
Activités
Boucle au Mont-Pélerin
Il pleut, il pleut, bergère… ! Et alors ? Cela n’est pas pour décourager, ni le chef de course, ni les participantes inscrites. Pourtant MétéoSuisse annonçait une lucarne entre 10h et 15h.
Qu’à cela ne tienne, on part un peu plus tard et comme il pleut encore à la station supérieure du funiculaire au Mont-Pèlerin, au lieu-dit Baumaroche, grâce à l’entremise d’Antoinette, on s’invite à la Maison du Pèlerin. Et là, ce n’est pas pour réserver une place dans ce bel EMS, mais bien pour y prendre un café réconfortant et laisser passer la nuée.
Le ciel reste couvert et la pluie a cessé. On y va ! Dès le début on patauge dans une terre grasse, bien gorgée d’eau et ce sera ainsi toute la journée. Sauf sur les escaliers en fer derrière la Maison du Pèlerin et sur les parties de route en bitume dans l’après-midi, bien que plusieurs tronçons soient transformés en ruisseaux.
Si le Mont-Pèlerin est bien connu de (presque) toutes, il reste encore des sentiers et des passages moins pratiqués et on s’étonne des multiples variantes de sentiers que l’on y trouve. Après le Réservoir, on atteint le Chalet Volet, et de là on descend un peu pour longer le 4e niveau de ce mont qui en compte 6 sur son flanc est. Par un petit sentier, toujours gorgé d’eau, qui nous fait passer devant une ruine et une forêt peu entretenue, presque sauvage, on arrive au pâturage de La Moille. La pluie a cessé, et les premières éclaircies percent les nuages. Au Mont-Chesau, sous un couvert de la buvette où des tables et des chaises pliées ont été prévues, on s’installe bien au sec pour le pique-nique.
Le temps de manger et de refaire le monde, il est temps de partir avant l’arrivée de gros nuages, au loin sur le Jura. La descente se fait par le flanc ouest, les pieds dans l’eau. A Perey-Very on retrouve le bitume, mais qui sert aussi de lit de ruisseau, on passe à La Buritaz sans s’y arrêter et l’on continue sur Popraz avant de descendre sur Chardonne. Malgré nos souliers boueux, la Demi-Lune nous accueille pour y prendre une boisson revigorante et permet à quelques-unes de descendre à pied sur Vevey et à d’autres de reprendre le funiculaire dans la même direction. Tout le monde arrive en même temps à la station inférieure.
Jolie course de saison, lorsqu’il n’y a pas assez de neige pour les raquettes ou pour celles qui préfèrent une marche traditionnelle.
François Mermod
