Activités

Gstellihorn en boucle

Récit de course – Gstellihorn en traversée

Jusqu’à samedi soir, les plans semblaient flous. Vent annoncé, chutes de neige, la recette magique pour un bulletin avalanche défavorable et les cabines de glacier 3000 fermées.

Fredo nous dit de quand même venir à 7h30 à Chailly, et on verra selon les infos.

Quelle ne fut pas notre surprise lorsqu’au réveil, pas un nuage à l’horizon et que le vent est à priori retombé. C’est donc une joyeuse équipe qui se dirige vers le col du Pillon, pour un itinéraire un peu différent : le Gstellihorn en traversée, en passant par Creux de la Lé et la via Ferrata du Sanetsch, avant de redescendre sur Gsteig.

En arrivant au Pillon, on a de l’avance. Les habitués diront que ce n’est pas de l’avance, mais juste la dotation horaire prévue pour le café. On prévoyait de prendre la première benne, mais les places sont trop juste pour nous. Flûte ! On profite de l’attente pour terminer de s’équiper, faire le contrôle DVA afin d’être le plus efficace possible en arrivant en haut.

Arrivés en haut, on entame la descente sur les pistes, puis sur le glacier. Nous sommes seuls au monde, à l’exception d’un duo qui part dans une autre direction. On profite de ce bout de descente pour finir de s’échauffer. Avec les chutes de neiges de la veille et du matin même, il y a une quinzaine de centimètres qui ne nous facilitent pas la tâche pour avancer. Heureusement, l’entreprise Gosteli terrassements-et-travaux-en-tous-genre se met en place et nous fait une trace 5 étoiles. On arrive en bas, on peaute et c’est aussi l’occasion de jumeler pour trouver l’entrée de la via.

En attaquant la montée, je me retourne : on est plus du tout seuls au monde, avec une petite dizaine de personnes derrière nous ! Heureusement, les gens joueront le jeu et nous laisseront attaquer la via en premier, en nous remerciant vivement pour la trace au passage.

Quand on commence la montée, on voit les panaches de neige s’élever au sommet de la via. Tout le monde, ou presque, enfile une veste et cela valait le coup : dans les dernières échelles, le vent nous déséquilibre presque et il fait vraiment moins chaud. On ne traine pas pour entamer la descente, et on fera le picnic plus tard.

La descente nous offre de la neige soufflée (pas mal), des beaux virages (beaucoup), et des cailloux (quelques-uns). On sauve finalement bien les meubles, avec un passage « ski combat » ou « caqueux » au travers de chaines et de cordes fixes dans un goulet relativement raide.

En arrivant en bas, nous n’attendront le bus finalement que 5min pour rejoindre le col du Pillon et mettre un terme à cette superbe journée.

Un tout grand merci aux participants pour la bonne ambiance et surtout merci Fréd de proposer des plans un peu différents,

hors des sentiers battus et de nous permettre de revisiter nos classiques !

Camille