La Crevasse – 12 novembre 2024

Ne sachant jamais quel sera le temps en novembre, cette course a été programmée pour être faite aussi bien en souliers qu’en raquettes.

Il fallait bien être optimiste ce matin-là et faire aveuglement confiance à Météo-Suisse. Pluie sur la Riviera, sommets blanchis en face, qu’allions-nous trouver ? Mais voilà, la chance a souri au 7 mardistes inscrits. Au Levron, quelques flocons tombent encore, les prés dans lesquels de belles vaches valaisannes paissent ont un léger duvet blanc qui n’a pas l’air de les déranger.

Au fur et à mesure que l’on grimpe vers le Col du Tronc, le ciel se déchire laissant passer quelques rayons de soleil et des coins de bleu. La couche de neige s’épaissit et, arrivé au sommet celles-ci atteint bien les 5 à 7 cm. En haut, nous sommes accueillis par un beau soleil, mais aussi un vent glacial, qui ne nous incite pas à s’y attarder. On redescend au Col du Tronc et prenons la route forestière menant au Pas du Lein.

La route est barrée, les écriteaux d’interdiction, tant aux piétons qu’aux cyclistes nous interpellent. Tant pis, on essaie, d’ailleurs des traces de vélo nous montrent que nous ne sommes pas les seuls à avoir bravé l’interdiction. Peu avant le Pas du Lein, une pelleteuse barre le chemin et derrière, le groupe doit se faufiler dans la profonde tranchée prête à recevoir des tuyaux. Mais nous sommes passés et bientôt c’est le coin à pique-nique du Pas du Lein qui n’est pas loin. Et la vue est superbe avec tous ces sommets enneigés, du Mont-Fort au Catogne, en passant par la Ruinette au Rogneux, magnifique. On débarrasse une table et ses bancs enneigés et on refait le monde en mangeant. Le vent fraichit, on redescend au Levron pour y trouver les voitures recouvertes d’un manteau d’aiguilles de mélèze. Le café est fermé, on en trouve un autre à Sembrancher pour clore cette belle journée.

François