Activités

Der de der à ski : Fourchon 2905m & Co

Der de Der 2021 : aussi laborieuse que l'édition 2020 !

 

Décidément, l'organisation de la Der de Der n'est vraiment pas simple. Entre la date d'ouverture du Col du Grand-St-Bernard élastique suivant les années, les directives COVID pour passer la frontière puis ruper au Bar du Lac (mais où chercher les bons renseignements ?? Le douanier italien consulté fin mai n'était pas du même avis que le site de l'OFSP…), et la météo toujours susceptible de faire des siennes, 2021 n'aura pas dérogé à la règle. Si ce ??!?! de virus a malmené l'édition précédente, c'est finalement la météo qui aura chamboulé le programme 2021. Le Col était annoncé ouvert pour le 5 juin, comme prévu, mais des risques élevés d'avalanche ont motivé le Canton, le mardi 1er juin, de repousser cette date d'une semaine, premier zut. Donc : pas de polenta concha ni de gnocchis au Gorgonzola à se mettre sous la dent, ni de Fourchon à se mettre sous les spatules malgré un enneigement canon, deux puis trois fois zut. Pour couronner le tout, une météo plus que tristounette est annoncée pour le samedi, quatre fois zut. Tout ceci a engendré pas mal de désistements chez mes inscrit-e-s. Un joker proposé pour le dimanche 6 juin, sous forme de Monts Telliers (2950m) et moyennant un portage non négligeable, a néanmoins attiré trois valeureux clubistes. Nous partons donc dimanche matin pour la Combe de Drône, skis au sac depuis la sortie de la galerie routière, sous un ciel nettement meilleur que la veille. Le portage de 250m de déniv' annoncé (soit ce que j'avais avalé le dimanche précédent) s'est rallongé de +50m, par le ravissant chemin d'été en rive gauche, tout fleuri de gentianes de Koch, pensées éperonnées, renoncules des glaciers, anémones pulsatilles, crocus et soldanelles, un festival de couleurs. Nous peautons au premier plateau, sur une neige assez ferme heureusement, surtout sur les plaques rosées par le sable du Sahara de février. Belle montée avec légère bise, mais les derniers 100 mètres sous le sommet nous font ramer dans une neige bien molle, et nous devons faire preuve d'une grande prudence pour descendre sans tout faire descendre. Une fois ce délicat passage franchi, la neige est tout à fait négociable et nous permet quelques beaux ouedzets. Nous décidons, au plateau d'en bas, de ne pas reprendre le chemin d'été, mais de tenter notre chance en rive droite, qui avait l'air pas si pire vue du chemin de montée. Nous avons eu droit à quelques « gymkhanées » véritablement printanières, mais avons du coup porté un peu moins à la descente qu'à la montée :o). Nous avons tout de même sauvé une des grandes traditions de cette légendaire Der de Der : l'APERO ! De retour aux véhicules nous nous sommes installé-e-s confortablement au soleil, avons pique-niqué et dégusté un petit Gamaret passerillé du bô Valè, une petite tuerie ! MERCI à mes coéquipiers Jean-Claude L., Pierre E. et Roudoudou, pour cette splendide journée conviviale autant que sportive. Et rendez-vous à toutes et tous en juin 2022, pour une Der de Der gastronomico-fourchonesque, sans misères je l'espère !

 

                                                                                                              Votre G.O. natalie favre