loin…
3 skieurs montent au sommet, 150m plus haut que le passage et c’est la descente, cette fois à 13h30 sur le village de départ à 1785m, soit près de 1400m de descente.
Un retour dans la vallée avec d’excellentes conditions, à crier des « Youpi ! » jusqu’en bas.
La recherche d’itinéraire entre l’alpage de la Carra, jusqu’aux voitures nous a pimenté la fin : Neige pourrie, impossible à tourner. Grosses rigolades dans les chutes improbables et heureusement sans mal, au milieu de la forêt de mélèzes.
Après ce week-end de vacances, pleins les yeux, les lèvres grillées, et coups de soleil, c’est l’arrêt à Valgrisenche-village, pour des assiettées de röstis .
Et juste 20mn d’attente au Tunnel du Grand St Bernard. Parfait
Merci à cette joyeuse équipe, quelle forme ! Et à de nouvelles aventures !
Et définitivement, le chef de course n’est pas très bon aux cartes…
« C »








Ma 12 avr. 2022
Rellerligrat
Rellerligrat 12.04.2022
Très belle randonnée au Rellerligrat, pour sept Mardistes !
Comme Schönried est éloigné nous prenons le train relativement tôt, départ de Montreux à 7h50!
Nous cheminons vers le Pays-d’Enhaut et, plus nous approchons du but plus nous nous rendons compte que les raquettes accrochées à notre sac risquent d’être inutiles et lourdes à porter ! Arrivés à Schönried, nous nous approchons de la cheffe de gare, pour lui demander si les raquettes sont nécessaires pour grimper au Rellerligrat (ce que m’avait dit, à deux reprises, l’office du Tourisme de Gstaad!). Sa réponse rapide fut NON! Aussi, très aimable cette personne accepte de garder nos 7 paires de raquettes jusqu’à notre retour! Nous voilà soulagés.
Il fait très doux, nous nous séparons très vite de notre veste et entreprenons la montée en faisant “le grand tour” pour éviter une montée plutôt pentue! Nous traversons quelques névés sur notre chemin, la neige est molle. C’était la bonne décision d’abandonner nos raquettes, ouf!
La montée n’est pas rude mais quand même éprouvante car la température est très printanière …le t-shirt aurait été de rigueur!
Arrivés au sommet, le panorama est impressionnant: un cirque de montagnes très blanches puisqu’il a neigé samedi dernier, la vue est époustouflante.
Notre pique-nique est bienvenu sur l’ancienne terrasse de la télécabine qui n’est plus en activité depuis 2019. Nous sommes seuls au monde devant les bienfaits de la nature qui nous éblouissent et nous comblent.
Nous devons déjà penser au retour car le train n’attend personne!
Nous coupons à travers le terrain sec même si la neige n’a disparu que depuis quelques jours. A un moment donné, le sentier n’est plus très visible, des coupes de bois l’ont recouvert, nous enjambons le vert de sapins… sentier peu agréable et pratiquement camouflé!
Nous improvisons, certaines par une pente un peu plus osée, et les autres par un sentier très humide et difficile à suivre par manque de balises.
Les 7 marcheurs rassemblés, nous nous désaltérons près d’une fontaine où l’eau coule très fraîche ce qui ravit nos babines et nos mains!
Nous repartons ….toujours en quête du vrai chemin pour retrouver Schönried. C’est à cette issue que nous lisons “chemin barré pour cause de travaux forestiers”….. Voilà l’explication! Toutefois nous n’avons pas vu un tel panneau à l’entrée du sentier descendant!
Nous avons encore le temps de prendre une boisson rafraîchissante sur une terrasse en se remémorant les beaux moments de cette superbe journée ensoleillée tant à l’extérieur que dans les coeurs.
Merci à Geneviève, Gisela, Karen, Mona, Yvonne et Hartmut de m’avoir suivie durant ce jour réussi, grâce à la bonne humeur de chacun et au ciel qui nous a gratifié de ses rayons dorés.
Christiane





Ma 5 avr. 2022
La Dunanche
Alors que le temps n’est pas très engageant le matin, bien que la météo annonce des éclaircies, 7 mardistes partent pour Arzier. Pour où ? Mais oui, Arzier au-dessus de Nyon, un superbe balcon. A Nyon il faut prendre le petit train rouge qui monte vers St-Cergue. Voilà Arzier, nous sommes déjà à 834 m. Après un café revigorant, la petite troupe prend dans la forêt la direction des hauts de bassins. Au détour du chemin, oh surprise !, un couple de chamois broute paisiblement. Ils ne semblent nullement effrayés, se contentant de se mettre à une trentaine de mètres dans le bois et à nous regarder passer.
Plus loin nous entrons dans un grand pâturage, typiquement jurassien, avec les fermes de La Chaumette et du Bugnonet. Il faut suivre un petit moment la route, bordée de chaque côté d’un mur en pierres sèches. Si cette route des Montagnes est ouverte à la circulation depuis quelques jours, nous n’y avons, heureusement, pas vu ou entendu le moindre véhicule.
Dans la forêt, un barrage anti-chars et des toblerones, nous indiquent que nous nous trouvons tout au haut de cette ligne de défense qui descend des crêtes du Jura jusqu’au lac, vers Gland. Nous voilà bientôt sur le lieu de pique-nique, un monticule équipés d’une grande table, d’un foyer et même d’un fauteuil en bois. La vue est très large, il y a du soleil, mais malheureusement le Mont-Blanc, en face, est scié par un nuage, on le verra plus tard. Les montagnes que nous connaissons depuis la Riviera se présentent sous un autre angle, il est parfois difficile de les reconnaitre.
Après cette halte, on repart par la ferme de La Dunanche et amorçons notre retour vers Arzier. Il n’y a pas que de la descente, mais notre chemin nous conduit vers une vaste ouverture dans la forêt, dans laquelle se trouvent les ruines de l’ancienne chartreuse d’Oujon, qui a été la plus ancienne chartreuse en Suisse. Fondée en 1146, soit seulement 60 ans après la maison-mère vers Grenoble, par des moines bénédictins, le lieu est très isolé, favorisant une vie érémitique. Considéré aujourd’hui comme bien culturel d’importance nationale, il n’en est rien resté après la Réforme, si ce n’est des fondations, complétées par d’intéressants panneaux explicatifs.
L’épisode culturel passé, nous voici sur un sentier spirituel, garni de quelques textes appelant à la réflexion et à la méditation. Au sortir de la forêt, nous atteignons à nouveau Arzier, où nous reprenons notre train, non sans avoir pu admirer les montagnes de Savoie et bien entendu le Mont-Blanc, enfin dégagé.






